Listento ArrivĂ©e A LâOasis - Bof Cent Mille Dollars Au Soleil on Spotify. Georges Delerue · Song · 2012.
CentMille Dollars Au Soleil est un(e) programme sur la télévision française de Arte qui avait reçu une moyenne de 4,0 étoiles par les visiteurs d'EmissionReplay.fr. En ce moment, nous possédons 1 émissions dans nos archives, dont la
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Centmille dollars au soleil (1963) Henri Verneuil. Pays de production. France ; Italie. Sortie en France. 17 avril 1964. Procédé image. 35 mm - NB. Durée. 130 mn.
Centmille dollars au soleil DVD. Posté le jeudi 03 mai Les aventures de Spirou et Fantasio. Cent mille dollars au soleil: Le film a fait 3 entrées au box-office. Spleil, Rocco élimine le chauffeur, vole son véhicule et part sollars sa complice.
JnE19H. Description Immeuble Ă Nâdjili, sur le boulevard Luemba quartier un rĂ©fĂ©rence terrain bouda. Toute la construction est achevĂ©e, il ne reste que quelques travaux de finition crĂ©pissage, peinture, placement de certaines portes, etc. Superficie 21 sur 60m Rez-de-chaussĂ©e + 2 niveaux Au Rez-de-chaussĂ©e il y a une salle de fĂȘtes 1Ăšre Ă©tage 12 portes 2Ăšme Ă©tage 7 portes 1Ăšre porte 2 chambres, 2 salles de bain, salon, cuisine et dĂ©pĂŽt. .les 6 portes qui restent, chambre, salon + salle de bain $ un million deux cent mille dollars Ă discuter. Contact 0898682387 Les photos sont disponibles Par email Contacter l'annonceur
Imprimer E-mail Mis Ă jour vendredi 11 mai 2018 1430 TournĂ© au dĂ©but des annĂ©es soixante, ce film est l'adaptation au cinĂ©ma du roman de Claude Veillot âNous n'irons pas en NigĂ©riaâ. ScĂšne dans l'Ă©picerie de Dimitri Ă Ouarzazate Dans un endroit indĂ©terminĂ© du sud du Sahara, Ă la fin des annĂ©es cinquante, Castagliano Gert Fröebe, patron aux mĂ©thodes douteuses, dirige d'une main de fer une entreprise de transport routier dont les employĂ©s sont exploitĂ©s. Il engage Steiner Reginald Kernan, un routier amĂ©ricain, pour conduire sur 2000 km vers le sud, un Berliet rouge flambant neuf, porteur d'un chargement indĂ©terminĂ© d'une valeur de 100 000 chargement excite la convoitise de Rocco Jean-Paul Belmondo, excellent camionneur, un peu aventurier qui rĂ©ussit Ă duper Steiner et Ă partir Ă sa place Ă l'aube au volant du Berliet. Furieux, Castagliano chasse Steiner avec pertes et fracas et lance HervĂ© Marec Lino Ventura Ă la poursuite de Rocco, en Ă©change d'une prime substantielle. Sur le chemin de la poursuite, Steiner parvient Ă se faire prendre Ă bord par Marec. Commence alors une course-poursuite homĂ©rique entre le tandem Marec/Steiner et le tandem Rocco/Peppa AndrĂ©a Parisy. RĂ©guliĂšrement le poids-lourd de Marec et Steiner finit dans le dĂ©cor Mitch-Mitch Bernard Blier toujours plus goguenard, qui Ă chaque fois croise opportunĂ©ment leur chemin au volant de son camion les tire d' cours de la poursuite, Marec dĂ©couvre le passĂ© de Steiner.... ArrivĂ©e Ă la kasbah de Tifoultout Fiche technique * RĂ©alisation Henri Verneuil * Directeurs de production Robert Sussfeld et IrĂ©nĂ©e Leriche * Producteur dĂ©lĂ©guĂ© Alain PoirĂ© * Administrateur de production Guy Azzi * ScĂ©nario Marcel Jullian et Henri Verneuil, d'aprĂšs le roman de Claude Veillot Nous n'irons pas en NigĂ©ria Ă©ditions DenoĂ«l * Adaptation Michel Audiard, Henri Verneuil et Marcel Jullian * Assistants rĂ©alisateur Claude Pinoteau, François Rochas et Larbi Ben Chekroum premier assistant marocain * Dialogues Michel Audiard * Directeur de la photographie Marcel Grignon * OpĂ©rateur Charles-Henri Montel, assistĂ© de Maurice Delille * Chef Ă©lĂ©ctricien Marcel Policard * Musique Georges Delerue Ă©ditions Hortensia * DĂ©cors Robert Clavel, assistĂ© de Marc Desages * Ensemblier Pierre Charron * Son RenĂ© Longuet, assistĂ© de Pierre Davoust * Montage Claude Durand, assistĂ© de MichĂšle Boe. Actrices, acteursJean-Paul Belmondo Rocco, qui conduit un Berliet TLM 10 M 2 Lino Ventura HervĂ© Marec dit le Plouc », au volant d'un Berliet GBC 8 6 x 6 Gazelle Bernard Blier Mitch-Mitch, chauffeur d'un Berliet TBO 15 6 x 4 HC Turbo AndrĂ©a Parisy Pepa, la jeune femme qui suit Rocco Gert Fröbe Castigliano dit la Betterave », le directeur Reginald Kernan John Steiner alias Peter Frocht, l'ancien mercenaire Doudou Babet Khenouche, le serveur chez Halibi Pierre Mirat Halibi, le sourdingue Anne-Marie Coffinet AngĂšle Bameste, la jeune femme volage Henri Lambert Le client chez Orlando Pierre Collet Un ouvrier chez Castigliano Jacky Blanchot Un consommateur chez Halibi Louis Bugette Orlando, le bistrot Christian Brocard Un mĂ©cano du "Plouc" Marcel Bernier Marcel, un garagiste chez Castigliano Paul Bonifas Le docteur Magnart, ex professeur Marcel Policard Le routier du raccourci Jean-Paul Belmondo se souvient du tournage Il n'y avait Ă l'Ă©poque Ă Ouarzazate qu'un seul hĂŽtel, le gĂźte d'Ă©tape, que nous occupions et qui avait d'ailleurs Ă©galement servi Ă loger l'Ă©quipe de Lawrence d'Arabie pour certaines scĂšnes qu'ils avaient tournĂ©es Ă Ouarzazate et dans la rĂ©gion. Chacun devait se contenter de la simplicitĂ© de cet hĂ©bergement. Je nâavais jamais travaillĂ© avec Bernard Blier, il adorait blaguer Ă froid avec un air sinistre. Quand on rĂ©pĂ©tait, il me regardait avec son air menaçant et me disait Tu ne vas pas la jouer comme ça ? » Ceux qui nâĂ©taient pas prĂ©venus pensaient quâil Ă©tait sincĂšre alors que câĂ©taient des blagues âŠLĂ oĂč il mâĂ©patait le plus, câĂ©tait dans les dialogues on ne savait pas sâils Ă©taient de lui ou dâAudiard. Il Ă©tait le seul comĂ©dien que jâai connu capable de restituer ces rĂ©pliques au point quâon se posait la question Câest de lâAudiard ou câest du Blier ? »Souvent dâailleurs, eux-mĂȘmes ne savaient plus qui Ă©tait Ă lâun ou Ă lâautre ! Le tournageLe film fut tournĂ© entre la France et le Maroc, "sur les traces de Lawrence d'Arabie" comme le disait Henri Verneuil, plus particuliĂšrement Ă Marrakech et dans la rĂ©gion de Ouarzazate. Pour Ă©viter de multiplier des allers-retours longs et coĂ»teux des camions entre la France et le Maroc, la production disposait des mĂȘmes 30 tonnes des deux cĂŽtĂ©s de la MĂ©diterranĂ©e. Une logistique lourde mais indispensable Ă la rĂ©alisation de ce western Ă la soir, aprĂšs le tournage, les comĂ©diens se retrouvaient pour dĂźner et jouer aux cartes. Les repas Ă©taient placĂ©s sous le signe de la convivialitĂ©. Mais, au cours de ces parties, le ton changeait. Les joueurs avaient pris l'habitude de s'insulter avec la derniĂšre des grossiĂšretĂ©s tout en gardant un calme olympien. Bernard Blier excellait dans cette Ă©trange discipline. Une fois la partie achevĂ©e, les acteurs redevenaient les meilleurs amis du monde. Au bar-restaurant de Madame Kohler Ă Amerzgane Du scandale au succĂšsEn 1964, Cent mille dollars au soleil reprĂ©senta la France au Festival de Cannes aux cĂŽtĂ©s de La Peau douce de François Truffaut et Les Parapluies de Cherbourg de Jacques Demy, qui dĂ©crocha la Palme d'or. Sur la Croisette, la critique française et internationale se montra particuliĂšrement dure avec le film, le jugeant vulgaire et colonialiste. Pour beaucoup, le film de Verneuil n'Ă©tait qu'un sous Salaire de la peur. De retour Ă Paris, la virulence laissa place Ă l'enthousiasme; les journalistes virent finalement dans le film un solide divertissement. Le public, quant Ă lui, lui rĂ©serva un bon accueil, avec 3 400 000 spectateurs en France. Cette annĂ©e-lĂ , Le Gendarme de Saint-Tropez s'octroya la premiĂšre du box-office national avec 7 800 000 entrĂ©es. Textes en partie extrait de
Ce film nâest plus disponibleParce que le sujet du film provient vaguement de la chanson qui figure au gĂ©nĂ©rique de finMartin Penwald, dit Rubber Duck », est un chauffeur routier toujours en contact avec ses collĂšgues grĂące Ă la AprĂšs avoir Ă©tĂ© piĂ©gĂ© et rançonnĂ© par Lyle Wallace, le shĂ©rif qui utilise sournoisement la frĂ©quence radio des camionneurs, il fait halte dans un routier » oĂč il retrouve Melissa, une accorte photographe dĂ©jĂ rencontrĂ©e sur la route. Pour Ă©chapper ...Ce film nâest plus disponible1 min avant2 min aprĂšsLes avis sens critiqueLes + de filmo1 min avantEn juin 1978, lorsque le Convoi sort sur les Ă©crans amĂ©ricains â deux mois avant la France â, Sam Peckinpah, son rĂ©alisateur, a 53 ans et sa filmographie compte une dizaine de titres, dont Major Dundee, la Horde sauvage ou les Chiens de paille. Il lui reste six ans Ă vivre et un seul film Ă tourner. Toujours nostalgique du grand Ouest â son grand-pĂšre avait bien connu Calamity Jane ! â, il voulut faire de cette nouvelle grosse production un western moderne oĂč les chevaux seraient remplacĂ©s par dâĂ©normes camions roulant en caravane et Ă tombeau ouvert dans la poussiĂšre des dĂ©serts de lâArizona et du Nouveau Mexique. Pour incarner ces cowboys dâun nouveau genre, le cinĂ©aste engage un trio dâacteurs quâil a dĂ©jĂ dirigĂ© Kris Kristofferson dans Pat Garrett et Billy le Kid â câĂ©tait lui le Kid â et Apportez-moi la tĂȘte d'Alfredo Garcia, Ernest Borgnine dans la Horde sauvage et Ali MacGraw dans Guet-apens. RĂ©sultat un western moderne, une comĂ©die ironique, voire autoparodique, mais aussi, comme lâĂ©crira Charlie Hebdo une comĂ©die musicale du poids lourd » ! Dans le mĂȘme genre vous pouvez trouver CENT MILLE DOLLARS AU SOLEIL 1964 Autre western oĂč de gros camions remplacent les chevaux. ou encore LE SALAIRE DE LA PEUR 1953 Des hommes, des camions et un peu de nitroglycĂ©rine en plus....
Cent Mille Dollars au soleil est un film franco-italien de 1964 rĂ©alisĂ© par Henri Verneuil. Les dialogues sont de Michel Audiard. CitationsModifier Castagliano Veinard, tu vas connaĂźtre ce que c'est qu'une famille. Parce que chez le pĂšre Casta, y a pas de chauffeurs, y a pas de patron. Y a une grande famille. Chez nous, jamais d'histoires, jamais de grĂšves. Les syndicats, connais pas. Quand un chauffeur veut un congĂ© ou de l'augmentation, il vient me trouver, je l'Ă©coute et je le vire. Avec les mirontons que j'emploie, si on tolĂšre les caprices, on tient pas 8 jours, et y a 25 ans que je suis lĂ . Tu vois ce que je veux dire ? Gert Fröbe, Cent Mille Dollars au soleil 1964, Ă©crit par Michel Audiard Castagliano Allez, mon cher professeur, sauvez-vous. Un quart d'heure sans anisette, vous pourriez me faire un malaise. Et comme je n'ai pas d'autre toubib sous la main... Gert Fröbe, Cent Mille Dollars au soleil 1964, Ă©crit par Michel Audiard Castagliano Professeur Magnard, gynĂ©cologue cĂ©lĂšbre des annĂ©es 25. Il a accouchĂ© tout le gratin lyonnais. Les enfants ont fait sa fortune et les enfants l'ont perdu. Les petites filles... En mĂ©tropole, mĂȘme si la garce a 13 ans, ils appellent ça dĂ©tournement de mineure ! Surtout Ă Lyon ! C'est des vrais maniaques... Gert Fröbe, Cent Mille Dollars au soleil 1964, Ă©crit par Michel Audiard Castagliano J'en ai dĂ©jĂ vu des cocasses, des papiers. Des presque vrais, des tout-Ă -fait faux, mais des comme ça, jamais. Enfin, les papiers, c'est une question tellement personnelle⊠Gert Fröbe, Cent Mille Dollars au soleil 1964, Ă©crit par Michel Audiard Citation choisie pour le 30 juillet 2011. Castagliano Encore un mot. Sur 2 000 kilomĂštres de piste, on m'appelle la Betterave, Ă cause de mon diabĂšte. Dans mon garage, surtout quand je suis lĂ , on m'appelle plutĂŽt patron. C'est mĂȘme recommandé⊠Gert Fröbe, Cent Mille Dollars au soleil 1964, Ă©crit par Michel Audiard Rocco Si le crĂ©dit n'existait pas, y a longtemps que l'Afrique serait morte. Jean-Paul Belmondo, Cent Mille Dollars au soleil 1964, Ă©crit par Michel Audiard John Steiner J'ai Ă©tĂ© assez con, c'est exact, pour me faire voler mon camion. Tu me vires, c'est rĂ©gulier. Mais t'aurais pu faire ça poliment grosse lope ! Reginald Kernan, Cent Mille Dollars au soleil 1964, Ă©crit par Michel Audiard Marec Alors Ă©coute-moi bien Rocco, voilĂ ce que je te propose tu m'attends Ă Salem et on discute. On se fout sur la gueule ou on se met d'accord, mais dans les deux cas on Ă©conomise du temps et de la fatigue. Lino Ventura, Cent Mille Dollars au soleil 1964, Ă©crit par Michel Audiard Rocco Quand les passions s'en mĂȘlent, y a plus de types solides. Jean-Paul Belmondo, Cent Mille Dollars au soleil 1964, Ă©crit par Michel Audiard Marec A Sherfa y a cinq ans, j'avais un petit burlingue avec un hangar et trois bahuts. J'avais presque fini de payer. Ca s'appelait la Saharienne des Transports. Eh ben j'ai tout paumĂ© en une journĂ©e. Un dimanche, je pars de Sherfa avec la Jeep pour aller acheter un delco Ă Amara. J'Ă©tais parti Ă six heures du matin, j'Ă©tais rentrĂ© Ă neuf heures le soir, c'est te dire si je m'Ă©tais magnĂ©, hein... Eh ben les connards du bled avaient pas lambinĂ© non plus. Ils avaient eu le temps de jouer Ă la rĂ©volution, changer leur dictateur de droite contre un dictateur de gauche, le ministre des affaires Ă©trangĂšres et le chef de la police empalĂ©s... Tout ça avait donnĂ© lieu Ă des petites rĂ©jouissances folkloriques, c'est-Ă -dire mes trois camions passĂ©s au lance-flammes et ma baraque plastiquĂ©e. Comme on n'arrĂȘte pas le progrĂšs, en plus eh ben ils m'ont rĂ©quisitionnĂ© ma Jeep. Il me restait plus que le delco, quoi... VoilĂ . Alors depuis, il paraĂźt que la RĂ©publique a repris les commandes, que les lance-flammes ont changĂ© de main. Mais moi, je suis pas pressĂ© d'aller vĂ©rifier... Lino Ventura, Cent Mille Dollars au soleil 1964, Ă©crit par Michel Audiard Rocco Dans cinq ou six kilomĂštres, on attaque le Djebel Amzil. Vingt kilomĂštres de grimpette, soixante virages, des abrupts de quatre-vingts mĂštres. L'annĂ©e derniĂšre, on a trois chauffeurs qu'ont fait le plongeon, j'ai pas envie de faire comme eux. Avec tout le fric qui nous attend, je veux pas ĂȘtre enterrĂ© avec les pauvres. Jean-Paul Belmondo, Cent Mille Dollars au soleil 1964, Ă©crit par Michel Audiard Rocco Veinarde, va ! Tu m'as choisi parce que je suis beau, et crac ! V'lĂ qu'en plus c'est un cerveau, le mec. Jean-Paul Belmondo, Cent Mille Dollars au soleil 1964, Ă©crit par Michel Audiard Rocco Dans les endroits dĂ©serts, vaut mieux toujours ĂȘtre aimable. Ăa coĂ»te rien et ça Ă©conomise les cartouches. C'est pour ça que tu vas fermer ta grande gueule. Jean-Paul Belmondo, Cent Mille Dollars au soleil 1964, Ă©crit par Michel Audiard Rocco Dans la vie on partage toujours la merde, jamais le pognon. Jean-Paul Belmondo, Cent Mille Dollars au soleil 1964, Ă©crit par Michel Audiard Marec En somme, si je comprends bien, on serait plutĂŽt des hommes d'affaires Ă©garĂ©s dans le camionnage. Lino Ventura, Cent Mille Dollars au soleil 1964, Ă©crit par Michel Audiard Rocco C'est con, les canards, mais ça fait cossu. Jean-Paul Belmondo, Cent Mille Dollars au soleil 1964, Ă©crit par Michel Audiard RĂ©pliquesModifier John Steiner Alors qu'est-ce qu'on boit ?Mitch-Mitch Ah on attend Marec !Rocco A Blima, le Plouc est toujours en retard. Une vie privĂ©e... Un chauffeur qui s'appelait Rodriguez s'est ratatinĂ© y a deux ans dans la descente du Djebel el-Zwid. Rupture de frein, une chute de 300 mĂštres... On n'a jamais pu dĂ©gager ce qui restait de Rodriguez. Maintenant il dort lĂ -bas dans sa ferraille. Sa veuve, elle, elle dort avec le Plouc. Les inconsolables, c'est une des spĂ©cialitĂ©s du Plouc. Des veuves, j'en ai connu une bonne demi-douzaine, Ă MontĂ©limar, Palerme... Tout ça parce qu'il aime avoir des chemises propres, des pantalons bien repassĂ©s... C'est pas un maquereau, non, c'est un Monsieur Mitch-Mitch, parle-lui des tatanes Ă Rodriguez !Mitch-Mitch Bah Rodriguez, comme tous les Espagnols, Ă©tait coquet de ses pieds. Son salaire y passait, il avait au moins vingt paires de pompes. Et il chaussait du 42. Devine combien il chausse le Plouc ?John Steiner Du 42 ?Mitch-Mitch Non...Rocco Du 43. Faut souffrir pour ĂȘtre Ă©lĂ©gant...Mitch-Mitch Peut-ĂȘtre, mais moi j'aimerais pas marcher dans les grolles d'un mort. Les chauffeurs attendent Marec au bistrot. John Steiner Dis-donc, t'as pas pensĂ© que ton ami Rocco t'attend peut-ĂȘtre au bout d'un flingue ? Ce sont des choses qui arrivent...Marec Eh ben dis-donc tu penses Ă tout, Steiner A ces choses-lĂ , oui. Steiner et Marec tentent de rattraper Rocco. Pepa Dans deux jours on sera riche, Rocco. On sera heureux...Rocco OĂč est-ce que t'as appris que l'argent faisait le bonheur ? T'as Ă©tĂ© Ă©levĂ©e chez les laĂŻcs, toi ? Pepa et Rocco Ă bord du camion volĂ©. Mitch-Mitch Mais ma parole, c'est l'champion d'la ligne, le cador du volant...! Pardon Monsieur, excusez ma curiositĂ©, vous seriez-t-y pas ensablĂ© des fois... ?Marec Tu veux savoir... ? Eh ben, t'es mĂȘme pas drĂŽle...Mitch-Mitch Ă SaĂŻd Allez, mon gars, en avant les pelles et les tĂŽles... Faut aider son prochain, bah qu'est-ce que tu veux, c'est les misĂšres de l'Ăąge, hein ! Faut faire semblant d's'apercevoir de rien... C'pauv' Plouc, il a la vue qui baisse, alors i' roule de plus en plus Ă cĂŽtĂ© d'la piste... et on l'rĂ©cupĂšre un peu partout, des fois au Mozambique, des fois sur la Nationale 7, des fois, comme c'est l'cas, dans l'fech-fech... alors on l'ramĂšne en r'morque pour pas qu'i' perde sa place... bah un vieux, faut bien qu'ça mange...Marec T'as fini, oui... ?Mitch-Mitch Oui ! Oui oui, allons-y ! Alors j'propose vingt pelletĂ©es Ă la minute, c'est une bonne cadence, d'accord... ?Steiner On peut faire mieux...Mitch-Mitch Alors disons vingt-cinq... mais Ă condition qu'l'aĂŻeul s'arrĂȘte dĂšs qu'son cĆur lĂąche ! Le camion de Marec et Steiner est enlisĂ© en plein dĂ©sert. Mitch-Mitch Tiens, ça me rappelle ma Finlandaise. Tu la connais mon histoire avec la Finlandaise ? Oui... Eh ben toi qui la connais pas, tu vas te poiler. Figure-toi qu'un jour sur la piste d'Insaoud, j'tombe sur un p'tit ingĂ©nieur des pĂ©troles avec sa Land Rover en rideau. Il avait sa bonne femme avec lui, une grande blonde avec des yeux qu'avaient l'air de rĂȘver, pis un sourire d'enfant... Une salope quoi. Moi, je repĂšre ça tout de suite parce que les femmes, c'est mon C'est pas comme le pelletage, hein ?Mitch-Mitch Alors aussi sec j'propose au p'tit ingĂ©nieur "Si vous voulez j'emmĂšne votre dame jusqu'Ă Agdid et pis je vous envoie la dĂ©panneuse". Le branque dit oui et me v'lĂ barrĂ© avec la poupĂ©e. C'est pas vrai SaĂŻd ?SaĂŻd Tout ça c'est vrai !Marec Si, c'est vrai. Et c'est mĂȘme vachement intĂ©ressant. Tu vas bosser un peu, dis, hein ?Mitch-Mitch Une seconde ça l'intĂ©resse ! Hein que ça t'intĂ©resse ?John Steiner Oui, oui...Mitch-Mitch Alors sitĂŽt parti, j'me mets Ă conduire d'une main. Et v'lĂ qu'la mĂŽme se met Ă faire des minauderies, tu sais façon pudeur, des p'tites maniĂšres de bonne femme quoi, sous prĂ©texte que SaĂŻd Ă©tait en train de prendre un jeton. Et Ă ce moment-lĂ on arrive dans la zone des dunes. Alors j'dis Ă ma Finlandaise "Est-ce que vous avez dĂ©jĂ vu la Rose des Sables ?". Non, qu'elle me fait. Alors j'arrĂȘte le bahut, et je dis "Voyez la dune lĂ -bas, et ben derriĂšre, y a les plus belles roses des sables de tout le Niger". Eh ben elle a voulu aller voir. Marec et Steiner tentent de dĂ©sensabler leur camion pendant que Mitch-Mitch raconte son histoire. Rocco Deux heures plus tard, Mitch-Mitch et sa souris sont Ă Iqbul Fri, en train de se remonter Ă coups de perniflard. Tout Ă coup le cocu dĂ©barque, va droit sur sa femme, sans dire un mot, il lui balance une paire de mandales Ă tuer un Quelqu'un l'avait prĂ©venu ?Rocco Le sable ! Mitch, qui parle toujours trop, avait dit "Une fois dĂ©pannĂ©, vous suivez mes traces jusqu'Ă Iqbul Fri". Le petit ingĂ©nieur avait suivi les traces jusqu'au bout, jusqu'aux dunes. LĂ c'Ă©tait plus des traces de pas qu'y avait. C'Ă©tait aussi clair que si on lui avait fait voir un plumard au mec...Pepa Ca s'est terminĂ© comment ?Rocco AprĂšs la tarte Ă sa bergĂšre, le gars aurait bien continuĂ© Ă jouer les hommes. Mitch a bloquĂ© la premiĂšre pĂȘche et lui a dit "Tu viens de briller, gĂąche pas tes cartes !"Pepa Et son mari n'a rien dit ?Rocco Oh tu sais, quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les Ă©coutent. Rocco raconte la fin de l'histoire de Mitch-Mitch. SaĂŻd Qu'est-ce qui vous arrive, M'sieur Marec... ?Marec Rien...Mitch-Mitch Eh, mais j'rĂȘve pas... c'est l'Ă©quipe de fer ! Bah, j'disais justement Ă SaĂŻd "C'pauv' Plouc, avec les mauvais yeux qu'il a maintenant, va bientĂŽt falloir mett'e des filets au bord d'la route... pour pas qu'il aille se fout'e dans l'ravin..." dĂ©couvrant les dĂ©gĂąts sur le camion Eh ben, bravo, jeunes gens ! Marec T'as une barre de r'morquage... ?Mitch-Mitch J'ai tout c'qu'i' faut... toujours... Quand tu roules devant moi, j'emporte mĂȘme un moteur de r'change... t'arriveras plus Ă m'surprendre... Enfin c'coup-lĂ , on aura pas Ă creuser, c'est dĂ©jà ça... j'aime mieux quand t'opĂšres en surface, pa'c que parti comme t'Ă©tais l'aut' coup, en amĂ©liorant un peu, fallait am'ner les... les spĂ©lĂ©ologues...SaĂŻd App'ler les quoi... ?Marec Non, c'est rien, va... laisse... C'qu'i' faut avec lui, c'est attend'e qu'i' s'Ă©puise et surtout pas moufter, hein... Si jamais, t'as l'malheur de dire un mot, un seul, c'est comme si tu mettais deux thunes dans l'bastringue, ça s'arrĂȘte plus... Marec et Steiner sont en panne au bord de la route. AngĂšle Vendredi dernier, tu m'avais promis qu'avant de partir tu taperais Ă ma porte. Ben, t'as pas du taper bien Bah, j'allais pas rĂ©veiller toute la cambuse, hein ?AngĂšle RĂ©ponds moi, Plouc... Dis-moi la vĂ©ritĂ©...Marec Quoi ?AngĂšle Est-ce que je suis une putain ?Marec Enfin... Tu couches toujours avec tout le monde ?... Enfin, je veux dire... Avec les copains, quoi ? AngĂšle Et... Y'en a pas un, des fois, qui t'aurait refilĂ© de l'oseille, non ?AngĂšle Et ben alors... T'es notre petite AngĂšle, c'est tout ! Vous pouvez Ă©galement consulter les articles suivants sur les autres projets WikimĂ©dia
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