Nousallons traiter dans cet article du bol chantant tibétain 7 métaux. Pour savoir comment faire chanter un bol tibétain, un article est dédié à ce sujet. Les sept métaux sacrés utilisés dans la fabrication traditionnelle des bols chantants sont dans l’ordre : le cuivre, l’étain, le fer, le plomb, le mercure, l’argent et l’or.
Vouscitez Hitler et il est vrai que des lamas tibétains l’ont appuyé. Des nazis se sont rendus au Tibet pour y être initiés à certains secrets ésotériques. Le choix de la svastika comme emblème du national-socialisme en est le meilleur exemple. Mais les Tibétains ont leurré les rêveurs nazis, et ils ont finalement favorisé leur
oxzARr. Le bol chantant tibétain est un instrument utilisé à plusieurs fins. Il est produit en industrie mais aussi de façon artisanale. La fabrication du bol chantant est-elle toujours restée un mystère pour vous ? Cet article vous explique comment ce matériel très valorisé dans certaines cultures est produit par des artisans. Fabrication artisanale du bol chantant Le bol chantant, encore appelé bol tibétain, est un modèle spécial de cloche retourné. On le fait sonner avec un maillet. On retrouve ces bols dans plusieurs pays dont le Népal où il est fabriqué en grande quantité. En effet, il existe plusieurs ateliers de fabrication de bols chantants au Népal. En visitant l'un de ces ateliers, vous aurez un aperçu du processus de fabrication de ces bols. Pour procéder à la fabrication, les artisans travaillent en équipe. Dans l'atelier, se trouve un four et plusieurs autres matériaux pour le travail comme le marteau, des pinces, etc. Il faut souligner que les artisans contemporains ont maintenu la tradition depuis leurs ancêtres. Pour la fabrication, les artisans font preuve de patience, de rapidité et de précision. Chaque artisan à une parfaite maîtrise du marteau. Pour commencer, un groupe de personne se charge de fondre les métaux dans du feu. Avant d'être fondus, les métaux sont d'abord brisés en petits morceaux à l'aide d'un broyeur. Un ouvrier se sert ensuite de pinces, sort les métaux fondus pour les mettre à l'intérieur d'un moule. Quelques autres ouvriers n'attendent pas longtemps pour se mettre à donner des coups de marteau au moule. L'objectif est de rendre les bordures plates. Le moule est ensuite remis au feu avant que de nouveaux coups de marteau ne soient encore appliqués. L'exercice dure des heures. C'est à travers le son que produit le matériel que les ouvriers décident de le remettre au feu ou non. Le travail nécessite une forte concentration dans une certaine méditation. Une fois que le bol est obtenu, c'est un autre travail qui reprend. Le bol obtenu est rendu pur pour éliminer tout ce qu'il y de visqueux. Il est ensuite rendu bien lisse. Le travail jusqu'à ce niveau dure entre 5 et 6 heures. Avec une cire, chaque bol est gravé avant d'être immergé dans de l'acide. Cela permet d'accrocher les gravures. Cette deuxième partie du processus peut durer 2 longues heures. Au final il faut prévoir à peu près 8 heures de travail. Le fait que le bol soit fabriqué manuellement fait de lui une pièce unique. C'est ce qui explique le fait qu'il y ait différents types de bols. Les éléments indispensables pour la fabrication du bol chantant La fabrication du bol chantant nécessite l'utilisation de plusieurs métaux. La tradition exige que l'alliage utilisé soit composé de sept différents métaux. Les sept métaux sont censés correspondre aux sept chakras. D'après ce qu'on dit, c'est cette correspondance qui confère au bol tibétain ses vertus thérapeutiques. Les sept métaux sont les suivants l’or, l’argent, le mercure, le cuivre, le fer, l’étain et le plomb. Ces métaux correspondent respectivement aux éléments suivants Soleil, Lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. Si vous souhaitez voir comment se fabrique le bol chantant tibétain, suivez la vidéo de ce lien
Les attributs utilisés dans les représentations artistiques — statues, peintures — permettent de remonter à l’identité et l’objet de la vénération des quatre statues des évangélistes, comme celles d’apôtres ou de saints, on en trouve partout, enchâssées dans l’architecture d’un édifice ou figurant sur une représentation artistique. Toutes ces statues et représentations sont le signe d’une vénération particulière liée à une époque, à un événement, ou au désir des fidèles de rendre hommage et perpétuer le souvenir de leurs saints et martyrs, de pouvoir compter sur leur intercession auprès de Dieu en priant à leurs évangélistes peuvent être représentés ensemble sous forme allégorique Tétramorphe, ou accompagnées d’attributs pour faciliter leur identification les uns des autres – un objet, l’animal, une plante – qui les caractérise, créant de vrais lien entre les fidèles et les œuvres d’ TétramorpheLe Tétramorphe est la réunion des quatre attributs des évangélistes en une seule figure. Les animaux qui y sont choisis pour représenter Matthieu, Marc. Luc et Jean sont les quatre animaux ailés tirant le char de la vision d’Ezéchiel Ez 1, 1-14 et cités dans l’apocalypse par saint Jean. Chacun symbolise un épisode de la vie du Christ Matthieu est représenté par l’homme ailé parce qu’il ouvre son évangile par la généalogie humaine du Christ. C’est le symbole de l’ est représenté par le lion souvent ailé — censé dormir les yeux ouverts — parce qu’il commence son Évangile en parlant d’un cri dans le désert. C’est le symbole de la est représenté par le taureau – signe de sacrifice — parce qu’aux premiers versets de son Évangile, il commence à parler de Zacharie offrant un sacrifice à Dieu. Il représente la est représenté par un aigle — parce que son Évangile évoque immédiatement le ciel et la divinité. C’est le symbole de l’ attributs des évangélistes dans l’iconographie chrétienneEt voici les attributs des évangélistes qui permettent de les distinguer dans l’iconographie chrétienne. Il peut y en avoir deux dans une même représentation, ce qui facilite leur identification dans le cas d’une peinture ou d’une statue détériorée ou difficile à On le voit souvent avec la lance ou l’épée, les instruments de son supplice, l’ange représente sa figure d’Évangéliste. Il est aussi représenté avec une hache ou avec une bourse ou une balance qui représente le Il est représenté aux côtés d’un lion ; et parfois coiffé d’un turban pour avoir évangélisé l’ Il est représenté avec un bœuf ou un taureau en référence à sa force au travail écrivain, médecin….Jean Il est représenté avec un chaudron d’eau bouillante son supplice dont il est sorti sain et sauf, ou portant un calice d’où sort une tête de serpent, en référence à un miracle après avoir été sommé de boire une coupe jean avec son calice par El Greco.
Vous avez pour projet de vous acheter très prochainement un Bol Tibétain ou vous en possédez déjà un ? Vous souhaitez savoir s'il est possible de Reconnaitre un Bol Chantant Véritable d'un autre qui aura été imité ? Quels sont les critères pour arriver à déterminer si cet Instrument de Musique aux origines asiatiques est un Vrai ? Est-ce que finalement la provenance du Bol Chantant Tibétain a une incidence sur les bénéfices qu'il produit ? Cela fait maintenant plus de 5 ans que je suis totalement passionnée par les origines et l'histoire des Bols Tibétains. Je me suis largement informée sur l'évolution des techniques de fabrication qui ont beaucoup évolué pendant ces dernières années. Ainsi, j'aurais facilement la capacité de vous informer pour arriver à Déceler si le Bol Chantant présent devant vous est Véritable ou non. Le Véritable Bol Tibétain, qui est un objet très ancien, peut être Reconnu d'une contrefaçon grâce aux indices laissés par la méthode de fabrication, à son design et sa couleur, à son état d'usure général, mais également par rapport à son prix. Après avoir parcouru l’intégralité de cet article, vous apprendrez enfin Comment définir un Vrai Bol Tibétain Les différentes techniques pour Reconnaitre un Bol Chantant Véritable Si un Bol traditionnel est plus efficace qu'une contrefaçon Où acheter un Instrument Original Donc, vous serez à même d’identifier si l'objet que vous comptez vous offrir ou celui que vous possédez déjà et un Bol Tibétain Véritable ou non. Vous pourrez par ailleurs conseiller vos connaissances qui voudraient se lancer à la découverte de ce fabuleux Instrument. Regardons dès à présent comment faire pour Constater l'Authenticité d'un Bol Chantant. Qu'est-ce qu'un Vrai Bol Tibétain ? La question mérite en effet d'être posée. Quels sont les éléments qui permettent de dire si un Bol Tibétain est Véritable ou non ? Est-ce qu'il faut prendre en compte la méthode de fabrication qui se doit d'être martelée à la main ? Faut-il que l'Instrument soit absolument constitué du fameux alliage de 7 métaux dont les vertus thérapeutiques seraient prodigieuses ? Ou encore est-ce que la zone géographique dans laquelle le Bol Chantant a été conçu rentre en ligne de compte ? Dans ce cas, faut-il se limiter seulement au Tibet, qui fait partie de la République populaire de Chine, ou bien peut-on accepter que certains Bols soient réalisés dans la chaine Himalayenne, en débordant donc sur l'Inde, le Népal, voire le Bhoutan ? En réalité, il s'avère qu'il n'existe pas de cahier des charges précis qui Détermine si un Bol Tibétain est Authentique ou non. Ainsi, cela va dépendre totalement de votre sensibilité en la matière. Des spécialistes affirment que seuls les Instruments âgés de 50 à 60 ans peuvent être Véritables, car ils ont été fabriqués à une époque où les occidentaux ne s'étaient pas encore vraiment intéressés sur ces Bols. Par conséquent, leur fabrication restait traditionnelle, alors qu'après cette période, il y a eu une industrialisation croissante pour répondre à la demande toujours plus forte. Le problème étant que les Bols de plus de 50 ans restent très rares et onéreux. D'autres personnes pensent que si le Bol Chantant est fabriqué selon la technique du martelage au Tibet, il devient Véritable, et ce, peu importe le nombre de métaux. Enfin, certains sont convaincus que seuls les Bols Tibétains en 7 métaux peuvent être considérés comme Vrais. Il est donc facile de s'apercevoir que la question est loin d'être simple à répondre. Pour la suite de cet article, nous allons partir du principe que le Bol Chantant Véritable est celui qui se rapproche le plus de ceux qui étaient utilisés autrefois selon les recherches historiques qui ont été réalisées à ce sujet. Toutefois, ce n'est pas parce qu'un Bol ne rentre pas dans cette catégorie qu'il s'agit forcément d'un faux ou d'un mauvais objet. Dans cette hypothèse, cela signifie seulement qu'il a été conçu selon une méthode moins traditionnelle. Comment Savoir si un Bol Chantant est Véritable ? Maintenant que nous avons bien cerné ce qu'est un Bol Chantant Véritable, regardons tout de suite chaque critère qui vous permettra de le Reconnaitre par rapport à un autre modèle moins traditionnel. Reconnaitre un Vrai Bol Chantant Tibétain grâce à sa méthode de fabrication Le premier des critères évidents qui vous permettra de Savoir si un Bol Tibétain est Véritable ou non concerne sa méthode de fabrication. À l'origine, ces Instruments sont réalisés à l'aide d'une technique appelée martelage. Elle nécessite la présence de 3 ouvriers et d'un contremaitre. Les ouvriers vont venir frapper dans un rythme régulier un disque de métal chauffé, appelé aussi galette, qui sera régulièrement pivoté par le contremaitre pour changer l'angle de frappe. Vous pouvez observer un exemple de cette technique dans la vidéo ci-dessous Il s'avère que cette technique de fabrication ne permet pas d'avoir un Bol Tibétain régulier et totalement lisse. En effet, tous les Bols Chantants antiques présentent des petites traces de martelage. Or, afin de produire ces Instruments à la chaîne, il existe des exemplaires qui sont moulés. C'est-à -dire que du métal en fusion est injecté dans un moule, ce qui est beaucoup plus rapide et facile à réaliser que ce fastidieux travail de martelage à la main. Les Bols moulés sont eux parfaitement lisses, contrairement à ceux forgés de façon traditionnelle. En conséquence, si vous êtes à la recherche d'un Bol Tibétain Authentique, il convient de préférer un exemplaire qui présente quelques légers défauts dans sa surface, laissant présager qu'il a été plutôt martelé que moulé. Découvrir si un Bol Tibétain est Véridique à l'aide de son origine Les recherches historiques en matière de Bols Tibétains font état que cet objet a été retrouvé principalement sur toute la chaine de montagne Himalayenne, mais également dans les régions limitrophes à forte influence bouddhistes. Ainsi, dans le cas où vous avez la possibilité de connaitre le lieu de fabrication de votre Bol Chantant, il convient que ce dernier provienne de Chine le Tibet étant officiellement une province chinoise depuis 1950, du Népal, du Bhoutan ou de l'Inde. Dans l'éventualité où l'Instrument provient d'un autre de ces pays, il ne s'agit vraisemblablement pas d'un Bol Tibétain Véritable. Constater qu'un Bol Chantant est faux en regardant son design Les Bols Chantants anciens et traditionnels ont tous une grande similarité quant à leur design. Aucun ne comporte des gravures avec des dessins évolués ou des mantras. Il peut parfois y avoir une inscription simple qui aura été gravée directement sur le Bol et qui peut indiquer le nom de son propriétaire ou celui d'une divinité, voire une courte prière. Or, il est très fréquent de rencontrer des Bols Tibétains richement décorés sur les parois intérieures et / ou extérieures. Ces gravures, qui sont réalisées à l'aide du procédé dit de l'eau-forte avec de l'acide nitrique, s'avèrent être, certes, très jolies et témoignent d'un certain savoir-faire, mais ne sont absolument pas traditionnelles. Elles ont été ajoutées simplement pour ajouter du charme au Bol Chantant pour augmenter l'aspect culturel et ethnique. Même si personnellement j'adore le rendu visuel de ces gravures, dans l'hypothèse où vous êtes à la recherche d'un Vrai Bol Tibétain traditionnel, vous devriez vous orienter vers un Instrument simple et sans fioriture. Analyser la composition afin de repérer une éventuelle contrefaçon Plusieurs études scientifiques se sont penchées sur la composition originelle des Bols Tibétains. Si la croyance populaire laisse penser qu'un alliage de 7 métaux a toujours été utilisé, ce n'est absolument pas le cas. En réalité, les premiers Bols Chantants ont été conçus à partir de bronze, à savoir un mélange de cuivre et d'étain, accompagné lors de rares cas par du fer. Cet important détail historique est développé dans notre article dédié à la composition des Bols Tibétains. Le mythe autour des 7 métaux a donc été développé lorsque les occidentaux se sont largement intéressés à ces curieux objets à partir des années 1960. En conséquence, posséder un Bol Tibétain constitué de seulement 2 métaux pour obtenir un alliage de bronze n'est pas à considérer comme un facteur permettant de Savoir si un Bol Tibétain est Véritable. Surtout que, lorsque d'autres métaux sont ajoutés, ils y sont en quantité vraiment infime, à savoir moins de 1%. Par contre, il existe aujourd'hui certains Bols Chantants qui sont produits à partir de laiton, qui est un alliage composé de cuivre et de zinc. Et ce dernier métal n'a jamais été utilisé pour la conception traditionnelle de cet Instrument de Musique. Ainsi, si votre Bol Tibétain est en laiton, il ne peut pas être considéré comme Authentique. Pour différencier le bronze du laiton, fiez-vous à la couleur du métal. Le laiton a un aspect jaune, doré, voire argenté, alors que le bronze tend beaucoup plus vers le marron. Comparer les prix pour Déceler les Vrais Instruments Le prix n'est dans l'absolu pas un élément qui vous permettra de Reconnaitre un Vrai Bol Tibétain, car ils peuvent être augmentés artificiellement par des individus peu scrupuleux qui souhaitent profiter de la naïveté des acheteurs mal informés. Toutefois, ce qui est certain, c'est qu'un Bol Tibétain premier prix, aux alentours de 30 €, ne pourra pas être un Instrument martelé à la main de façon traditionnelle. Il s'agira immanquablement d'un modèle moulé qui ne rentre pas vraiment dans le cadre d'un Véritable Bol Chantant Tibétain. Il s'agit donc d'un élément à prendre en considération dans le choix de votre Instrument. Identifier un réel Bol Tibétain au moyen de son état d'usure Si votre objectif est de vous procurer un Authentique Bol Tibétain ancien, il vous faudra inévitablement vous pencher sur son état d'usure général. Le Bol aura alors des traces de manipulation, une patine qui correspond au vieillissement naturel du métal, ou encore des fissures qui seront souvent présentes à l'intérieur de l'Instrument. Attention cependant, car certains vendeurs plongent volontairement le Bol Tibétain dans un bain d'acide pour lui donner un aspect vieilli. Ainsi, si vous avez l'opportunité de vous offrir un Vrai Bol Tibétain antique, ouvrez l’œil pour observer ses moindres détails. Écouter les sonorités du Bol Chantant pour déterminer s'il s'agit d'un Original Il est vrai pour les connaisseurs qu'il est possible de Reconnaitre un Véritable Bol Tibétain en écoutant les sons qu'il produit. En effet, les sonorités doivent être profondes et comporter des harmoniques riches. Toutefois, il faut une solide expérience en la matière et avoir eu l'opportunité d'entendre plusieurs dizaines, voire centaines de Bols différents pour être mesure de faire la distinction entre Vrais et faux juste à l'oreille. Il est aussi possible d'utiliser un analyseur de spectre sonore. Donc, pour un novice, il sera assez difficile de prendre ce critère en considération et il reste plutôt conseillé de se focaliser sur les autres signes que nous avons précédemment évoqués. D'autant qu'il faut absolument avoir le Bol Chantant sous la main afin d'être en mesure de le faire chanter, un enregistrement pour l'entendre à distance n'étant pas suffisant pour percevoir la réelle qualité sonore de l'Instrument. Les Bols Tibétains artisanaux sont-ils plus utiles que ceux fabriqués industriellement ? Les Bols Tibétains recèlent de nombreux avantages qui ont été validés par quelques études scientifiques. Ce sujet est largement abordé dans notre guide sur les Vertus et Bienfaits des Bols Chantants. Il est souvent avancé que les Véritables Bols sont ceux qui fournissent le plus de bénéfices. D'une part, comme nous l'avons vu, il est parfois difficile de bien définir ce qu'est un Vrai Bol Tibétain. D'autre part, une étude scientifique a mis l'accent sur le fait que des bienfaits ont été obtenus à l'aide de Bol en cristal de quartz qui sont loin d'être traditionnels. Enfin, de par mon expérience personnelle, j'ai toujours réussi à bénéficier des avantages de la méditation avec tous les types de Bols Chantants. Par conséquent, si votre objectif premier dans l'acquisition d'un Bol Tibétain est le bien-être, l'état des recherches actuelles en la matière démontre qu'il n'est pas forcément nécessaire d'investir une somme colossale afin de se procurer absolument un Bol Tibétain Original et traditionnel. Vous pouvez largement profiter des Bienfaits de cet Instrument, dans l'hypothèse où vous savez comment l'utiliser pour soigner, avec un modèle moins cher qui sera aussi considéré comme moins Authentique. Il est donc conseillé de se focaliser sur les différentes techniques, plutôt que sur la supposée meilleure efficacité d'un Bol Véritable. Est-ce qu'un organisme certifie l'Authenticité de cet Instrument de Musique ? Malheureusement non. Il n'existe actuellement aucun organisme ou institution qui vérifie les conditions selon lesquelles sont fabriqués les Bols Tibétains ainsi que leur composition réelle. Dès lors, il faut qu'un lien de confiance s'établisse entre la personne qui souhaite acquérir un Bol Chantant et le professionnel qui va le céder. Vous pouvez néanmoins vous aider du présent article pour vous donner une bonne idée de l'Authenticité de l'Instrument qui vous est présenté. Où peut-on Acheter un Véritable Bol Chantant Tibétain ? La méthode la plus sûre pour être certain de posséder un Véritable Bol Tibétain restera toujours de se rendre dans cette région de l'Himalaya afin de visiter un atelier pour contrôler les méthodes de fabrication. Et même dans cette situation, vous ne pourrez jamais être certain que la galette de métal utilisée pour la conception de l'Instrument comporte bien les 7 métaux attendus. Dorénavant, vous disposez de toutes les connaissances utiles dans le but de Reconnaitre un Vrai Bol Tibétain, ce qui vous facilitera la tâche. Cependant, se transporter en personne au Tibet pour sélectionner un Instrument est loin d'être abordable pour tous et pas forcément très économique, ni écologique d'ailleurs. Pour répondre à cette problématique d'Authenticité s'agissant des Bols Chantants, la société Instruments du Monde propose des modèles d'Instruments en 7 métaux réalisés selon les anciennes techniques de fabrication. Cela vous garantira d'avoir un Bol Tibétain qui se rapproche le plus possible des exemplaires Originaux. Prenez-vous tout de suite ce Bol Tibétain Véritable en cliquant sur l'image ci-dessous Le Bol Tibétain est un Instrument qui coûte relativement cher et il demeure important d'en prendre soin pour le conserver le plus longtemps possible. Ainsi, prenez connaissance de notre article dédié au nettoyage et à l'entretien du Bol Chantant. Vous connaitrez alors toutes les astuces pour éviter que votre Bol ne rouille ou soit dégradé avec le temps.
C'EST un témoignage exceptionnel qui vient de nous parvenir. Un Français qui connaît bien le Tibet rentre d’un long périple à Lhassa et dans les régions tibétaines rattachées à différentes provinces chinoises. Il raconte le Tibet neuf mois après la révolte de Lhassa. Loin de se relâcher, la répression chinoise semble s’être installée dans un train-train de brutalité aveugle. Une occupation militaire écrasante. Un flicage policier constant. Des arrestations arbitraires. Des monastères vidés. Des moines et des nonnes harcelés. Des nomades sédentarisés de force. Des jeunes citadins disparaissant sans laisser de traces. Des tortures abjectes. Bref, une volonté évidente de régler l’agitation tibétaine par la terreur. Carlo Blanco est un pseudonyme. Il a choisi de masquer son nom afin de ne pas mettre en danger les personnes qu’il a rencontrées. Il faut lire Carlo Blanco, pour ne pas oublier la souffrance quotidienne des Tibétains. Ursula Gauthier Tibet, Décembre 2008 Les émeutes qui ont secoué le Tibet en mars et les jeux olympiques de Pékin sont déjà loin. Pourtant, dès mon atterrissage à Chengdu capitale de la province chinoise du Sichuan qui englobe une partie du Tibet historique, les amis chinois qui travaillent dans l’industrie du tourisme me racontent comment untel n'a pu aller plus loin que Kanding l'ancienne frontière entre la Chine et le Plateau tibétain, comment la chambre de tel autre a été fouillée par la police. Ils me supplient de faire attention, car eux-mêmes ont souvent à répondre des activités de leurs clients auprès du PSB Public Security Bureau – Bureau de Sécurité Publique. "Surtout fais attention dans ta chambre d’hôtel, il y a très souvent des micros cachés", me disent-ils en vérifiant que toutes les ampoules sont bien au plafond c'est un endroit favori pour placer les micros. La répression à Gardzé Dans le quartier tibétain de Chengdu, je retrouve une amie tibétaine de Gartzé préfecture tibétaine de la province du Sichuan. Elle a vécu quelques années en Inde et depuis a bien du mal à s'insérer dans la société. N'ayant pas suivi le curriculum d'anglais dans les universités chinoises, elle ne pourra jamais avoir un poste d'enseignante dans une école. De plus, cette année, les agences de voyage ne sont plus autorisées à employer des guides qui sont allés en Inde. Elle me raconte ce qu elle a vécu en mars lors des manifestations qui ont secoué Gartzé comme tout le reste des localités tibétaines "Lorsque nous avons appris ce qui se passait à Lhassa et qu’il y avait eu plus de 100 personnes tuées, beaucoup de monde est sorti dans la rue. La police a tiré, il y a eu des morts, des arrestations par centaines. La police et l'armée embarquaient n'importe qui, de jour comme de nuit. Il y avait des tanks et des soldats partout dans la ville. Les prisonniers étaient sauvagement tabassés, beaucoup ont dû être hospitalisés, certains sont devenus aveugles. Beaucoup de gens ont simplement disparu, et on n'a toujours pas de nouvelles d'eux. Ensuite des nonnes du monastère de Tongkor sont venues en groupe pour demander à la police de libérer les prisonniers, mais elles ont à leur tour été arrêtées, battues et torturées. Quelques-unes ont été libérées mais beaucoup sont encore en prison. Des renforts militaires en grand nombre sont bientôt arrivés. Les camps militaires se sont multipliés partout en ville et même tout près du monastère". Un moine me dit à quel point il avait eu peur. Il devait traverser la ville en voiture pour aller vers le nord. Il a été arrêté à un barrage militaire. Après un long moment d'angoisse, les soldats l’ont laissé passer. Il a traversé une véritable foule de militaires anti-émeutes, armés jusqu'aux dents. Il me raconte aussi que la police passe plusieurs fois par semaine dans les monastères pour interroger les moines à maintes reprises et que tout le monde a peur. L'inquiétude règne dans les monastères, surtout dans ceux où sont tenues des séances de rééducation, car les moines sont alors contraints de vilipender le Dalaï-Lama. Bien des moines et nonnes sont expulsés de leur monastère. Alors une vie d'errance commence pour eux. On leur a retiré leur carte d'identité et de ce fait ils ne sont plus acceptés dans les hôtels, ils ne peuvent plus acheter un billet de train ou une recharge de téléphone portable. Je suis surpris de voir ces amis de longue date hésiter à me donner trop de détails, même dans l'intimité. Le risque de représailles est si grand ! Tous me confirment que le nombre de disparitions est alarmant. C'est le drame de nombreuses familles. Des amis tibétains reviennent d'un voyage ils travaillent pour une agence de tourisme et sont allés faire de la publicité pour le Tibet dans diverses provinces chinoises. Au retour, leurs bagages ont été soigneusement inspectés à l'aéroport de Chengdu, mais pas ceux de leurs collègues chinois il est spécifiquement indiqué sur leur passeport qu'ils sont Tibétains. Tout Tibétain est par essence suspect. Je pars ensuite vers Xining capitale de la province chinoise du Qinghai peuplée en majorité de Tibétains où je rencontre des étudiants tibétains. Leurs études sont très coûteuses pour leurs familles de nomades et de fermiers. Les familles s'endettent, tout en s'inquiétant car elles savent que nombre d'étudiants ne pourront pas trouver de travail. En effet, leur niveau de chinois n'est pas aussi bon que celui des Chinois Han et la compétition pour obtenir des postes de fonctionnaire sera très dure. Le grand lama de Repkong tabassé en pleine rue Je pars à Repkong préfecture tibétaine de la province du Qinghai. L'autoroute inaugurée l'an dernier est impressionnante mais elle est déjà truffée de nids de poule ! Je fais un tour dans le monastère, ou les pèlerins sont comme d'habitude occupés à faire tourner les énormes moulins à prières qui entourent les sanctuaires, ou à faire des prosternations devant les statues colossales. Des amis me racontent comment les émeutes ont commencé à Repkong, avant même celles de Lhassa "C'était un soir d'hiver bien froid en mars, le jour des grandes offrandes de fumée odoriférantes de genévrier, nous étions très nombreux à déambuler dans les rues. Il y a eu une rixe entre un Tibétain un peu saoul et un commerçant musulman qui lui vendait un ballon en plastique. Le Tibétain a fait éclater le ballon avec sa cigarette ! Ils se sont mis à se battre. Puis d'autres Tibétains se sont mis à taper sur les Musulmans qui étaient autour. La police est vite arrivée et a embarqué tout le monde. Le lendemain, à nouveau, grand rassemblement de Tibétains dans les rues, cette fois pour le jour des danses sacrées du monastère. La police était très nombreuse et cela nous a énervés, les bagarres ont commencé avec des pierres, des coups de bâton et des centaines d'arrestations. Les gens étaient embarqués en masse, et détenus dans n'importe quelle caserne où ils étaient interrogés, battus, et puis pour la plupart relâchés assez vite, mais certains ont disparu. En fait comme les moines avaient refusé de participer à la fête des danses sacrées ce jour là , la police en a arrêté un grand nombre et puis en a tabassé beaucoup. Toute la population était choquée en voyant des jeunes moines être sauvagement battus, sans aucune raison. Finalement le grand lama de Repkong, un homme âgé et très respecté – y compris par ses nombreux des disciples chinois –, a pris une longue écharpe de cérémonie khata et est descendu dans la rue pour parler à la police, espérant faire la paix. Au lieu de quoi, en pleine rue, il s'est fait battre comme plâtre, et a dû être transporté d'urgence à l'hôpital de Xining avec les membres cassés. Prévenus en hâte, ses disciples chinois – de hautes personnalités dit-on – se sont rendus à son chevet et grâce a eux, le lama et quelques moines ont pu avoir un sort plus clément. Une quantité incroyable de soldats a inondé la ville, entourant de sentinelles armées toutes les collines. Nuit et jour, la ville était encerclée. Les professeurs d'écoles, ainsi que tous les fonctionnaires, ont dû monter la garde et espionner leurs voisins. Ils étaient obligés de noter les allées et venues des uns et des autres. Seuls les instituteurs des petits villages avoisinants ont eu la possibilité de continuer leur travail d'enseignant". Maintenant, la ville semble revenue au calme, mais il suffit de faire le tour du monastère pour voir que les moines ont peur de parler, même de vous sourire. Il y a des caméras ici et là , des appartements réquisitionnés pour loger des policiers en civil qui observent depuis les fenêtres, des indicateurs partout. Les cris des soldats s'élèvent régulièrement, comme des aboiements de chiens énervés. Voyant la situation, j'annonce que je ne resterai que quelques jours. Soulagés, mes amis m'en remercient. Cette année, une nouvelle réglementation interdit aux écoles et autres organismes gouvernementaux de recevoir de l’argent de l’étranger. La plupart des ONG sont en attente. Certaines, particulièrement à Lhassa, ont été purement et simplement expulsées. La police n’arrive pas à lire les mails en français et coupe le téléphone Je retourne ensuite à Xining, où, de l’appartement de mes amis, j'envoie un email en français, un message très neutre visant simplement à dire où je suis. Peu après, mes amis remarquent que la ligne de téléphone ainsi que la connexion Internet ont été soudainement coupées. Etonnés, ils vont au bureau des téléphones. On finit par leur dire que la police n'arrivant pas à lire le français, on lui avait purement et simplement coupé la ligne ! Plus tard, à Lhassa, j'entends parler d’une traductrice chinoise qui est appelée par la police à chaque fois qu’il y a des mails en français... En fait, plusieurs amis ont maintes fois essayé, en vain, de m'appeler de l’étranger sur mon téléphone portable qui marchait pourtant localement. Au moment des événements de mars, les médias ont abondamment parlé des milliers de manifestants au monastère de Labrang en Amdo une partie du Tibet historique rattachée à la province chinoise du Gansu. Sur place, il est difficile de savoir combien de prisonniers ont été libérés, je n'arrive pas à avoir de détails. J'apprends qu'il n'est possible d'entrer dans le monastère que si on montre des papiers d'identité. Il en est de même à Kumbum, le plus grand monastère du Qinghai. Les moines sont sous haute surveillance. Le train pour Lhassa Je prends le train pour aller à Lhassa, j'ai obtenu sans problème un permis de 10 jours en touriste individuel pour la Région autonome du Tibet, mais le nombre des lieux où j’ai la permission d'aller est réduit aux villes qui se trouvent sur la route du retour vers le Népal. Je suis seule dans le compartiment jusqu'à Golmud. Là , à trois heures du matin, un Chinois entre et s'installe. Je remarque qu'il porte autour du cou un rosaire et je repère aussi que son téléphone affiche des images de bouddhas chinois. Au lever du jour, nous passons les cols les plus hauts dans la neige, mais comme le train est pressurisé, comme un avion, aucun mal de crâne n'est à craindre à cause de l'altitude. Heureusement les cigarettes sont interdites, sauf dans les toilettes ! Ce qui est bizarre, c'est d’être entouré de neige et d'être dans un compartiment surchauffé. Les femmes dehors lavent leur linge dans un ruisseau glacé. En imagination, je vois passer sur ces rails des montagnes de minerais et le bois de forêts entières, emmenés vers la Chine en dépit des règlements existants. Même les scientifiques chinois ont décrit le Tibet comme le troisième pôle » et ont montré qu'il fondait quatre fois plus vite que l'Arctique et l'Antarctique. Ce chemin de fer véhicule des milliers de colons chinois, ainsi que des troupes, des cargaisons d'armes, de l'artillerie lourde qui seront acheminés jusqu'aux frontières indienne et népalaise. Nous passons par Nakchu. La taille des magasins et des hangars me laisse perplexe. Sont-ils en train de construire, comme je l'ai entendu dire, des abattoirs pour les milliers de yacks que le gouvernement chinois a prévu d’abattre selon leur plan de sédentarisation des nomades ? Actuellement, le système millénaire des nomades est gravement menacé par les nouvelles politiques. Ils doivent quitter leurs terres, vendre à bas prix leurs animaux et sont forcés d'habiter dans de vieilles prisons ou des lotissements inappropriés à leur culture. Ils n'ont aucune expérience du commerce ni de l'agriculture, et se retrouvent extrêmement malheureux et démunis devant un poste de télévision dont les programmes ne leur parlent que de rêves qu'ils ne pourront jamais vivre. Essayer de discuter ou de s'opposer aux ordres du gouvernement est toujours remercié par une arrestation, la prison, la torture et des amendes. Nakchu a tellement changé que j'ai du mal à retrouver mes repères qui ne datent pourtant que de deux ans. Le Chinois qui dort à côté de moi voyage avec un tout petit sac. Il n'a pas d'appareil de photo, juste son téléphone qui sonne assez souvent. Je découvre qu'il a en fait une dizaine d'amis dans le wagon et qu'ils ne cessent de s’appeler pour admirer le paysage "Eh, regardez à droite, le Mont Nyenchen Tangla ! Le lac Nam Tso!" Ils semblent bien connaître ces lieux sacrés où les touristes Chinois déferlent en bus à une fréquence étourdissante pendant les mois d'été. Lorsqu’enfin nous passons sur rainbow bridge », le "pont de l'arc-en-ciel", au-dessus de la rivière Kyichu, nous voyons clairement le sublime Potala. Le groupe d’amis chinois sont déjà tous ensemble, prêts à descendre, et disparaissent en me laissant perplexe. Quel est le but de leur expédition ? "S’il te plaît, ne fais aucune photo de militaire…" La gare est un bâtiment typiquement communiste, rouge et lourd. Actuellement, seule la ligne Chine-Golmud-Lhassa est ouverte, mais au vu de la taille immense de l'édifice, tout porte à imaginer que beaucoup d'autres lignes de chemin de fer vont bientôt être construites. Personne n'a le droit de venir chercher les passagers dans la gare, les taxis attendent bien loin. Un ami m'accueille. Il est sous le choc il n'avait pas pris ses papiers d’identité et sa voiture a failli être confisquée. Par chance, le policier était, comme lui, un Khampa Tibétains originaires du Kham, partie orientale du Tibet historique aujourd’hui partagée entre la et le Sichuan limitrophe. Il a téléphoné au bureau où mon ami travaille pour vérifier son identité, et l'a finalement laissé partir. L'entraide entre Tibétains est bien là ! Ouf ! Je découvre de nouvelles autoroutes et des périphériques menant à Lhassa. Seule, je me serais perdue. Pourtant je connais Lhassa depuis 22 ans. A cette époque, les moutons passaient en troupeaux à travers la ville et il était très difficile de trouver la moindre voiture pour aller de la station de bus à l’hôtel. Les bagages étaient transportés par voitures à bras! Mon ami me dit sérieusement "S'il te plaît, ne prends aucune photo de l'armée ou de la police, j'ai peur !" Je comprends que même si elle n’est pas impliquée, tout ce que je fais peut lui être reproché…. Nous nous retrouvons dans ma chambre d’hôtel, bientôt rejoints par un autre ami qui est professeur d'école. Il me montre son téléphone portable dont il a retiré la batterie et me demande de faire la même chose. L'éteindre ne suffit pas car la police peut se servir de nos portables comme micro et écouter toutes nos conversations. Je m'empresse de l'imiter et il me raconte combien tout est lu, écouté. Il y a des centres d'espionnage multiples, pour tous les dialectes tibétains et quelques langues étrangères. Le pauvre ! Il doit aller plusieurs fois par semaine écouter des séances de rééducation patriotique et répondre à toutes sortes de questions. Tous les directeurs d'école sont tenus d’y assister et apprendre par coeur des louanges du gouvernement communiste, critiquer le gouvernement tibétain en exil et le système féodal du passé mené par le Dalaï-lama. Ils doivent aussi mémoriser le détail de tout ce que les Chinois ont apporté au Tibet sur le plan économique et social. Le tout est très ennuyeux et répétitif. Mais il faut être là . La société est organisée en différentes "unités de travail" qui regroupent les divers corps de métier, ainsi qu'en "comités de quartier" qui doivent se réunir régulièrement pour recevoir les instructions du gouvernement. De cette façon, tout le monde peut être bien contrôlé ! Aux premières lueurs du jour, le clairon militaire sonne et, très vite, les aboiements des militaires commencent, secs et heurtés, bientôt suivis par une voix sirupeuse cascadant une mélopée irréelle. C'est un chant de louange à la patrie. Quelques moments encore et les bruits de bottes scandés résonnent dans la rue, tchlac tchlac tchlac. Ils sont une trentaine, tous casqués et paradant, le fusil pointé vers le ciel. Certains ont des boucliers anti émeutes, d'autres des bâtons électriques et des cartouchières en bandoulière. Il y a aussi les camions militaires bâchés qui promènent des soldats en armes tout autour de la ville pour dissuader les manifestants. Les gens sont maintenant tellement habitués qu'ils les regardent à peine. Je marche vers le centre de la ville tibétaine, sur le Barkor, ou les Tibétains tournent depuis des centaines d'années autour du Jowo, fameuse statue du Bouddha de l'infinie compassion, offerte au VIIIe siècle par la princesse chinoise Wencheng à son époux le grand roi tibétain Songtsan Gampo. Tous les jours, des milliers de Tibétains tournent autour d’elle. Sur le cercle extérieur, la rue est encombrée de gens et de marchants. Sur celui du milieu, autour du temple, ils font tourner les moulins de prières. Et dans l’enceinte du temple, ils vont de chapelle en chapelle offrir du beurre fondu pour les lampes qui brûlent devant les statues. Dans le saint des saints, un moine "offre" plusieurs couches d'or, passées au pinceau sur la statue du Jowo. Devant la porte principale du temple du Jokhang, des centaines de gens se prosternent de tout leur long, encore et encore, tout au long de la journée, sans avoir l'air de remarquer les nombreux militaires qui passent en groupe de cinq au milieu d'eux. Pour moi c'est un choc. Mon cœur se serre à la vue des soldats en uniforme postés sur les toits, fusil au poing, prêts à tirer. Il y a des petites caméras partout et des grappes de policiers tibétains habillés en noir, sous des tentes publicitaires Coca-Cola. Ils sont aussi armés et arborent un téléphone portable accroché à l'épaule. Cela fait des années qu'il y a des policiers dans les rues, mais maintenant leur nombre est ahurissant. Ils ont planté leurs petites tentes tous les 20 mètres, partout, partout. En fait, ils ont plutôt l'air de s’ennuyer. Leur seul passe temps semble être de boire du thé et de se chauffer le dos au soleil. Une amie me raconte "Le gouvernement pour nous énerver a fait venir les policiers de Chamdo ville de l’est du Tibet. Nous, les gens de Lhassa, on appelle les gens de Chamdo 'enculeurs de cadavre' et eux nous appellent 'pisse partout' ! Evidemment cela n’arrange pas l’atmosphère !" En parlant avec des amis, j'apprends qu'en mars dernier, au moment des manifestations, les autorités avaient désarmé les policiers tibétains, car ils ne leur faisaient pas du tout confiance. Maintenant, certains portent une mitraillette noire qui ressemble à un jouet de luxe. Casqués, ils tournent dans le sens contraire des pèlerins, qu'ils touchent presque tant la foule est dense, sans échanger avec eux le moindre regard. Deux mondes qui partagent le même espace tout en évitant tout contact. Des spécialistes lisent une à une les lettres du Dalaï-lama C’est pour la paix que les Tibétains ne cessent de prier, en tournant autour des temples sacrés, avec constance, jour après jours, comme si de rien n’était. J’aime les suivre, et les voir se prosterner avec respect devant le Potala, la "maison blanche" du Dalaï Lama. Le billet pour entrer au Potala est relativement cher, 100 yuans environ 10 €. Ces temps-ci, peu de pèlerins y entrent, et, depuis mars, encore moins de touristes. En été 2007, 7 000 personnes le visitaient chaque jour. Il fallait réserver dix jours à l'avance. Après avoir gravi les nombreuses marches, j'arrive dans les appartements de Sa Sainteté le Dalaï-lama. La moitié de la salle est couverte de bâches, on m'explique que le gouvernement a envoyé des spécialistes qui lisent une à une toutes les lettres laissées par le Dalaï-lama. Cinquante ans après la fuite du Dalaï-lama, ils fouillent encore les lieux. Très vite, deux gardes chinois me suivent de salle en salle. Plusieurs des moines du Potala, habillés en blouse grise, me reconnaissent et m'accueillent avec de grands sourires. Au bout d’un moment les deux soldats finissent par trouver cela plutôt amusant et se mettent à sourire eux aussi. Pour ces moines, la vie est dure, ils sont surveillés en permanence par les caméras vidéos et micros. Je m'étonne qu’on ne puisse plus grimper les escaliers qui mènent à la pièce la plus sacrée, celle du Bouddha Toukdjé Chenpo de la grande compassion car, me dit un moine, on craint ici les voleurs. Il est vrai que de plus en plus ce sont des Chinois civils ou militaires qui visitent les lieux, sans montrer la moindre dévotion pour ces trésors sacrés. Lhassa est vide cet hiver. Les agences de tourisme ont fait cet été à peine 12% de leurs recettes de 2007. Et maintenant, pendant l'hiver, les pèlerins tibétains qui traditionnellement viennent de l'Amdo et du Kham, sont restés chez eux, car ils n'ont pas les papiers nécessaires pour passer les nombreux contrôles de police. Par conséquent, la plupart des hôtels ont dû fermer. Ceux qui fonctionnent encore doivent installer petites caméras de surveillance en circuit fermé, des CCTV, qui doivent enregistrer pour la police tout ce qui se passe dans le hall d'entrée et dans le restaurant. Certains hôteliers tibétains résistent encore. Mais s’ils s’entêtent à refuser de les installer, leur hôtel sera fermé. Pour les y contraindre, le soir, plusieurs militaires viennent occuper les lieux, histoire d'intimider la clientèle. Je retrouve un jeune ami qui, il y a quelques années, avait tenté plusieurs fois d'aller en Inde, mais s'était fait chaque fois arrêter en chemin, et y avait finalement renoncé. Du coup, il avait ouvert un petit restaurant à Lhassa l'an dernier. Quelques jours après les émeutes de mars, il s'est fait arrêter avec un grand nombre d'autres personnes, simplement parce qu’ils n'étaient pas de Lhassa. Ils ont été incarcérés dans la prison de Tolong et battus tous les jours avant même d'avoir été interrogés. Pour toute nourriture, un ti-momo, pain blanc à la vapeur, et pas du tout d'eau pendant plusieurs jours, ils devaient boire leur urine. Il fut relâché au bout de 15 jours. Dans son groupe, il a vu deux personnes mourir et a entendu parler d'autres morts mais ne sait pas combien. En fait nul ne connaît exactement le nombre de morts, mais il y en a eu au moins deux cents à Lhassa. Il paraît qu'il y a un champ près de Lhassa où les cadavres ont été enterrés. Neuf mois sont passés, mais rien ne semble s’être assoupli depuis avril. La police secrète comme la police en uniforme sont omniprésentes. Toutes les entrées des rues qui mènent au temple principal de Lhassa, le Jokang, sont flanquées de soldats chinois armés et casqués. Le spectacle terrifiant de gens tirés à bout portant et mourant en pleine rue a pris fin, mais ceux qui ont vu ces drames m’en parlent, secoués de sanglots. "A ce moment là , me dit un ami, absolument personne n’est sorti dans la rue pendant trois jours, tout le monde se terrait en espérant que la police ne vienne pas nous tuer à domicile, surtout la nuit, aveuglément, sans aucune raison. Nous dormions tout habillés car nous pouvions être embarqués sans même avoir le temps d’enfiler un pantalon". Il ne s’agit pas de paranoïa. La peur est bien fondée, et les enlèvements de jeunes hommes dans les rues de Lhassa sont encore nombreux. Les parents sont inquiets et vont chercher leurs grands enfants à l'école. Ils leur donnent des sandwiches pour qu’ils ne sortent pas à l'heure du déjeuner. N’importe quelle rencontre peut provoquer une arrestation, la semaine dernière, un ami guide est simplement allé rendre visite à sa cousine chez elle à Lhassa. Le lendemain, elle s'est faite arrêter et aujourd’hui, il n’a aucune idée d’où elle est. Pourtant ni l’un ni l’autre n’ont la moindre activité politique. Cette année plus que jamais, les guides qui sont allés en Inde et parlent le mieux l'anglais ont été rayés de la liste de guides officiels. Ils se retrouvent donc sans aucune possibilité de travailler ni dans le tourisme, ni dans l’enseignement. C’est terriblement injuste, car il y a quelques années, le gouvernement encourageait les exilés à revenir au Tibet en leur donnant divers avantages comme des coupons de nourriture. Cette situation est désastreuse car bien des parents ont envoyé leurs jeunes enfants en Inde, au prix d’un voyage clandestin souvent dangereux, à travers les montagnes enneigées, pour qu’ils reçoivent une éducation tibétaine, telle qu’en dispense le "Tibetan Children’s Village" de Dharamsala par exemple. Ce faisant, ils ont simplement l’espoir de créer une génération de Tibétains qui reviendra au pays en pouvant partager la culture authentique tibétaine. En fait, d'après certains rapports, 78% de la population du plateau tibétain est encore analphabète alors qu'en exil, 94 % est éduquée. Cette année la vente de cordyceps, le yartsa gungbou, "racine-chenille", utilisée pour la médecine traditionnelle chinoise, a été interdite. Dans les rues de Lhassa, quelques vendeurs continuent d’en proposer à la sauvette, mais la plupart du temps l’argent qui venait de cette manne facile à gratter sur les terres du plateau tibétain manque dans les familles, causant aux villageois comme aux nomades un déficit énorme. Les nomades qui forment à peu près 70 % de la population tibétaine sont encore plus contrôlés et obligés de rejoindre les bâtiments moroses qui leur sont alloués. Les yaks semblent avoir reçu une condamnation à mort à court terme. En fait, depuis vingt ans, tout le système millénaire des bergers nomades passe progressivement sous le contrôle des Chinois ils doivent quitter leurs pâturages, vendre à bas prix leurs animaux, sont forcés d’habiter dans de vieilles prisons désaffectées ou des lotissements inappropriés à leur culture. Le coût de la vie a terriblement augmenté cette année et la situation financière est vraiment préoccupante pour la plupart des Tibétains. Simplement survivre est une gageure pour beaucoup d’entre eux les promesses d’aides faites par le gouvernement aux paysans obligés d’arrêter de cultiver l’orge pour planter des arbres, ou aux nomades obligés d’acheter à crédit leur nouvelle maison, ne sont que paroles vides, la compensation est inadéquate. Tout le système ancestral de la paysannerie tibétaine a été disloqué, désorganisé, entraînant une véritable catastrophe économique et écologique. Certains officiels chinois commencent à le reconnaître. A vrai dire tous les Tibétains souffrent. Si par exemple ils ont un travail de cadre dans une banque, à la radio ou dans l’éducation, il leur est impossible de changer de travail et de démissionner. Ils doivent adhérer au Parti Communiste et chanter ses louanges. Quand ils résistent, ils subissent le harcèlement de leurs camarades jusqu’à ce qu’ils cèdent. Impossible pour les fonctionnaires d’obtenir un passeport. Fini le rêve d’aller en Inde pour rencontrer le Dalai Lama, même en secret. Je vais au monastère de Sera, réputé pour les débats philosophiques très animés des moines. Aujourd’hui rien ne s'y passe plus, le monastère semble hanté il n’y a plus que très peu de pèlerins et trois touristes blancs accompagnés d'un guide, au milieu des dizaines de policiers en noir, aux aguets. On trouve aussi parmi les moines quelques informateurs. Dans la chapelle de Tamdrin, trois vieux moines ridés guident la tête des pèlerins sous le pied de la statue de la déité enrobée d’écharpes de soie. L’ambiance est étonnante dans cette salle où les protecteurs grimacent d’un air terrifiant. Au premier étage une cérémonie est rythmée avec force par les tambourins d’un petit groupe de moines, presque tous très âgés. A vrai dire, ils n’ont été maintenus ici que pour offrir une façade de monastère aux pèlerins et aux touristes. Ils en sont réduits à garder les chapelles, ouvrir et fermer les portes, remplir et vider l’eau des bols d’offrande. Il leur est interdit de parler à quiconque de la réalité de la situation sur 1 200 moines, il n’y en a ici plus qu’une centaine, les autres sont en prison, peut-être à Nyintri dans le Kongpo Est du Tibet, personne ne sait vraiment ni où ils sont, ni combien sont encore vivants. Tortures barbares Les tortures qu’ils ont subies sont sans aucun doute horribles. On m’a parlé de prisonniers auxquels la famille avait apporté de la nourriture. Ils en ont été punis on leur a déboîté les épaules, détruit les cartilages des coudes, des genoux et laissés handicapés à jamais. Ils endurent aussi des séances de matraque électrique si intenses que leurs neurones peuvent disjoncter. Ils se font retirer beaucoup de sang, sont utilisés comme jouet sexuel ou comme jouet d’entraînement aux arts martiaux. Beaucoup perdent la vue, deviennent infirmes à vie. On parle de prisonniers qui ont été libérés au seul de la mort pour qu’ils aillent agoniser ailleurs. Petits ou grands, tous les monastères du plateau tibétain sont sous un contrôle très strict, soit qu’ils soient soumis à des séances de rééducation, soit que la police passe pour interroger, harasser, intimider, voler ou détruire sans vergogne. Le monastère de Drepung proche de Lhassa est désormais sous le contrôle des moines du monastère Tashi Lumpo de Shigatzé connus pour être de dociles collaborateurs des Chinois. Ganden autre grand monastère des environs de Lhassa est tout simplement fermé. Les images de milliers de soldats casqués envahissant l’hiver dernier les ermitages isolés où cent ou deux cents moines vivaient retirés sont encore vivantes dans les esprits. C'est la raison pour laquelle je n’ai pu aller nulle part dans la région de Lhassa, ni au monastère-ermitage de Trayerpa, ni à la nonnerie de Terdroum ou celle de Shuksep, ni à Samyé-Chimphou, car à chaque fois j’aurais dû demander un permis, être accompagné par un guide et, sur place, subir la surveillance des trois genres de police qui sont omniprésents. Partir dans les ermitages m’a donc paru présenter un risque pour les locaux et je me suis restreint à faire quelques koras autour du Jokang, et à tourner autour de Lhassa avec les pèlerins. Autour de la colline sacrée du Chakpori, un lama du Kham faisait graver sur des pierres tous les écrits du Bouddha, travail spectaculaire auquel beaucoup aiment participer en faisant des donations, si humbles soient-elles. Même en prenant un maximum de précautions, en évitant de parler aux amis qui me reconnaissaient dans la rue, j’étais conscient du risque que je représentais pour les gens que je croisais. J’ai donc renoncé à prolonger mon voyage et je suis rentré au bercail. Bizarrement les touristes qui partaient de Lhassa par avion cet hiver n’ont pas eu à ouvrir leurs valises à la douane. Il paraît que plusieurs touristes qui ont voulu prendre des photos de l’armée ou de la police se sont fait confisquer le film ou la carte. J’ai entendu dire qu’un touriste s’était même battu pour garder ses clichés, mais en vain. L’envie de prendre photos ou films m’a démangée plusieurs fois, surtout quand je croisais les nombreux groupes de militaires casqués qui gardent les ruelles menant au Jokhang ou au temple de Ramoche leurs boucliers sont abîmés comme s’ils avaient reçu une avalanche de pierres ! On se demande d’ailleurs pourquoi l'entrée du temple de Chidé est tellement gardée, alors qu’elle ne fait que deux mètres de large… A vrai dire, les militaires sont plutôt à plaindre quand on les entend tôt le matin tirer à qui mieux mieux sur des cibles en carton, qu’on les voit parader armés jusqu’aux dents au milieu d’une foule désarmée occupée à faire ses dévotions. C’est épouvantable d’avoir à tirer sur des êtres qui prient pour la paix. Combien de temps vont-ils encore être obligés de déambuler lourdement casqués dans les ruelles de Lhassa ? J’en ai vu qui étaient visiblement ivres le soir. Rester postés aux carrefours nuit et jour, n’est ce pas un genre de supplice ? Je ne sais pas combien ils sont payés, mais au Tibet, il fait bien trop chaud en plein soleil et bien trop froid le soir pour rester immobile pendant des heures. De plus, ils doivent rester loin de chez eux pour deux ans au moins, sans pouvoir faire la moindre remarque à leurs supérieurs. Aujourd’hui la communauté des Chinois bouddhistes à travers le monde grandit, de nombreux lamas sont invités dans les grandes villes de Chine, et nombreux sont leurs élèves qui reconstruisent les monastères au Tibet même. Les livres des lamas qui enseignent à Taiwan circulent librement dans les mégalopoles comme Pékin ou Shanghai, il est même de bon ton d’avoir un maître spirituel tibétain et de l’aider à construire des temples et à ériger des statues au Tibet. L’intelligentsia chinoise porte un vif intérêt aux sources spirituelles et culturelles qui, encore vivantes au Tibet, ont presque totalement disparu en Chine. Des Chinois fans du Karmapa J’ai vu des milliers de Chinois en Inde, à Bodh Gaya, l’an dernier devenir quasi-hystériques devant le Karmapa, comme s’il était une pop star. Certains Tibétains savent tout cela, car ils arrivent tout de même à avoir accès à la BBC ou à Radio Free Asia » par satellite TV ou par Internet. J’ai été surpris de voir que parfois les Tibétains sont très informés de ce qui se passe actuellement dans les discussions du Parlement en exil à Dharamsala. Ils parviennent même à suivre les enseignements du Dalaï-Lama en direct ! Le plateau tibétain représente presque un tiers de la superficie de la Chine. Il regorge de ressources minérales et forestières. C’est un territoire inhabité, dont les sources irriguent la quasi totalité du continent asiatique. Les Tibétains ne retirent pas les avantages de la modernisation prônée par Pékin. Le chômage va grandissant, les prix augmentent et les ressources traditionnelles, comme la culture de l’orge et les produits de l’élevage des yaks, moutons ou chèvres, ont été dramatiquement désorganisées par une politique autoritaire et brouillonne qui n’a cessé, au cours des années, de donner des ordres et des contrordres. De plus, mines et exploitations hydrauliques prolifèrent, défigurant les espaces magnifiques et accaparant les meilleures terres des Tibétains qui n’en tirent ni l’avantage d’un dédommagement financier, ni une possibilité d’emploi. Dans ces conditions, comment pourraient-ils ne pas se révolter, même si cela semble être un suicide collectif ? Certains Tibétains imaginent une autre forme de résistance, par exemple des commandos qui feraient exploser les infrastructures du train, des routes, des barrages. Mais ce serait aller à l’encontre de la vision du Dalaï-Lama et, de toute façon, la délation est telle à l’heure actuelle que tout complot serait vite découvert. Alors une autre forme de résistance apparaît les Tibétains deviennent de plus en plus végétariens. Certains lamas, répétant les conseils du Dalaï-Lama et du Karmapa, insistent sur le fait qu’il est vertueux de ne pas faire souffrir les animaux. Dans le Kham, dans l’Amdo et même à Lhassa, on voit des restaurants végétariens s’ouvrir. De plus en plus de Tibétains passent les quatre mois sacrés de l’année sans consommer une bouchée de viande, ce qui est aussi une protestation non déguisée contre les abattoirs gouvernementaux et ceux gérés par les musulmans, qui se multiplient à la faveur de la sédentarisation forcée des nomades et de la vente obligée de leurs troupeaux. Depuis 50 ans, de nombreuses manifestations à Lhassa et dans beaucoup de localités tibétaines ont été violemment réprimées. Rien ne semble à même d’améliorer la situation, et les actions en faveur des droits des Tibétains – le militantisme des Tibétains de l’exil ou celui des défenseurs des droits de l’homme, les prix et médailles décernées au Dalaï lama ou ses rencontres avec les leaders politiques du monde – semblent même empirer leur sort. Au point que le Dalaï Lama déclare parfois que "le peuple tibétain semble être condamné a mort". Mais en cette année 2008, les Tibétains ont vécu un tournant important vers la réalisation d’une identité tibétaine unifiée, au delà des divisions régionales entre le Kham, l’Amdo et le Tibet central. Quant aux Tibétains en exil, ils se sont tous ralliés à la politique de résistance non violente de Sa Sainteté le Dalaï-Lama.
La plupart des pierres naturelles sont utilisées dans la lithothérapie en raison de leurs multiples vertus. Elles permettent de traiter divers troubles aussi bien physiques que psychiques. Cela dit, pour que les soins soient efficaces, il faut se servir de vraies pierres. Mais, comment les reconnaître ? D’abord, c’est quoi une pierre naturelle ? Avant tout, il est important de définir ce qu’est une pierre naturelle. En réalité, c’est une pierre d’origine minérale ou organique. Selon les spécialistes en gemmologie, la planète Terre abrite environ 450 espèces de pierres qui ont des caractéristiques et des couleurs différentes. Elles sont classées en plusieurs catégories. En achetant chez une boutique de confiance, vous avez la garantie d’avoir les pierres énoncées. Les pierres précieuses Évidemment, ce sont des pierres naturelles de grande valeur qui possèdent des qualités exceptionnelles. Non seulement elles sont d’une beauté remarquable, mais elles sont aussi robustes. Les pierres précieuses se démarquent également par leur rareté. Ce sont les minéraux les plus utilisés dans la fabrication de bijoux haut de gamme. Les pierres précieuses regroupent le diamant, le rubis, le saphir et l’émeraude. Les pierres semi-précieuses Appelées également pierres fines, elles sont aussi très utilisées en bijouterie. Le fait qu’elles portent le titre semi précieuse » ne veut pas dire qu’elles sont de basse qualité. Transparentes, les pierres semi-précieuses sont souvent d’une grande élégance. Seulement, elles ne font pas partie des quatre gemmes mentionnées précédemment. Il existe différents types de pierres fines pour ne citer que le grenat, le jaspe, la cornaline, l’opale ou encore la perle. Les pierres ornementales Comme leur nom l’indique, ce sont des pierres décoratives. Autrement dit, elles servent surtout à confectionner des objets de décoration. Qu’est-ce qui les diffère des pierres fines ? Tout d’abord, elles ne sont pas transparentes. Elles sont généralement translucides ou opaques. Il existe également une longue liste de pierres ornementales à l’instar de l’agate, de l’hématite, du jade, de la malachite et de l’œil-de-tigre. Les pierres organiques Ce sont des pierres d’origine organique et il faut dire qu’elles sont assez fascinantes. Elles peuvent provenir des végétaux ou des animaux. A titre d’exemple, l’ambre et le mellite sont originaires de la résine de bois. En revanche, les perles et les nacres proviennent des animaux. Les pierres organiques sont souvent fragiles et friables, mais cela ne veut pas dire qu’elles sont de mauvaise qualité. Au contraire, ce sont, pour la plupart, des pierres dotées d’un charme unique. C’est quoi une pierre contrefaite ? Pour pouvoir reconnaître une vraie pierre, il faut déjà savoir ce qu’est une pierre contrefaite. Comme il a été déjà indiqué précédemment, c’est l’origine du minéral qui fait la différence. Un tour sur la pierre naturelle teintée Une pierre naturelle teintée reste une pierre naturelle. Elle a seulement subi un traitement qui permet de la rendre plus esthétique. En général, le principe est d’appliquer de la teinte de couleur sur le minéral pour améliorer sa nuance. Cette procédure n’a aucune influence sur les caractéristiques de la pierre. Cela dit, l’utilisation d’une pierre teintée n’est pas très conseillée en lithothérapie. Les pierres de synthèse Elles imitent bien les pierres naturelles et la ressemblance est vraiment trompeuse. Pourtant, elles ne possèdent aucun pouvoir. Autrement dit, elles ne sont pas bénéfiques pour l’homme. En outre, leur apparence risque de se détériorer au fil du temps. Les pierres contrefaites servent généralement à fabriquer des bijoux fantaisie. Notons qu’il existe deux sortes d’imitation. Il faut citer en premier lieu les synthèses. Fabriquées en laboratoire, les pierres de cette catégorie sont nées d’un processus industriel bien élaboré. Les fabricants utilisent des matières premières issues des vraies gemmes. Elles peuvent imiter une pierre naturelle, non seulement au niveau de l’esthétique, mais aussi de la composition. Cependant, il est toujours possible de savoir qu’elles sont fausses. En général, les inclusions de leur synthèse sont souvent visibles. Les pierres de substitut Les substituts peuvent aussi imiter une vraie gemme, mais seulement au niveau de l’apparence. Leurs fabricants utilisent d’autres matières comme du plastique, du verre, des résines ou des doublets. Pour savoir s’il s’agit d’une pierre de substitut ou d’une pierre naturelle, il y a divers indices visuels à prendre en compte. Voici justement quelques informations qui pourraient vous aider. Pierre de verre Son l’indique bien, cette pierre d’imitation est fabriquée en verre, obtenu par fusion. Comment la reconnaître ? En général, elle présente des défauts, notamment des arrêtes, des cassures conchoïdales c’est-à -dire franches, courbes et lisses à l’aspect d’un cône ou des cassures esquilleuses. En bien regardant la pierre, vous pouvez également trouver des bulles rondes ou allongées à l’intérieur de celle-ci. Outre tout cela, la pierre en verre est fragile et elle est sensible aux rayures. Elle change aussi d’apparence à l’usure. Pierre en plastique Elle est fabriquée avec de la résine ou de la plastique. En général, il est possible de reconnaître la pierre en plastique. Il suffit de l’exposer à la flamme d’un briquet. Elle va alors se fondre et dégager une odeur de plastique brûlée. Cependant, la prudence est de mise, car certaines vraies pierres ne résistent pas à la flamme. C’est le cas de l’ambre. Doublet grenat verre À première vue, un doublet grenat-verre a l’aspect d’une vraie gemme vu qu’il est si brillant. Pourtant, il reste une pierre contrefaite. En réalité, le fabricant enveloppe la lamelle de verre avec de la lamelle de grenat une pierre naturelle. Pour reconnaître le doublet grenat-verre, il faut d’abord l’observer de profil. Vous allez découvrir des bulles d’air au niveau de la zone de collage. En regardant au-dessus de la pierre, il est aussi possible de détecter une délimitation violette qui entoure la lamelle de pierre naturelle. Doublet email Cette fois, le fabricant joue sur l’effet d’optique de coloration. En effet, il applique deux lamelles incolores sur chaque côté d’une lamelle d’émail coloré. Grâce à cette technique, la pierre à l’air si authentique à l’œil nu. Il faut la regarder de près pour détecter la lamelle d’émail. Quelques conseils pour distinguer le vrai du faux Pour faire la différence entre une vraie et une fausse pierre, il faut tenir compte des divers indices mentionnés précédemment. Sachez qu’une pierre contrefaite a souvent l’air trop parfait. Vous pouvez la reconnaître par sa couleur trop vive et sa brillance. En outre, elle comporte souvent des impuretés ou des inclusions. Le prix est aussi un indice qui devrait vous mettre en garde. Mais pour être sûr de faire la différence entre une vraie et une fausse gemme, le recours à des outils de gemmologie est recommandé. Si vous n’en disposez pas, il vaut mieux faire appel à un professionnel comme un gemmologue ou bien un laboratoire de gemmologie de renom. Prendre quelques précautions lors de l’achat est aussi un moyen de ne pas tomber sur des fausses pierres. A titre d’exemple, il vaut mieux acheter la pierre chez un commerçant reconnu. Lors de l’achat d’un diamant, il faut mentionner que le vendeur doit délivrer le certificat d’un laboratoire de notoriété. Les pierres les plus concernées par la contrefaçon En général, les pierres les plus rares sont les plus concernées par la contrefaçon. Elles sont très demandées en lithothérapie à cause de leurs nombreuses vertus. Voici quelques-unes d’entre elles et les moyens d’éviter la tromperie lors de leurs achats. La Turquoise Dotée d’une magnifique couleur bleue claire, elle permet d’apaiser la colère et de développer la confiance en soi. Elle peut aussi atténuer les douleurs. Elle est souvent contrefaite et les fabricants réalisent un substitut en plastique teintée. Pour savoir si c’est de la vraie turquoise, vous pourrez donc miser sur la technique de la flamme de briquet. Si la couleur de la gemme vient à se modifier ou si elle se fond, elle est fausse. L’Opaline L’Opaline et ses bienfaits sont aussi bien connus des adeptes en lithothérapie. Lorsqu’elle est contrefaite, ses reflets sont souvent très prononcés. Notons que les fabricants se servent de plastique ou du verre traité chimiquement. De plus, il faut souligner que l’Opaline est une pierre très coûteuse. Ainsi, si son coût reste accessible, sachez qu’elle est fausse. L’Agate Pierre d’harmonie et d’équilibre, l’Agate fait aussi l’objet de nombreuses contrefaçons. Une fois de plus, la faille d’une fausse Agate est sa couleur. En effet, elle est trop parfaite. Une fausse Agate affiche une teinte très vive alors que les vraies gemmes ont une nuance plus subtile. Le Jade Excellent allié pour lutter contre les problèmes dermatologiques, le Jade est aussi très imité. Mais jusqu’à présent, les imitations sont toujours faciles à reconnaître. Il suffit de prendre deux pierres et de les frapper ensemble. Vous allez entendre un son cristallin. Le test de rayure vous permet de détecter s’il s’agit d’un vrai ou d’un faux Jade. La pierre est authentique lorsqu’elle est capable de rayer un métal ou un verre. L’Ambre Remède contre les douleurs dentaires et outil efficace pour lutter contre la dépression, l’Ambre est une pierre organique issue d’une résine d’arbre. Lorsqu’elle est fausse, elle est souvent faite avec du plastique ou du verre. Pour identifier si la gemme est vraie, il est fortement déconseillé d’utiliser la technique de la flamme. La plus adéquate, c’est de la plonger dans de l’eau. Si elle est vraie, elle devrait flotter. La Citrine Dotée de nombreuses vertus, la Citrine est souvent utilisée pour favoriser le comportement positif, optimiser la confiance en soi ou traiter des troubles de digestion en lithothérapie. Il s’agit d’une pierre rare, ce qui multiplie les risques de contrefaçon. La plupart des fausses gemmes sont des Améthystes chauffées à haute température. Pour les identifier, il vaut mieux faire appel à un expert. Le Lapis lazuli Pierre de l’honnêteté, le Lapis lazuli est réputé pour sa capacité à atténuer les migraines et les maux de tête. Il est aussi concerné par la contrefaçon vu qu’il est très demandé en lithothérapie. Les pierres contrefaites sont fabriquées avec du verre synthétique. Elles ont une couleur trop prononcée. Conclusion En résumé, pour reconnaître une vraie pierre d’une fausse, il faut bien observer son apparence. Réaliser quelques tests comme celui de la flamme de briquet ou de la rayure est aussi possible sur certaines gemmes. Recourir à l’aide d’un professionnel est aussi une bonne idée. N’hésitez pas à acheter une vraie pierre pour profiter des bienfaits de la lithothérapie, une méthode de soin pratique, efficace et sans effets acheter nos bijoux en pierres naturelles, vous pouvez consulter notre catalogue en ligne. Bracelet Énergie et Force Bracelet Protection Femme Bracelet Chance et Protection Bracelet Magnésite Bracelet Volonté Pour Maigrir Bracelet Énergie Positive Bracelet Pierre Pour le Sommeil Bracelet Fertilité Bracelet d’Ambre Artisanal
comment reconnaître un vrai bol tibétain