Cest juste aprĂšs que j'l'ai vu filer. C'Ă©tait trop magique, c'est devenu tragique. J't'ai passĂ© un coup d'fil, j'ai suivi son trajet. Ah ouais t'es un bon igo, sur la vie d'ma mĂšre. Tu vois Nousutilisons des cookies sur ce site pour gĂ©rer votre compte et amĂ©liorer votre expĂ©rience utilisateur. Nous partageons Ă©galement des informations sur l'utilisation de notre site avec nos partenaires de mĂ©dias sociaux, de publicitĂ© et d'analyse. En continuant de naviguer sur notre site, vous consentez Ă  l'installation des cookies. En savoir plus. OK. Pseudo Mot de passe. Mot de Jvoulais qu'on puisse un peu kiffer, j'voulais qu'notre vie soit fantastique. J'voulais qu'on vive pleinement, j'voulais qu'on kiffe vraiment. J'voulais seulement te voir sourire, t'entendre rire plus souvent. Cette fois ça y est, j'crois qu'j't'ai tout dit ; cette fois ça y est, j'crois qu'c'est fini. Bonla prĂ©sentation je la fais courte!!!-Morgane: (moi) 18 ans ( en vrais 13) -Claire: meilleur amie de Morgane, 18 ans ( en vrais 12)-Marine: cousine de Morgane, 18 ans ( en vrai 12)-Anne: meilleur amie de Marine, 18 ans ( en vrai 12)Sinon pour ceux qui veulent ĂȘtre prĂ©venu il laisse un com's avec leur adresse de blog.Merci!! Bonne Lecture!!!=) LeCarroussel OubliĂ© par Angelene (morgane.lemenach@wanadoo.fr) et Anne RĂ©sumĂ© : Laissez-vous entraĂźner par cette magnifique histoire, Ă©crite par deux des meil bonavant de partir:Weezie PostĂ© le 03 novembre 2002 Ă  05:23:36 ffx Ă  ce qui parais cÂŽest le pire de la sĂ©rie (jÂŽai bien dit Ă  ce qui parais!) " Ya quoi comme rpg sur bobox ? " morrowind, j Yionela Ă©crit : En face du Berthom, le mec Ă©tait seul avec sa folk.PurĂ©e la puissance, la sonoritĂ© et surtout l’interprĂ©tation Le mec un peu typĂ© punk, super sympa qui jouait un peu avec le public : Renaud, Noir DĂ©sir, Mano Negra, Louise Attaque, Brassens, Parabellum, et pas mal de truc en anglais. Le timbre de voix du mec , puis la technique il envoyait du lourd (d'ailleurs vu comme LsBqw. PARTIE 1 – À mes seize ans, le juge me dit “aujourd’hui, tu ne sors pas” »Ton enfance se dĂ©roule exclusivement Ă  Chevilly Larue ?Nan, je suis nĂ© dans le vingtiĂšme. Mais j’ai grandi Ă  Chevilly. À cinq ans, je vais Ă  Chevilly. Quinze ans de vie, c’est long Ă  raconterÇa se passe normalement, bon aprĂšs j’arrive Ă  un Ăąge oĂč tu dois ĂȘtre dans le cursus scolaire, oĂč tu dois ĂȘtre chez toi, oĂč tout doit bien se passer, tu dors Ă  huit heures ou neuf heures du soir. Moi, je suis plus chez moi et je vrille un peu. Y’avait rien d’extraordinaire, j’étais dans un quartier, on Ă©tait une petite dizaine Ă  traĂźner ensemble, y’en avait trois-quatre on Ă©tait un peu plus dissipĂ©s que les autres, rien de mĂ©chantQuel est ton rapport Ă  l’école ?En fait, je suis quelqu’un d’éclairĂ©, je suis vif d’esprit. À l’école ça se passe bien, du moment que j’ai envie de travailler. Tu sais, y’a toujours ce truc a de trĂšs grandes capacitĂ©s, mais
 », tu vois ? Donc oui, quand je voulais m’intĂ©resser oui. Mais peut-ĂȘtre que ça me soulait un peu... Bon aprĂšs je sais pas lĂ , ça revient loin Ă  cinq, six ans, sept ans, j’ai pas vraiment de souvenirs. Mais lĂ  oĂč je commence Ă  arriver au collĂšge, j’ai un peu de souvenirs et je commence Ă  en avoir marre, j’étais distrait par autre choseTu es trĂšs vite dĂ©scolarisĂ© ?J’ai Ă©tĂ© virĂ©, enfin non, j’ai fini mon annĂ©e scolaire. À la rentrĂ©e [suivante] je viens, et la principale me dit que je suis plus sur les listes. Vous m’avez pas virĂ©, y’a pas eu de conseil de discipline, y’a rien eu. Comment ça j’suis plus sur les listes ? Nan t’es plus sur les listes ». Ok, jusqu’à preuve du contraire, jusqu’à seize ans, on doit me trouver une autre Ă©cole. Je suis dans le 94, donc l’acadĂ©mie de CrĂ©teil elle doit me trouver une Ă©cole, c’est obligatoire non ? Ils m’ont jamais trouvĂ© d’école. J’ai des potes Ă  moi qui ont vrillĂ© beaucoup moins qu’moi, qui Ă©taient beaucoup moins fous que moi. Ils se sont fait virer de mon collĂšge conseil de discipline. On leur a trouvĂ© un collĂšge lĂ -bas, ils se sont fait virer, on leur a trouvĂ© un collĂšge lĂ -bas ils se sont fait virer. J’ai mĂȘme pas eu cette chance d’avoir un deuxiĂšme collĂšge moiAprĂšs par la suite, j’ai eu des problĂšmes avec la justice. Et j’avais un juge pour enfants. De treize ans jusqu’à dix-sept il me suit ; c’est le mĂȘme juge pour enfants, monsieur Lanquetin je m’en rappelle. C’était un bon mec. Il me place, je parle avec lui, il essaye de faire du social fais du box thaĂŻ, fais un peu de truc ». Il parle avec moi, c’est un juge pour enfants ; il me suivait aussi, dans le cadre de la pĂ©dagogie, c’était pas que pĂ©nal. Je lui dis que j’aime bien la restauration, il m’envoie Ă  ChambĂ©ry Ă  quatorze ans, faire un prĂ©apprentissage. Ça dure quatre mois, je fais des conneries, je me fais virer. Je repars trois mois aprĂšs, moi tout seul Ă  ChambĂ©ry, je vais habiter lĂ -bas. Je trouve mon appart’ et tout, moi je vais habiter lĂ -bas de moi-mĂȘme parce que j’aimais bien la villeT’as quatorze ans lĂ  ?À quatorze ans ouaisComment vis-tu le fait d’ĂȘtre en marge aussi tĂŽt dans ta vie ?Je m’en rends mĂȘme pas compte. Je m’en rends compte le soir, quand mes potos ils rentrent chez eux, et que finalement aprĂšs bon il reste que les majeurs dehors. Je vois qu’on n’a pas accĂšs aux mĂȘmes choses. Comme j’ai expliquĂ©, le cursus scolaire c’est un peu le lycĂ©e, c’est un peu les nanas, le sport ensemble, les activitĂ©s. Ou les sorties scolaires ; ils vont en Angleterre, tout ça. J’ai jamais connu tout ça. Donc lĂ  je me sens un peu diffĂ©rent. Je sens que y’a un truc, y’a un problĂšme. On se voit, c’est mes amis d’enfance, ça bouge pas. Mais quand je suis plus avec eux ils savent trĂšs bien que je suis un loup ; ils rentrent chez eux, mais ils savent trĂšs bien que moi [pendant ce temps] je nique tout. Ils savent trĂšs bien que je suis un loup. AprĂšs le soir j’ai mes autres potos, je connais un peu tout le monde dans la villeD’oĂč te vient cette attirance pour la rue depuis ton plus jeune Ăąge ?Ça je peux pas l’expliquer. Je sais pas, jusqu’à aujourd’hui je sais pas. C’est plus fort que toi. Parce que dĂ©jĂ  aujourd’hui, mĂȘme si je te le dis pas Ă  toi, j’aurais l’honnĂȘtetĂ© de me le dire, d’ĂȘtre honnĂȘte avec moi-mĂȘme, parce que j’ai un enfant. Donc, mes parents, je suis obligĂ© de comprendre leur situation – quand ton fils il dĂ©conne et t’essaye de comprendre pourquoi. Et que le petit il est lĂ , il te dit je sais pas ». Aujourd’hui, ne serait-ce que si je savais
 Je sais mĂȘme pasComment Ă©tait le modĂšle familial chez toi Ă  l’époque ?Je pense que ça c’est totalement faux, les modĂšles
 Pour savoir, faut vivre dans une autre famille, tu comprends ? Quand un oiseau il Ă©clore de l’Ɠuf, et qu’on lui dit qu’une tĂ©lĂ© ça s’appelle une voiture, il va grandir et croire qu’une tĂ©lĂ© ça s’appelle une voiture. Tu peux pas savoir si t’es pas confrontĂ© Ă  autre chose. Si on lui dit pas bah non, ça c’est une tĂ©lĂ© », [il ne pourra jamais savoir.]Moi mes parents, je les ai toujours respectĂ©s, ils m’ont toujours respectĂ©s, y’a de l’amour, c’est comme tout le monde. C’est pas qu’ils ont lĂąchĂ©, moi ils ont Ă©tĂ© prĂ©sents. Mon pĂšre il m’a vraiment cassĂ© la tĂȘte, jusqu’à plus savoir quoi faire. Mais aujourd’hui j’en ai conscience de ça j’ai un enfant. Tu le crĂ©es, tu veux t’investir pour lui et t’as mĂȘme pas un retour, il en a mĂȘme pas conscience. Alors qu’en vĂ©ritĂ© moi je les respectais mes parents, je les aimais mais c’était l’incomprĂ©hension totale. Mais c’est pas des caprices de riche, loin de lĂ Par quels moyens es-tu entrĂ© dans le monde de l’illicite ?J’ai volĂ©. La drogue, c’est venu tard. J’étais pas attirĂ© par ça. J’ai jamais Ă©tĂ© attirĂ© par ça de toute façon. AprĂšs c’est une question de survie, c’est une question de vie aprĂšs. Mais moi, je volais. J’escroquais un peu. Et aprĂšs j’allais braquer. J’étais pas conscient j’avais une enveloppe de treize mille francs, j’allais pas la cacher, je la gardais tous les jours sur moi. J’allais au restau, je ressortais, j’allais encore au restau alors que je venais de manger. J’allais Ă  l’hĂŽtel, j’allais Ă  La TĂȘte Dans Les Nuages, j’allais Ă  Aqua Boulevard ; j’étais jeune, j’avais treize piges. Et mon pĂšre il entendait ça, il me cherchait partout. Il l’entendait dans le quartier, ça parlait beaucoupEt ça c’était pour vol ? Pour quinze mille francs ?Ouais j’avais volĂ© quinze mille francs en espĂšcesTu avais quel Ăąge lors de ta premiĂšre incarcĂ©ration ?Ma premiĂšre peine c’est Ă  seize ans. En fait, j’avais un juge pour enfant. À quinze ans, j’avais soixante-dix antĂ©cĂ©dents. Je me souviens un petit peu. Mais c’étaient pas des affaires criminelles et Ă  l’époque, majeur pĂ©nalement c’était Ă  seize ans. Donc le jour de mes seize ans par contre, j’étais dans le bureau [du juge] et il m’a dit tu vas jamais sortir de ta vie ». Il a dit Ă  mon pĂšre je vous aime beaucoup, ça fait longtemps qu’on se connaĂźt, mais aujourd’hui votre fils il sort pas »Je rentre en prison, je fais un an. Je ressors, je fais un mois et dix jours dehors, je refais un an [en prison] encore. Je ressors, je retombe, lĂ  je fais deux ans et demi. Je suis dans l’incomprĂ©hension de la police, de l’État, Ă  l’époque ; j’en ai rien Ă  foutre. Mais [le juge] y’avait un truc particulier quand mĂȘme je le trouvais naĂŻf. Mais en fait aujourd’hui, j’ai de la maturitĂ© j’ai compris qu’en fait il croyait en moi. Soixante-dix antĂ©cĂ©dents, ça veut dire que j’étais plus de quarante fois dans son bureau pour une affaire. Et il me disait lĂšve ta main droite et dit “sur mon honneur que je recommencerai pas” ». Je lui disais putain, c’est ça aujourd’hui qui m’arrive ? ». Je levais la main et je le faisais. Mais je l’aimais bien le jour oĂč il m’a mis en prison, je ne lui en voulait pas du toutT’as pas eu l’impression de te sentir trahi ?Pas du tout. J’ai toujours Ă©tĂ© conscient tu joues, tu perds. Moi j’étais pas un garçon mauvais, j’étais attachantC’est terrifiant de se retrouver en prison pour la premiĂšre fois ?Peut-ĂȘtre Ă  vingt-cinq ans, peut-ĂȘtre Ă  vingt ans, peut-ĂȘtre Ă  seize ans aussi, je sais pas. Moi j’avais seize j’étais totalement inconscient, j’en avais rien Ă  foutre. À partir du moment oĂč t’es pas chez toi, dans le cocon familial – oĂč t’es protĂ©gĂ©, y’a de l’amour. DĂšs que tu sors dehors, c’est la mĂȘme chose, partout si demain tu te fais niquer c’est parce que tu croyais que tu maĂźtrisais. Dehors je reste qu’avec des loups. Et quand je suis en prison je suis qu’avec des loups, donc y’a pas de problĂšmeLĂ  tu parles chronologiquement, donc quand je te parle, j’ai seize ans dans ma tĂȘte. MĂȘme Ă  seize ans, quand je suis sorti de prison au bout d’un an, je trouvais que j’étais trĂšs mature comme garçon, pour quelqu’un de seize ans. J’avais conscience aussi j’ai jouĂ©, j’ai perdu, faut assumer. Moi j’ai jamais Ă©tĂ© un mec qui disait la police nique ta mĂšre ! ». Je sais me tenirEst-ce que la prison transforme les gens ?Oui moi je peux le dire, ça forge. C’est pas une fiertĂ©. Tout ce qui s’est passĂ©, mĂȘme le plus grand mal que j’ai pu faire dans ma vie, aujourd’hui je m’en sers pour avancer dans le positif, parce que je regarde ma situation actuelle. Si maintenant je fais le bilan d’hier et qu’aujourd’hui c’est la mĂȘme chose, ça sert Ă  rien, finalement j’ai rien compris. Donc, parlons pas que de la prison, parlons du fait que j’ai dormi dehors. J’ai dormi dehors, tout seulT’avais quel Ăąge ?Onze ans, douze ans, treize ans
Ça t’est arrivĂ© plusieurs fois ?C’est arrivĂ© plusieurs fois. Y’a des fois t’as de l’argent, des fois t’en as pas. J’ai une fiertĂ©, je vais jamais taper de l’argent ou je vais jamais demandĂ© de l’argent, jamais. Donc, ça m’arriveAujourd’hui, j’ai un toit. Comment t’expliquer ? Tu sais que si tu rentres des ronds, aprĂšs c’est personnel, t’achĂštes de la pierre. Tu te dis ça, plus jamais ». Donc finalement, ça c’est personnel, on n’est pas dans un truc d’apologie, c’est moi qu’ai souffert. Donc je me dis, oui ça moi putain moi j’ai connu moi. Plus jamais. MĂȘme moi si je meurs, mon fils jamais. ». Donc je me sers finalement de çaTu t’es dĂ©jĂ  dit cette fois c’est la derniĂšre » ?Oui, la deuxiĂšme fois. J’avais dix-sept ansTu t’es dit lĂ  je replonge pas » ?Ouais, c’était la premiĂšre fois donc c’était par rapport Ă  mes parents. Puis aprĂšs un mois aprĂšs je retombe. Maintenant je te parle de la deuxiĂšme fois oĂč je suis incarcĂ©rĂ©. La deuxiĂšme fois que je tombe mes parents ils viennent pas me voir. Quand t’es mineur, y’a que ça, les potes ils donnent pas les parloirs, aux potes mineurs. La deuxiĂšme fois mes parents ils ne viennent pas me voir, j’ai pas de parloir. Ils sont Ă©nervĂ©sComment tu le vis de ne pas avoir de visite la deuxiĂšme fois ?Je m’en rappelle mĂȘme plus. Mais comme j’y ai dĂ©jĂ  Ă©tĂ© une fois, j’ai fait un an, je reviens dans la mĂȘme prison un mois aprĂšs, j’arrive, j’appelle mes potos, ils me renvoient tout. Puis y’a le confort, y’a tout, on se dĂ©brouille. Moi c’est juste les parents, l’ignorance. C’est mes parents. J’ai privĂ© mes parents de quelque chose quand mĂȘme dans ma vie, c’est d’avoir le contact avec eux. Tu fais des enfants, c’est pour les Ă©lever. Je ne leur ai pas laissĂ© cette occasionTu t’en veux ?À mort, Ă  mortT’as l’impression de leur avoir enlevĂ© une partie de leur rĂŽle ?Exactement. DĂ©jĂ  moi je me suis enlevĂ© une partie, mais bon je suis responsable. Mais eux ils ont rien demandĂ©Comment t’expliques les aller-retours en prison ?Parce que je suis dehors, ça y est, j’appartiens Ă  la rueÇa veut dire quoi appartenir Ă  la rue » ?Ça veut dire que je vis dehors. Si je rentre pas chez moi, y’a un moment j’suis en total dĂ©calage avec la moitiĂ© de la population. Je suis dehors, c’est que j’appartiens Ă  la rue. J’ai fait un morceau dans mon album qui s’appelle La Rue » et quand j’explique ça c’est que c’est tout ce que tu sais faire au final. Putain, je sais que lĂ  elle m’aide pas au final, elle me donne pas Ă  manger. J’fais pour toi tu me le rends mĂȘme pas. J’en suis conscient mais je reste avec toi. C’est que, je te dis un truc j’ai un voile. Je t’appartiens. C’est çaPARTIE 2 – Pour arriver oĂč j’en suis, j’ai portĂ© mes couilles »Comment es-tu rentrĂ© dans le monde du rap ?Aujourd’hui j’ai travaillĂ© pour ça. Le rap, j’ai pas voulu en faire moi. C’est des amis qui sont en studio, j’essaye une fois. Et aprĂšs, par la suite, j’ai un ami Ă  moi, Mister You, qui rappe. [À l’époque,] il commence Ă  ĂȘtre dans un truc, y’a un engouement, il sait oĂč il veut allerVotre rencontre s’est faite en prison ?En fait, c’était vite fait. Il Ă©tait lĂ  deux mois. On s’est vus que un mois en fait. Je crois qu’il avait pris dix jours ou quinze jours de mitard. Moi ça faisait quatorze ou quinze mois que j’étais lĂ , j’avais Ă©tĂ© un peu au mitard. Lui, il tirait son chariot – je savais qu’il s’appelait Younes, on se disait bonjour – et je lui dis tu vas oĂč ? ». Il me dit je vais au mitard ». Je lui dis t’as jamais Ă©tĂ© ? », il me dit nan ». Je lui dis bon Ă©coute, comme ça, comme ça, comme ça, comme ça, mange ». Je lui ai expliquĂ© tu vas maigrir quoi qu’il arrive ». Mais quand il va au mitard, il est libĂ©rable du mitard. Mais quand t’es au mitard tu vois aucun autre ĂȘtre humain. Il me dit quand on se revoit plus tard t’es la derniĂšre personne physique que j’ai vu dans la prison. Tu m’as marquĂ©. Tout ce que tu me disais quand j’étais au mitard ça se passait. Je pensais Ă  toi »Explique-nous l’idĂ©e marketing de Mister You pour le projet “Prise D’otage”J’ai Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rer une plaquette. On l’a coupĂ©e, on a mis trois joints dans chaque CD. Mais le mec du magasin il savait pas. On lui ramĂšne les cinq cent premiers CD, et il nous rappelle. Et You’ il voulait pas dĂ©crocher. Il nous dit faut en ramener encore les gars ». Il savait pas. Donc je lui ramĂšne cent CD. LĂ  il rappelle et quand il rappelle il insiste trop, et You’ il veut pas rĂ©pondre. Je lui dit allĂŽ, tu peux passer me voir ? ». Il est venu, il m’a dit je comprenais pas ». Y’a des gens ils vont prendre dix euros on leur donne ça, dans la rue. LĂ  ils ont ça et le CD, il comprenait pas. C’est pas bien les gars, la police
 ». Nous on n’avait pas pensĂ© Ă  tout ça. Il nous dit la prochaine fois, je vais vĂ©rifier tous les CD ». Mais c’était une belle idĂ©e qu’il avait eu. C’est des beaux coups marketings, c’est comme ça qu’il faut marquer les chosesOn entend souvent Y’a pas de voyous dans le rap » Je suis le premier Ă  le dire, toute ma vie. Mais regarde, moi. AprĂšs, je vais pas le dire parce que c’est pas glorifiant, et je suis le premier Ă  avoir souffert, vraiment. Mais je connais pas la vie des autres. Mais combien m’ont dit tu vois ce mec-lĂ  ? C’est un haut-parleur poto, il raconte ta vie. Prends le haut-parleur et fais-le. ». Quand tu vas parler, dĂ©jĂ  on sait tout de suite. Ce serait faire le fou d’te dire ouais j’suis un gangster », je suis un mec normal. Mais voilĂ , moi pour arriver lĂ  oĂč je suis aujourd’hui, j’ai portĂ© mes couilles, c’est tout ce que j’ai Ă  dire. Et que celui qui dise que c’est pas vrai vienne me le dire en faceEt je revois des gens, on s’est vus y’a deux jours, beaucoup plus fous que moi, que je cĂŽtoyais Ă  l’époque. Et on boit un verre, on boit deux verres, on boit quatre verres et y’en a un il me dit wAllah il rappe lui ? ». Le mec il savait mĂȘme pas, pour te dire il Ă©coute mĂȘme pas de musique. Il dit wAllah il rappe lui ? Mais wAllah c’est un vrai cas sociaux vous savez pas vous ». On Ă©tait ensemble, seize ans on a fait la prison ensemble, on Ă©tait deux bĂ©bĂ©s braqueurs, il Ă©tait fou. Pour te dire, je sais de quoi je parleDans “Corleone”, les prods sont exclusivement faites par Kore ?Non, y’a trois ou quatre compositeurs sur l’album. Mais c’est Kore et la famille. J’avais tout Ă  disposition. Moi ce que je veux c’est manger. Tu me ramĂšnes Ă  manger, j’vais pas dire nan nan, moi je suis difficile j’ai mes habitudes, je mange un peu dans cette boulangerie, un peu dans celle-lĂ . ». Moi j’veux des balles qui rentrent dans le chargeur pour tirer. J’ai les balles, je tire. On me ramĂšne quatorze, quinze balles, je prends, je tireJe suis ouvert Ă  tout, j’ai une prod’ de Dayway sur mon album, qui n’a rien Ă  voir avec [mon univers]. J’étais servi, et Kore aussi est trĂšs fort. J’avais besoin de ça. Ce qu’il utilise quand il place des prods c’est Wale, c’est lĂ -bas, Rick Ross, bien sĂ»r que je veux en bĂ©nĂ©ficierAs-tu eu le droit au fameux tu as changĂ© » pour cet album ?Mais si tu me le demandes, c’est parce que t’es un mĂ©dia ou que t’as un avis personnel ?Non, moi j’aurais un avis personnel je te le dirais
J’y ai eu le droit, ouiQu’est-ce que tu penses de ça ?C’est complĂštement con. Mais vraiment complĂštement con. C’est comme si tu regardes la Tour Eiffel et tu t’dis putain, Notre-Dame c’est beau ». Tu sais mĂȘme pas de quoi tu parles. Quand je fais un morceau comme “Mon FrĂšre”, si tu mets pas d’émotion dans le morceau, ne fais pas le morceau. Dans le troisiĂšme couplet, si j’ai pas un moment oĂč y’a un pont, adouci, qui monte, pour faire ramener bien [l’émotion]Commercial ? J’ai “Les LovĂ©s” qu’est rentrĂ© sur Skyrock, “Le Glock” est rentrĂ© par la force des choses, l’intro est rentrĂ©e par la force des choses, et aujourd’hui Laurent Bouneau veut jouer “Barbade”. C’est-Ă -dire que “Corleone”, c’est pas un titre auquel Laurent Bouneau [croyait]. Je le respecte beaucoup, parce qu’il me donne du respect. Parce qu’à la base, c’est pas un morceau pour les radios ça. Mais un morceau comme “Corleone”, c’est du rap Ă  100%. Ça a commencĂ© dĂšs ce morceauParce que c’est quoi un morceau commercial ? “Tout Le Monde Veut Des LovĂ©s”, c’est commercial ? J’ai fait un morceau avec Cheb Najim, qu’est vraiment pas
 “Tout Le Monde Veut Des LovĂ©s” et ce morceau-lĂ , c’est vraiment incomparable. Mais c’est commercial Ă  mort. Personne me le dit [Ă  l’époque]. J’ai fait un morceau avec LĂ©a Castel, j’en ai fait plein des morceaux comme ça. MĂȘme Ă  l’époque avec Mister You sur “LibertĂ© Provisoire” on prend une instru house et on rappe dessus. Et c’est marrant, c’est du commercial, si vous appelez ça du commercial. Mon message c’est le mĂȘme, sauf qu’aujourd’hui j’ai des prods lourdes. C’est comme si tu manges chez Franprix, un jour je te dis tiens aujourd’hui je te fais un kif mange du truc », tu me dis ah putain, je kiffe », mais sur le Coran depuis le dĂ©but tu sais pas que tu manges du Franprix. Tu fais le mec qui dit moi je mange pas ça » mais tu manges du Franprix. Tu vois ce que je veux t’expliquer ? Je reste le mĂȘmeDonc tu assumes jusqu’au bout ?Pour devoir assumer, c’est qu’il y a un problĂšme. J’ai pas Ă  assumer quelque chose qui n’existe pas. Pour ĂȘtre honnĂȘte, je me suis cassĂ© le cul pour faire cet album. Et si vraiment j’avais voulu, je l’aurais fait en dix jours. J’aurais donnĂ© un EP comme “NĂ© Pour Mourir” – je l’ai fait en dix jours “NĂ© Pour Mourir”. Je l’aurais fait en dix jours, je l’aurais donnĂ©, ils m’auraient dit ouais, chant-mĂ© ». Je fais un album, pour moi c’est qualitatifDeuxiĂšme chose j’ai toujours proposĂ©, je suis un artiste, n’oublions pas. Mon public il grandit autour de moi, je ne suis la pute Ă  personne. Quand j’ai fait mon premier morceau, j’ai attirĂ© quelqu’un. Ça a grossi autour de moi, parce que je propose. Si aujourd’hui je suis Ă©nervĂ© je vais faire un morceau qui est Ă©nervĂ© ils vont dire putain, il Ă©tait Ă©nervĂ© ». C’est moi qui vous ramĂšne dans mon monde, non ? Je sors un projet, c’est un monde diffĂ©rent, je te ramĂšne dans mon monde. C’est pas toi qui va commander sur Internet. Ça veut dire que par exemple, ils disent pour le projet de Lacrim, je voudrais ça, je voudrais ça, je voudrais ça » et moi je te fais la musique ; je suis plus un artisteLe morceau “Oz” trĂšs important pour moi. C’est le morceau prĂ©fĂ©rĂ© de pas mal de gens finalement – malgrĂ© que les gens critiquent le Vocoder. Je peux pas faire autrement mon frĂšre, je peux pas faire autrement. Et dans le couplet, quand je parle de ma mĂšre, quand je parle de ça
 Je peux pas, c’est pas possible, faut mettre de l’émotion dans les choses. C’est un vrai morceau de musique. Et il est caillera de fouÀ ce titre, quels sont les retours sur ton utilisation du Vocoder ?DĂ©jĂ , je suis plus dans ce truc lĂ  normalement. Je suis un artiste, je viens, je dĂ©livre, je respecte mon publicAprĂšs, n’oublie pas que je sors de prison, y’a un gros buzz autour de moi. Y’a pas forcĂ©ment que mon public derriĂšre moi, y’a aussi les haineux, les gens qui prennent au premier degrĂ©. Moi je peux t’assurer que dans le top trois de mes morceaux avant mon album, “D’oĂč Je Viens” il fait partie de ce top trois. Dans “D’oĂč Je Viens”, y’a un pont de huit mesures Ă  la fin en Vocoder. Personne ne m’en a jamais parlĂ©. Je m’essaye. Quand je dit je m’essaye », ça veut dire attention les gars, je m’essaye, c’est pour bientĂŽt ». Quand je vais en concert, depuis que j’ai sorti cette musique, je pose le micro, je n’ai jamais cette partie-lĂ  en concert, jamais. C’est les gens qui la chantent. Je sais que quand ce morceau va arriver, faut que derriĂšre [je sois prĂȘt], parce que lĂ  Ă  la fin c’est chaud. Donc pourquoi aujourd’hui, t’as mangĂ© les pĂątes hier et tu dis j’ai jamais mangĂ© de pĂątes ». Pourquoi ? Je te crois pas poto. Mais t’es fou ou quoi ? Tu crois que je suis amnĂ©sique moi ?Par exemple, “Les LovĂ©s”, c’est un morceau qui est sur Sky’ ; y’a pas de Vocoder dedans. J’ai jamais fait du Vocoder pour gagner de l’argent. J’ai dit dans un freestyle on m’parle de Vocoder on dirait qu’j’suis Cheba Djenet ». J’suis pas un chanteur de raĂŻ, moi. Ils sont au nord, pour les battre, j’vais au nord / J’suis pas un repenti braquer dans une Audi / Rapper nos putains d’life sur quelques mĂ©lodies ». Ne m’en veux pas frĂšre, je fais de la musique, tu veux quoi ?Maintenant, le meilleur compromis pour moi pour fermer la gueule aux gens, c’est le morceau avec Durk. Il fait deux millions de vues en quatre jours, mais y’a beaucoup de haineux dans les deux millions. Sinon il aurait fait un million cinq cent mille. Donc cinq cent mille haineux ; je vous les donne. Mais moi, je suis pas fou dans ce que je fais. Si t’écoutes Lil Durk, si tu connais Lil Durk, si t’adhĂšres Ă  Lil Durk ; Lil Durk c’est du Vocoder. Et c’est un mec de la rue. Regarde bien, je suis un mec qui travaille. Je me dis, Lil Durk, je kiffe ce qu’il fait je fais pareil ». En France c’est balais dans le cul, moi j’ai pas de balais dans le cul. Je voyage, j’écoute de la musique. Les trucs de BPM Ă  88, 90, Alchemist, faut arrĂȘter les gars. Je parle avec des gens des fois ils me disent mais c’est quoi ce son de
 ? ». Personnellement, c’est pas les mĂȘmes prods que L’entourage moi, c’est pas les mĂȘmes prods que 1995. Faut arrĂȘter on est dans un truc, on Ă©volue, c’est de la musique. Faut ĂȘtre fraisDe toute façon, depuis “Faites Entrer Lacrim”, ceux qui suivent bien et qui connaissent ma musique, ils savent. Ils me le disent nan mais t’inquiĂšte pas, ton Ă©volution je l’ai sentie direct sur “Toujours Le MĂȘme”. “FaĂźtes Entrer Lacrim” c’est [le dĂ©but]. “Toujours Le MĂȘme”, je commençais Ă  arriver. Y’a le morceau avec Niro, oĂč je rappe comme c’est Lacrim et y’a le morceau “Dos En Or”, faut pas oublier il y a du Vocoder sur le refrain. Les gens ils en ont jamais parlĂ© de ça. Qu’est-ce que vous me voulez aujourd’hui ? Quel morceau, quel hit, pseudo-hit, j’ai fait ? Aucun. Quel morceau a marchĂ© pour le grand public ? “Tout Le Monde Veut Des LovĂ©s”. Y’a du Vocoder dedans ? Non. Le reste moi c’est des morceaux rap que j’ai voulu faire comme ça. C’est pas du commercial ma gueule, tu es fou toi ?Mais t’es sympa, faut que je me justifie comme ça. Tu me poses les bonnes questionsHow to Format LyricsType out all lyrics, even repeating song parts like the chorusLyrics should be broken down into individual linesUse section headers above different song parts like [Verse], [Chorus], italics lyric and bold lyric to distinguish between different vocalists in the same song partIf you don’t understand a lyric, use [?]To learn more, check out our transcription guide or visit our transcribers forum bienvenue chez moi l'amitie C'est ĂȘtre lĂ  pour toi Quel que soit le momentQuel que soit l'endroitC'est le plus importantC'est t'ouvrir mon coeurT'apporter des joiesComprendre tes douleursSoulager tes tracas C'est avoir des amiesAvec qui partagerLes instants de la vieC'est merveilleux l'amitiĂ© je dĂ©die ce poĂšme a ma meilleure amie evabellegosse1. humour100% gentillesse100% active100% jalouse99,9% gourmande45% flemarde100% heureuse 100% peureuse14% et puis silvo^plait votĂ© pour moi a 3 ansmaman je t'aime a10ans maman n'importe quoi a 16 ans maman m'enerve a 18 ans j'ai envie de partir de cher moi a 20 ans je ne veu plus la voir a30 ans j'ai envie de revoir ma mere a 40 ans je regrette ce que j'ai dit a 50 ans maman je t'aime! -Alors on promĂšne sa vache ? -C'est un chien ! -C'est au chien que je parlais. -Oui mais tu l'as pensĂ© trĂšs fort ! -PAS FAUX ! - Ca va ? -Je te dirais bien NON sauf qu'il va falloir que je texplique pourquoi, alors OUI. -Ouais c'est sa ! Et j'Ă©teins la porte aussi ?! - Quand tu arrive chez le medecin est qu'il te dit Qu'avez-vous? -Bah c'est ton mĂ©tier connard ! -Desçand en bas ! -Bas Oui ! Je vĂ© pas desçandre en haut Un enfant handicapĂ© n'est ni malade ni demande juste qu'on l'accepte tel qu'il est dans la vie ! 97% d'entre nous ne copieront pas cette annonce et ne l'utiliseront pasdans leur qsj... Serais-tu, comme moi, l'un des 3%, Ă  afficher ce texte ???Si tu as un coeur ,un vrai... vas-y. -Si toi aussi tu peux pas te retenir d'arracher l'herbe quand t'es assis sur la pelouse . -Si toi aussi tu t'es dĂ©jĂ  dit"si quelqu'un arrive Ă  lire dans mes pensĂ©es je suis dans la merde! ". -Si toi aussi parfois tu cherches 1 objet que t'as dĂ©jĂ  dans les mains. -Si toi aussi quand ta un bleu, tu peux pas t'empĂȘcher d'appuyer dessus pour vois si t'as vraiment mal... -Si toi aussi quand t'Ă©tais en primaire tu regardais ton Ăąge au fond de ton verre... -Si toi aussi tu pousses la porte des magasins quand il y a marquĂ© 'Tirez'. -Si toi aussi tu ne trouves pas les blagues carambar si drĂŽles que toi aussi tu mets 'Mdr' alors qu'enfaite tu rigoles toi aussi tu trouves que les parents devraient se mettre plus souvent Ă  notre place. -Si toi non plus tu ne sais jamais quel jour on est pendant les toi non plus tu peux pas t'empĂȘcher de rigoler quand quelqu'un se toi aussi tu penses que Dora l'exploratrice nous prend pour des cons. -Si toi aussi il t'arrive de rigoler toute seule en repensant Ă  un toi aussi tu as toujours une chanson nulle en toi aussi tu veux offrir un GPS Ă  Dora pour qu'elle arrĂȘte de nous emmerder avec sa toi aussi t'aimerai dans la vrai vie pouvoir bloquer ou supprimer des gens comme sur MSN. -Si toi aussi pendant les contrĂŽles t'aimerai avoir l'aide du toi aussi tu n'arrives pas Ă  t'endormir parce que tu penses trop! -Si toi aussi ça te gave les trucs comme ça "Regarde! Regarde!!! Putin, trop tard!" -Si toi aussi tu rĂ©ponds "OUAIS!" alors que t'as pas compris ce qu'on t'a dis. -Si toi aussi quand t'as Ă©crit un message super long ,sans faire exprĂšs tu appuis sur "RETOUR" -_-' ça te fous la rage... -Si toi aussi tu pardonne mais tu n'oublie rien. -Si toi aussi des fois t'as envie de jetter tes cahiers sur tes profs-Si toi aussi tu regardes en cours l'heure toute les deux minutes -Si toi aussi tu hoches la tete au prof alors que tu n'Ă©coutes rien-Si toi aussi tu dĂ©ssine sur les vitres quand il y a de la buĂ©e -Si toi aussi t'en a marre des prof qui dictent les devoirs quand sa sonne-Si toi aussi t'arrives pas Ă  dormir le soir quand t'es pressĂ©e d'ĂȘtre au lendemain !!!-Si toi aussi quand tu Ă©tait petite tu marchais dans les carreaux sans toucher les lignes !!!!-Si toi aussi, tu veux aller dans une piĂšce et quand tu y est tu sais plus pourquoi tu voulait y aller...-Si toi aussi tu viens juste de remarquer que le logo de Carrefour c'est pas une flĂšche mais deux C entremĂ©lĂ©s...-'-Si toi aussi , le matin quand ton rĂ©veil sonne tu te dis " Allez je me lĂšve " & que tu restes dans ton lit encore 15 toi aussi tu dis " Ca me saoule " sans savoir pourquoi...-Si toi aussi t'agresse ton ordinateur quand il beug...-Si toi aussi tu espĂšres vivre tes rĂȘves et pas ta vie-Si toi aussi quand on te dis " Ca va ? " Tu dis ouais mais au fond tu es triste c'est juste pour cacher ta toi aussi tu rigoles pour un rien .-Si toi aussi tu espĂšres Ă  chaque dĂ©but de cours que le professeur sera absent...-Si toi aussi il t'arrive de t'aider de tes doigts pour compter ...-Si toi aussi pour toi, c'est toujours la faute du prof !-Si toi aussi en classe, quand tu ne comprends pas, tu attends qu'un abruti pose la question avant toi-Si toi aussi tu ne peux pas t'empĂȘcher de marcher quand tu toi aussi tu as hontes de ton adresse msn mais... t'Ă©tais toi aussi tu essayes de ne pas dĂ©chirer le papier du carambar alors que tu sais que la blague est toi aussi quand tu chantes une chanson et que tu ne connais pas les paroles, tu chantes la fin des mots. Bisous sur la joue Je t'adore Bisous dans le cou Je te veuxBisous sur les lĂšvres Je t'aimeBisous sur la main Signe de respectBisous sur le front Signe de protectionBisous sur les cheveux Signe de tendresseBisous sur le menton Signe de moquerieIl te prend la main Il est fidĂšleIl te caresse les cheveux Il t'admireIl te regarde dans les yeux Est-ce que tu m'aimes ?Il te taquine Il aime ton physiqueIl te prend dans ses bras Il t'aimeIl s'endort dans tes bras Il veut y resterIl dit qu'il t'aime C'est l'amour durableIl te caresse la cuisse Il a une idĂ©e derriĂšre la tĂȘteIl te presse la taille Il te dĂ©sirIl te chatouille les paumes de la main Il a envie de toiIl t'entoure la taille Je suis amoureuxil te presse le doigt Embrasse moiIl te met les mains sur ses hanches Ne peut te laissĂ©e partir -"Ton Carnet !!" -"J'l'ai pas..." -"Ok... 4h de colle" -"Ouuuuuuuuh le coquin, il s'etait cachĂ© =" Tiens, tiens, ... j'emmerderais bien quelqu'un... Je ne l'insulte pas, j'explique pourquoi c'est un EnculĂ© ^^ Je maĂźtrise parfaitement l'art de me *** dans la merde ... Si la Vengeance est un plat qui se mange froid, j'en connais qui vont bouffer du surgelĂ©! Il ne peut y avoir que deux solutions soit j'ai raison, soit tu as tort. -"Il est Trop laid ton pull..." -"Bah moi au moins j'peux l'enlever, c'est pas comme ta gueule ! D" On dit toujours qu'il faut boire avec modĂ©ration, mais bordel c'est qui ce modĂ©ration ?! J'ai des gouts de luxe, la preuve mes amis sont en Or. Arriver en Retard En cours et Dire au prof - " Vaut mieux Tard Que Jamais " "-Sortez vos livres de Maths -Le mien s'est suicidĂ©. Il avait trop de problĂšmes ;DD " L'alcool est un ennemi. Et fuir devant l'ennemi c'est lĂąche. Quand j'ai vu ta gueule, j'ai compris que Dieu avait le sens de l'humour. Etre con c'est un don , faire le con c'est un art D L'homme descend du singe et le singe descend de l'arbre et Ă  en voir ta gueule ,tu as dĂ» rater quelques branches ! Tous les matins, je nĂ©gocie avec mon rĂ©veil Pur aimer, c'est facile! Pur lui dire c'est difficile. Pur l'ublier c'est impssible... Wesh papa Allo Tu rĂ©ponds pas tu saoules T'es oĂč? Allo J'ai besoin de sous, d'habits Allo L’école ça me rend fou, j'm'ennuie Allo, allo Wesh t'es jamais lĂ  Allo Ils disent tous que je suis riche car j'suis ton fils c'est chaud Ils t’écoutent tous ici c'est trop Rien Ă  foĂ»tre qu'tu sois une star j'veux mon pĂšre moi Allo, allo Fils, j'suis en voyage pour le taff Je m’arrĂȘte pas Clip, concert, studio J'finis tard ne m'en veux pas Fils faut des lovĂ©s bientĂŽt j'vais tout stopper 20 ans que j'suis dans le game tu grandis je nous vois pas Qu'est-ce qu'il t'manque t'as la Play, Asics, Piwi, Philipp Plein Tout ce que tu veux j'te le paye Mais sache qu'on a rien sans rien Tiens toi bien la vie c'est pas un film c'est pas Gomorra Attends j'dois raccrocher lĂ  je monte sur scĂšne rappelle-moi ! Wesh papa Allo Tu rĂ©ponds pas tu saoules T'es oĂč? Allo J'ai besoin de sous, d'habits Allo L’école ça me rend fou, j'm'ennuie Allo x2 Wesh t'es jamais lĂ  Allo Ils disent tous que je suis riche car j'suis ton fils c'est chaud Ils t’écoutent tous ici c'est trop Rien Ă  foutre qu'tu sois une star j'veux mon pĂšre moi Allo x2 Fils "so comman" parle moi de l'Ă©cole c'est quoi cette histoire J'ai pas de diplĂŽmes J'rendais inquiĂšte ma mĂšre seul Fais pas comme moi J'te laisserais jamais rapper J'te laisserais jamais tant fumer Jamais boire J'te laisserais jamais ĂȘtre moi ouais j't'aime trop pour ça J'sais qu'on rattrape pas le temps J'ai ratĂ© de bons moments Quand je suis la j'en fait trop J'essaye de combler le manque Dis Ă  tes potes que l'album arrive qu'ils s'inquiĂštent pas J'suis le papa qui a le plus de style avoue qu'je mens pas ! Wesh papa Allo Tu rĂ©ponds pas tu saoules T'es oĂč? Allo J'ai besoin de sous, d'habits Allo L’école ça me rend fou, j'm'ennuie Allo x2 Wesh t'es jamais la Allo Ils disent tous que je suis riche car j'suis ton fils c'est chaud Ils t’écoutent tous ici c'est trop Rien Ă  foĂ»tre qu'tu sois une star j'veux mon pĂšre moi Allo x2 La la la la la la x2 Wesh papa Allo Rien Ă  foĂ»tre qu'tu sois une star j'veut mon pĂšre moi Allo x2 La la la la la la x2 Dis Ă  tes potes que j'suis riche du cƓur je m'la pĂšte pas Laisse-leur Alonzo toi viens embrasser ton papa ! Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM Despo Rutti AllĂŽ ! AllĂŽ ?! La VipĂšre Ouais Despo Rutti Ouais La VipĂšre T'es en studio ? Despo Rutti Nan, nan, j'suis chez moi La VipĂšre Ah d'accord. Ça va ? Despo Rutti Ça va, ouais La VipĂšre Ok. Euh... J'suis en galĂšre c'mois-ci, j'ai mon salaire qu'a baissĂ© Despo Rutti Comme par hasard ! La VipĂšre Bah, j'suis en arrĂȘt maladie depuis un certain temps, donc... Despo Rutti Ouais et ? La VipĂšre Du coup j'me demandais quand est-ce que t'allais me rendre la, les ... Despo Rutti J'te les rends quand j'les ai, hein La VipĂšre ... Despo Rutti Comme j'ai fais, j't'ai appelĂ©, t'as pas eu Ă  m'redemander. J't'ai appelĂ©, j't'ai donnĂ© ton argent, c'est tout hein. C'est comme ça que... La VipĂšre Ouais, ouais, je sais. Mais lĂ  j'suis vraiment dans la... Despo Rutti J'peux pas les voler quoi, t'as vu. J'vais pas aller m'prostituĂ© non plus donc bon, euh.. Quand je les ai je t'appel et j'te les donne La VipĂšre D'accord... Despo Rutti VoilĂ  La VipĂšre Ok Despo Rutti C'Ă©tait tout ? .... AllĂŽ ?! AllĂŽ ?!La VipĂšre [?] Despo Rutti Bah j'comprend pas en fait quand tu m'dis que t'as besoin d'aide lĂ ... Quand on s'est rencontrĂ© Ă  l'hĂŽpital... La VipĂšre Nan, nan, c'est... Despo Rutti Quand on s'est rencontrĂ© Ă  l'hĂŽpital et qu'on discutait, tu m'apportais ton aide ou j'sais pas moi, c'est chelou c'que tu dis lĂ , ça n'a pas d'sens... La VipĂšre Mais pourquoi tu... Qu'est-ce qui t'arrives en fait ? Tu m'reproches quoi exactement ? Despo Rutti Bah j'sais pas, j'te reproche de tenir ce type de discours. En fait quand t'as besoin d'aide, t'as besoin des gens et quand t'as plus besoin d'aide... La VipĂšre J'ai pas dit quand t'as besoin d'aide, j'ai pas dit Despo Rutti Bah t'allais dire quoi ? Bah dĂ©veloppe ! Nan, dĂ©veloppe ta et ! DĂ©veloppe... La VipĂšre Non mais, on passe, on passe une... Bah laisse moi parler dĂ©jĂ  s'il te plaĂźt Despo Rutti DĂ©veloppe La VipĂšre On passe une soirĂ©e.. Despo Rutti Bah ouais, mais dĂ©veloppe, dĂ©veloppe, soit plus... On a besoin d'aller vite. Tu sais j'ai pas qu'ça Ă  faire.. La VipĂšre Oui bah tu m'dis dĂ©veloppe, laisse moi parler, arrĂȘte de m'interrompre. On passe une soirĂ©e, euh... Avec [?], tout s'passe bien, on rigole, tatati-tatata, et aprĂšs le lendemain, c'est la merde. Qu'est-ce qui s'est passĂ© entre temps ? Moi j'ai pas captĂ© Despo Rutti C'est la merde de quoi ? La VipĂšre Bah si, tu m'reproches quoi ? Despo Rutti Hein ?! La VipĂšre Tu me reproches quoi ? Despo Rutti Mais j'te reproches rien du tout ! La VipĂšre Tu m'reproches rien du tout ? Despo Rutti Mais j'te reproches rien. Chacun.. La VipĂšre Mais tu veux plus m'voir ? Despo Rutti Chacun, comme tu l'as dit, chacun.. J'suis pas moralisateur, chacun il fait sa vie, c'est tranquille La VipĂšre Donc t'as rien Ă  m'reprocher, mais tu veux plus m'voir ? Despo Rutti Bah.. C'est un choix personnel. J'ai l'droit quand mĂȘme de dĂ©cider qui j'vois et qui j'vois pas La VipĂšre Ouais mais tu peux aussi donner des explications aux gens Despo Rutti Mais pour quoi faire ? Tu es, tu es un.. Tu es une autoritĂ© morale ? La VipĂšre J'suis rien d'accord. J'suis quoi ?! Despo Rutti Tu es une autoritĂ© morale ?! Tu es une autoritĂ© morale toi Ă  ton tour ? T'as besoin d'une explication quand quelqu'un dit quelque chose ? Bah quand les relations changent sans raison, euh.. J'aimerai bien.. Despo Rutti Mais non. Moi j'pense qu'une meuf qui a un mec doit pas frĂ©quenter d'autres mecs. Donc j'arrĂȘte de t'voir La VipĂšre Mais on s'frĂ©quente pas, on est des potes ! C'est pas un truc de ouf Despo Rutti Mais nan, nan. Ça existe pas ça chez moi ça La VipĂšre Ah l'amitiĂ© homme-femme, ça existe pas ? Despo Rutti Nan, j'pense pas nan. Surtout quand on s'fait des smacks, euh.. J'pense pas nan La VipĂšre Mais parce que t'as insistĂ© comme un ouf ! Parce que j'suis trop gentille, bah oui ! Despo Rutti T'es, t'es une femme prise, t'aurais dĂ» refuser jusqu'au bout. Si tu l'as fait c'est que t'avais au moins un peu envie La VipĂšre Bah nan, mais c'est parce que j'suis trop gentille. Ah nan, nan, pas du tout ! Despo Rutti J't'ai pas fumĂ©e hein ! J't'ai pas braquer un gun, mis un couteau sur, un couteau sur, sur la gorge pour que tu m'embrasses hein. Si tu l'as fait c'est que tu en avais aussi envie La VipĂšre Nan, c'est que t'as insistĂ© de ouf et que j'ai pas refusĂ© c'est tout Despo Rutti Nan, j'ai pas insistĂ© de ouf, nan ! C'est faux ! La VipĂšre Ah si, si, si ! Si si si si.. Despo Rutti C'est faux, c'est faux ! La VipĂšre Bah tu t'en rappelles pas ! Despo Rutti Tu peux dire ça... La VipĂšre Bah tu t'en rappelles pas Despo Rutti ...pour te donner bonne conscience, mais j'ai pas insistĂ© de ouf, c'est tout.. La VipĂšre Mais j'en ai rien Ă  foutre de m'donner bonne conscience mĂȘme ! Despo Rutti Bah alors tant pis ! La VipĂšre J'suis pas comme ça Despo Rutti On s'est fait un smack et t'es en couple ! T'aurais pas dĂ» ! Moi j'm'en fou j'suis pas en couple, donc j'ai pas.. J'ai rien, j'ai rien Ă  m'reprocher La VipĂšre Moi non plus Despo Rutti C'est ta dĂ©finition de la vie de couple La VipĂšre Mais bon visiblement toi t'as beaucoup d'choses Ă  m'reprocher Despo Rutti Chacun a la sienne Ok bon. Euh.. bah Ă©coute, au revoir. On peut pas parler avec toi. Euh, bonjour madame ! J'dois te laisser j'suis Ă  la boulangerie, salut ! Euh excusez-moi, j'voudrai...Despo Rutti "J'dois te laisser salut !" ! Nan, mais vous avez entendu ça ? Ohlalalala ! I'm the mangouste ! Mangouste anti-vipĂšre ! Toudababaaa ! Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM Pas facile de savoir quoi rĂ©pondre quand on est sujet aux rĂ©flexions concernant le poids ou l'apparence... Et pourtant les insultes fusent sans que nous n'ayons rien demandĂ©, et nous cueillent nous laissant parfois sans voix, comme sidĂ©rĂ© face Ă  tant d'agressivitĂ©... Oui, on est gros, et on le sait... Pourquoi diable nous le rappeler sans cesse. On a donc eu envie de savoir comment vous rĂ©pondiez quand on vous insultait au sujet de votre poids... Attention, ça dĂ©mĂ©nage ! Comment rĂ©pondre quand on vous insulte car vous ĂȘtes jugĂ© trop gros ? "DĂ©gage de lĂ , gros lard !" Etre diffĂ©rent et dans ce cas prĂ©cis, ĂȘtre obĂšse ou en surpoids, n'est jamais bon aux yeux de la sociĂ©tĂ© actuelle, engluĂ©e, dirigĂ©e et lobotomisĂ©e par le diktat de la minceur. Petites piques acerbes, rĂ©flexions cachĂ©es ou carrĂ©ment humiliantes font presque partie de notre quotidien Ă  nous, les gros ! Et bien ce n'est pas parce que nous sommes diffĂ©rents d'un point de vue physique la taille 0 Ă©tant la norme actuelle que nous devons pour autant nous laisser marcher sur les pieds, nous laisser nous faire insulter ! Et cela, nombreux et nombreuses d'entre vous semblent l'avoir compris. C'est pourquoi nous avons dĂ©cidĂ© de lancer un appel Ă  tĂ©moins sur notre page Facebook afin que vous nous racontiez les meilleures rĂ©ponses jamais envoyĂ©es Ă  la figure d'une idiote ou d'un malotru qui vous faisait une rĂ©flexion dĂ©gradante sur votre apparence. AprĂšs vous ĂȘtre confiĂ©es sur les phrases que vous n'en pouvez plus d'entendre, le moins que l'on puisse dire est que vous avez de l'imagination pour rĂ©pondre Ă  ces derniĂšres ! "T'es grosse ! - Nooooon, tu dĂ©connes, c'est vrai ?!" Dans un premier temps, il faut savoir diffĂ©rencier les types d'insultes, de rĂ©flexions. Il y a d'abord celles dispensĂ©es par la famille qui nous veut Ă  priori du bien et dans ces cas lĂ , difficile de rĂ©pondre en dĂ©gommant la personne en face de soi. Ensuite, il y a celles formulĂ©es par des inconnus ou de vagues connaissances et lĂ , on peut vĂ©ritablement se lĂącher et dire Ă  ces personnes ce que l'on pense vraiment. Voici un petit florilĂšge de vos meilleures rĂ©ponses "Suite Ă  une insulte "grosse vache", j'ai rĂ©pondu Ă  cette personne que moi au moins je pouvais me comparer Ă  quelque chose !" Catherine "Suite Ă  une insulte envers ma corpulence "t'es grosse", j'ai rĂ©pondu que ma graisse pouvait fondre, mais que cette personne garderait sa tĂȘte de con toute sa vie !" "Moi je rĂ©ponds gĂ©nĂ©ralement que mon cul est aussi large que ce que leur esprit est Ă©troit !" "Comme beaucoup je pense, on m'a souvent surnommĂ© "grosse vache". Un jour je me suis retournĂ©e, tout sourire, et j'ai rĂ©pondu Ă  la personne ouiii c'est moi, tu m'as reconnu, comment tu vas depuis le temps ?! Le rigolo n'a pas su quoi rĂ©pondre !" "Je me console en te regardant !" "A une fille qui m'a dis "Si j'Ă©tais comme toi, mon mec aurait jamais voulu de moi". J'ai rĂ©pondu "ton mec est un con mais mes formes Ă  la Beyonce le feront toujours fantasmer". "Mieux vaut faire envie que pitiĂ©..." "Je peux surement maigrir mais toi ta connerie hĂ©las c'est Ă  vie !" "Il n'y a que les chiens qui aiment les os." "Un jour, on m'a demandĂ© si ça ne me gĂȘnais pas d’ĂȘtre grosse ? J'ai rĂ©pondu et vous, ça ne vous dĂ©range pas d’ĂȘtre con ?" "Un gars m'avait traitĂ©e de truie et je lui ai rĂ©pondu ah bien sĂ»r, le cochon reconnaĂźt sa truie !" Il y a aussi celles qui n'ont pas besoin de prononcer un seul mot Isabelle "En gĂ©nĂ©ral, je ne dis rien. Je me retourne et bouge mon fessier et j'envoie un bisou avec ma main et le sourire." On retrouve les fameux classiques Delphine "Moi j'ai surtout du ventre donc il arrive qu'on me croit enceinte et je rĂ©ponds "ha non je suis juste grosse". Les gens se sentent super mal, mais moi pas !" Une philosophie imparable "Moi je rĂ©ponds que les hommes forniquent avec les minces mais qu'au final, ils se marient avec les grosses !" On a particuliĂšrement adorĂ© "Que la derniĂšre personne qui m'a dis ça, je l'ai mangĂ© !" "Quand les gros seront maigres, les maigres seront morts." "Que mon poids Ă©tait moins lourd Ă  porter que sa propre connerie." Ces petites histoires de gros qui nous font bondir Parmi tous vos tĂ©moignages, nous avons aussi recueilli pas mal d'histoires assez extraordinaires... A l'image des victimes qui les ont subies mais qui ont magnifiquement su retourner la situation "Chez le boulanger, un individu que je connaissais un peu me regarde et me dit "Qu'est-ce-que tu es gros. Tu es drĂŽlement gros, cela ne te gĂȘne pas ? Tu devrais maigrir quand mĂȘme, tu es vraiment trop gros." Alors je le regarde en souriant et lui rĂ©ponds "Heureusement que je suis gros." Lui "Heureusement ?! Comment ? Je ne comprends pas !", je lui rĂ©ponds "Et bien oui, heureusement que je suis gros, comme ça cela fait un sujet de conversation pour les cons comme toi". La boulangĂšre ne savait plus oĂč se mettre. L'autre me rĂ©pond "Ne te fĂąche pas, je ne te dis pas de mal", il faut dire qu'Ă  l'Ă©poque je faisais 110 kilos et il en reste encore 90 pour 1m70, en plus je suis sportif. Je rĂ©torque "Je ne me fĂąche absolument pas, tu me dis que je suis gros et c'est bien vrai et moi je dis que tu es con et ça aussi c'est vrai. Je dois mĂȘme te dire que des gens aussi cons que toi je n'en connais pratiquement pas et pourtant, je connais beaucoup de monde !". Le pauvre a Ă©tĂ© traumatisĂ©, je l'ai revu dans la rue quelques temps aprĂšs et il m'a demandĂ© "Tu me trouves toujours con ?", ma rĂ©ponse "Oui et en plus, je pense que si la connerie Ă©tait imposable, tu devrais Ă©migrer en Suisse !"." MERVEILLEUX FRANÇOIS, on vous applaudit ! "J'annonce Ă  un membre de ma proche famille que j'ai perdu 11 kg. Elle c'est une femme, me rĂ©ponds "Ah bon ?! Ca se voit pas. Par contre regarde moi, j'ai perdu 5kg ça se voit bien hein ?...". Je la regarde des pieds Ă  la tĂȘte et je lui rĂ©ponds "non je vois rien"... No comment !" "Une fois alors que j'Ă©tais au collĂšge, une fille s'est moquĂ©e de moi en disant que j'Ă©tais une grosse vache. Je me suis donc retournĂ©e et je l'ai serrĂ©e dans mes bras en criant "merci, merci, je ne le savais pas, heureusement que tu es lĂ  ! " Elle m'a dit que j'Ă©tais folle, ne m'a plus jamais insultĂ©e depuis, elle disait que j'Ă©tais une sorciĂšre et qu'il fallait pas me parler. Enfin, quand j'y repense, c'Ă©tait pas mal marrant tout ça !" "Un jour une maman dans un supermarchĂ© qui a dit Ă  sa fille "si tu mange trop de gateaux tu seras comme la dame". J'ai dis Ă  la petite "si tu Ă©coute ta maman tu deviendra aussi idiote qu'elle" et je suis partie en souriant." "Lors d'un essayage chez Kiabi, des merdeuses m'ont vu essayer des habits. Elles se sont alors demandĂ©es entre elles si "elle n'Ă©tait pas boudinĂ©e comme la fille moi". Je suis sortie de la cabine et j'ai demandĂ© Ă  ma mĂšre tout fort " Ca va ? Je ne suis pas boudinĂ©e ?". Elles ont posĂ© les habits et sont parties !" "Moi c'Ă©tait chez C&A, je regardais des vĂȘtements pour ma fille et la vendeuse vient vers moi et me dit "Votre rayon est lĂ -bas, vous ne rentrerez jamais lĂ  dedans", je lui ai rĂ©pondu "Ben va falloir penser Ă  changer de mĂ©tier vu votre ouverture d'esprit, j'habillerai ma fille ailleurs !" "A la question d'un mĂ©decin du travail "Vous savez que vous ĂȘtes en surpoids ?". RĂ©ponse "Ah bon ?! avec un air du genre c'est pas vrai, vous m'en apprenez une bonne". LĂ  il n'a plus su quoi dire pendant quelques secondes. Mais bon, aprĂšs, il m'a quand mĂȘme conseillĂ© de ne pas manger de mayonnaise avec les frites !" "Un Ă©tĂ©, je me baladais sur la plage, je prĂ©cise que c'Ă©tait mon premier jour de congĂ©s. J'Ă©tais dĂ©tendue, heureuse de sentir le soleil carresser ma peau, et fiĂšre de pouvoir me balader sans parĂ©o avec un joli maillot de bain achetĂ© aux USA tankini et jupette. LĂ  j'entends un homme assis sur sa serviette de bain dire Ă  sa fille " Tu vois si tu continues Ă  manger, tu vas devenir aussi grosse que la dame". Ni une ni deux, je me suis rapprochĂ©e de cette personne et lui ai dit "Pardon monsieur, mais je ne vous permets pas d'Ă©mettre de tels commentaires sur ma personne, vous ne me connaissez pas !! ". J'Ă©tais furax, lui tranquille, tout juste s'il ne me riait pas au nez. Je repars, fais quelques pas et retourne le voir et lui dit "Toutefois monsieur, nous avons un point commun ! Si moi je suis grosse, vous, vous ĂȘtes un GROS con !!". J'ai tournĂ© les talons et suis repartie fiĂšrement !" Merde alors ! Globalement mais aussi lorsqu'on lit vos histoires, on se rend compte qu'une personne obĂšse ou en surpoids ne peut malheureusement pas passer une vie sans prendre au moins une rĂ©flexion sur ses rondeurs. Et le pire dans l'histoire, c'est que ça parait absolument banal. Au contraire, on se dit presque "ah, il ou elle a eu de la chance si ça lui est arrivĂ© qu'une ou deux fois. Moi... c'est presque tous les jours". RĂ©flĂ©chissez, fondamentalement parlant, est-ce-que c'est normal ?! Est-ce-que c'est normal que des ĂȘtres humais se permettent d'insulter ou de railler un autre ĂȘtre humain ? S'agit-il d'un espĂšce de petit rite initiatique bidon afin de nous prĂ©parer "Ă  ce qui nous attend" ? Devrons-nous nous peinturlurer le corps et passer devant le grand chef du village de notre vie afin qu'il nous dise "Mon fils, ma fille, tu t'es fait assez insulter. Tu es dĂ©sormais prĂȘt Ă  affronter la dure existence" ?! C'est ridicule, risible, intolĂ©rable ! Malheureusement, nous ne pouvons pas Ă©viter les rĂ©flexions mĂ©chantes et/ou humiliantes en public et personne ne semble faire en sorte que cette situation, Ă  l'image des insultes Ă  caractĂšre raciste, devienne illĂ©gale. Alors il faut prendre les armes nous-mĂȘmes, se dĂ©fendre et combattre pour qu'enfin on nous respecte en tant qu'ĂȘtre humain Ă  part entiĂšre. Nous avons le droit au respect et ne demandons rien d'autre que d'ĂȘtre acceptĂ©s tel que nous ne sommes, avec nos dĂ©fauts et nos qualitĂ©s. Au final, qui contredira le fait que ce souhait est partagĂ© par des milliers d'ĂȘtres humains depuis la nuit des temps ? Nous sommes tous censĂ©s ĂȘtre sur un mĂȘme pieds d'Ă©galitĂ©, ne nous laissons plus destituer !!!

allo ouais dis moi ce que tu fou