Signalerune erreur dans les paroles. Annuler les modifications Envoyer Cet enregistrement est une reprise de Le petit jardin rendu célèbre par Jacques Dutronc. Discuter de Le petit jardin. Connectez-vous pour laisser un commentaire. Vous aimerez peut-être Ave Maria. rendu célèbre par. Luciano Pavarotti (Franz Schubert) The More I 218views, 17 likes, 2 loves, 1 comments, 8 shares, Facebook Watch Videos from OFm 91 Mhz: Dans le jardin où j'aime entrer, À l'heure douce de l'aurore, 218 views, 17 likes, 2 loves, 1 comments, 8 shares, Facebook Watch Videos from OFm 91 Mhz: Dans le jardin où j'aime entrer, À l'heure douce de l'aurore, Je me rends seul pour rencontrer Celui que CayenneCarnaval. Avec Les Filles, Je Suis Doux. Bleu Jaune Et Vert. La Gourmandise. La Bonne Aventure. Le Juillet. L'accordéon Du Fils Du Père Léon. Santa Maria De Guadaloupe. Do Assou Do. Dansle jardin où j'aime entrer Il marche avec moi mon Sauveur, mon roi,Yvon Gendron La Parole Vivante - Dans le jardin où j'aime entrer Il marche avec moi mon Sauveur, mon oùl’on vient lire, non pour mieux s’endormir, mais pour mieux entrer dans l’intimité du monde. J’aime lire auprès de l’herbe, avec le vent et le commentaire indiscret des oiseaux. Et j’aime que les mots se disposent en massifs ou en bouquets dans un poème. Rapprocher poésie et jardin est une idée simple, assez belle, et 1 En toi, Seigneur, point de ténèbres, ton Esprit est vérité. 2- Si nous marchons dans la lumière, nous tenons la main de Dieu. 3- Si nous voulons un monde juste, dans l’Amour nous demeurons. 4- Nous connaissons Dieu notre Père en vivant dans son amour. 5- En toi, Seigneur, l’oeuvre de l’homme est marqué d’éternité. 28Kviews, 1K likes, 71 loves, 48 comments, 799 shares, Facebook Watch Videos from La Parole Vivante: Maggie Blanchard Dans le Jardin où j'aime entrer. HeIq. Paroles de la chanson Eths Entends-tu Les Pas lyrics Entends-tu Les Pas est une chanson en Français Entends-tu les pas de celui qui vient te prendre A terre te jeter en toi s'épandre Ses paroles douces et chaudes à l'instar de ces mains Glissent sur tes hanches subliment tes reins Son regard perce le soir les miroirs de ton âme Tes plus honteuses pensées tes désirs ta flamme Sa langue choquante ne peut point décevoir Rafraîchissant ta peau la pointe de tes seins Androgyne sexuel aimerait une fois au moins Entrer dans ce corps qui peut recevoir Une pléthore de caresses aussi brûlantes que glacées Le goût du miel à celui du sang mélangé Ses yeux prennent soudain l'expression d'une catin Jamais rassasiée, dévorée par la faim Dépose dans tes fines mains le pouvoir phallique Les gestes se font divins les regards diaboliques Brutalités et onctions à outrance mêlés Autant d'invitations à un viol partagé Exhibitionniste et voyeur à la fois Avant de caresser par tes formes excités D'une raideur caudale fait léviter ces draps Qui se jouent des cambrures aimant ton corps déguisé Délice, le gourmand orifice Ce jardin mystique où il aime à s'enliser Il glisse sur le chemin de tes cuisses Puis pose ses lèvres sur les tiennes trempées Sent tes cuisses autour de sa nuque tressaillir Voluptés occultes offrandes outrageuses Hurlement implicites entre effroi et plaisir Dominer se soumettre dans une scène scandaleuse Le remugle utérin devient alors le plus doux des parfums Bien plus froid que la mort Ce mal en toi, n'est pas là pour saillir Obscène veut palper ton esprit tes plaisirs Puis sentir d'une exquis spasme vaginal Le funeste sentiment d'une jouissance fatale. Paroles ajoutées par Gainsbourg. Crédits parole paroles ajoutées par Gainsbourg Yé suis le chanteur masqué Yé suis venu pour venger Les parents du monde entier Que l'on a persécuté avec des chansons pour bébé C'est la mere Michèle qui a perdu son chat C'est bien fait pour sa gueule personne le lui rendra C'est le pere Lustucru, qui l'a mangé tout cru Parce qu'elle n'a jamais voulu lui monter son cul Dans la foret un grand cerf regardait par la fenêtre Un lapin venir a lui et chanter ainsi Cerf, cerf ouvre moi ou le chasseur me tuera Laisse moi entrer dans ta hutte, t'auras ta turlutte Ainsi font font font les p'tis maris mal-honnête Ainsi font font font 1 p'tit coup et puis s'en vont Au clair de la lune mon ami Pierrot Tu peux te mettre la plume dans le bas du dos Ma chandelle est morte et je vais en faire Comme toutes les autres un sextoy pas chere Une souris verte qui courait dans l'herbe Je l'attrape par la queue, je l'assomme avec la mienne Je la trempe dans l'huile, je la trempe dans l'eau Et ca fout les boules à Brigitte Bardot Vive le vent vive le vent vive le vent d'hiver Qui soulève les jupes des filles pour qu'on voit leur culotte Vive le vent vive le vent vive le vent d'hiver Qui refroidit le derrière et rafraichit la motte Ohé ohé matelo t'aime pas la mer Mais tu préfère les bistrots Ohé ohé matelo et les bars a putes Au commando Cousto Frère Jacques frère Jacques Pouvez-vous, pouvez-vous Sonne les matines avec votre bine Ding ding dong ding ding dong Yé suis le chanteur masqué Yé suis venu pour venger Les parents du monde entier Que l'on a persécuté avec des chansons pour bébé à la clair fontaine m'en allant promener J'ai trouvé Marie-Claire et je me la suis tapé Depuis j'ai des petites bêtes jamais je ne l'oublierai Il foure il foure le curé, le cure deriere l'église Il foure il foure le curé on la même vu chez Denise Il est passe par ici et il repassera par là J'ai descendu dans mon jardin J'ai descendu dans mon jardin Pour y cueillir le fruit divin Gentil clito mes dames gentil clito nouveau Gentil clito mes dames gentil clito nouveau Mon beau tapin roi des forêts Que j'aime ta fourrure, au bois de Boulogne Au bois de Vincennes, y'a que des bûcheronnes qui se promènent Mon beau tapin roi des forêts Que j'aime ta fourrure Dans la forêt lointaine on entend le coucou Qui qui perdra a l'aine je voudrai prendre un petit coup Coucou, coucou je voudrai prendre un petit coup Coucou, coucou je voudrai prendre un petit coup Une poule sur un mur qui picore du pain dur Picoti picota lève la queue et puit s'en vas Une poule contre un mur qui cherche des aventures Picoti picotons lève la queue et puis s'en vont Il était un petit homme pirouette cacouhette Il était un petit homme qui s'en tapé un maximum, Qui s'en tapé un maximum Mais on peut pas dire qui sais pirouette cacouhette Mais on peut pas dire qui sais sa gueuleré trop a l'Elyssé, sa gueuleré trop a l'Elyssé Et on fait tourner les kekettes comme des petites girouettes sa fait du vent sur les roupettes c'est chouettes c'est chouettes et c'est bon pour la tete Et on fait tourner et les kekettes comme des petites girouettes sa fait du vent sur les roupettes c'est Chouettes c'est chouettes et c'est là que la chanson s'arrête Voila !! Cest fini ... Paroles de la chanson J'En Veux Encore par Alice Dona Encore une fois dans la lumière Je suis venue Comme ce n'est pas du tout l'enfer Je continue J'avance où la vie me ressemble Où le désir existe encore Et puisque nous sommes ensemble Je suis d'accord Encore une fois j'ai un peu peur D'aller vers vous Encore une fois je suis à l'heure Au rendez-vous J'avance où la vie nous rassemble Où vos regards sont mon décor Même si mon corps se perd et tremble J'en veux encore Encore une fois, encore une autre Je suis venue Pour que cette histoire soit la nôtre Je continue J'avance où la vie me demande Où mon cœur aimera plus fort Et même si la scène est trop grande Je suis d'accord Encore une fois je vais entrer Coté jardin Je n'ai jamais pu oublier Ce long chemin J'avance où la vie nous rassemble Où les absents ont toujours tort Entre vous et moi il me semble Qu'ils sont dehors J'avance où la vie nous rassemble Où le désir n'est jamais mort Et puisque nous sommes ensemble J'en veux J'en veux encore. 1 Dans le jardin où j'aime entrer, À l'heure douce de l'aurore, Je me rends seul pour rencontrer Celui que mon âme adore. Refrain Il marche avec moi, Mon Sauveur, mon Roi. Il me dit que je sui sà Lui; Il est mon soutien, Il est tout mon bien, Mon salut, mon divin appui. 2 Il parle, et dans mon coeur, sa voix Fait naître une joie infinie, Les oiseaux même, au fond des bois, Suspendent leur mélodie. 3 Le don que tu cherches, Seigneur, Meilleur que les fruits de la terre, C'est l'offrande de tout mon coeur; Elle seule peut te plaire. See also JustSomeLyrics 86 Ricky Skaggs & Bruce Hornsby A Night on the Town Lyrics Cássia Eller e Barão Vermelho Malandragem Lyrics Quand j'emprunte des paradoxes, je les rends avec intérêts J'enrichis mes prêteurs qui deviennent alors plus intelligents Le taux usuraire de l'astuce n'est jamais assez élevé Je ne sais pas d'où je viens mais je sais que je suis là, à reverdir, dans cette campagne toscane Les rossignols teints au Gargyl chantaient des aubades pharmaceutiques J'ai les cheveux trop longs... comme des voiles de thonier, mes beaux cheveux qu'on m'a toujours taillés, mes beaux cheveux longs dans ma tête Dans la rue, on se retourne... Moi, je leur tire la langue ! Une chanteuse qui a le derrière sur la figure, ça vaut la carte d'identité, non ? Et puis, Madame Lechose, taulière blonde, un peu grasse, un peu... Taulière à L'Escalier de Moïse, où il y avait de tout, du Fernand, du Ferré qui chantait au piano, avec son chien et ses grimaces, et son petit cachet - Dis donc, Léo, ça ne te gêne pas de gagner de l'argent avec tes idées ? - Non. Ça ne me gênait pas non plus de n'en pas gagner avec mes idées, toujours les mêmes, il y a quelques années Vois-tu, la différence qu'il y a entre moi et Monsieur Ford ou Monsieur Fiat, c'est que Ford ou Fiat envoient des ouvriers dans des usines et qu'ils font de l'argent avec eux Moi, j'envoie mes idées dans la rue et je fais de l'argent avec elles. Ça te gêne ? Moi, non ! Et voilà ! Et puis, les commissions, le dentiste, les droits d'auteur minces, minces... Quand on travaille comme on veut, on touche comme on peut J'allais chercher les sous moi-même, toujours moins de cent mille balles Pas de chèque, et vite un restaurant dans un bon quartier. Et puis et puis, les souvenirs s'entassent. Le mariage vous mine petit à petit On est fidèle parce que c'est l'usage et les années s'entassent aussi. Les souvenirs, d'ailleurs, c'est du présent discutable. On est hier, toujours Moi, je vivais demain et ça fabriquait les malentendus Un artiste vit toujours demain, sinon il est fait pour l'usine À l'usine, le présent, c'est un cadeau quotidien, incessant, fatigant, dégueulasse On peut te congédier, alors tu prends des dispositions particulières pour ne gueuler qu'en connaissance de cause et dans le silence revenu des retours à la maison À la table de travail, devant la page blanche, l'artiste n'est pas là. Il vit là-bas, loin de tout, du téléphone, de sa compagne, de ses problèmes La solitude est une affaire d'ordinateur. Moi, je me perfore loin des imbéciles et du propos courant. On me hait. Je m'en fous. Je suis un autre mec. Voilà. Ni dieu, ni maître, ni femme, ni rien, ni moi, ni eux et Basta ! Il y a l'amour... peut-être. C'est une solution, une solution à un problème qui reste un problème Alors... Rien Une solution... Un problème... Par quoi commencer ? On donne et on te prend. Celui qui prend a l'impression qu'il donne Arrange-toi avec ça, si tu peux. Il y a, derrière les yeux des gens, une cité privée où n'entre personne. Une cité avec tout le confort d'imagination possible. Les gens que tu vois chez toi, sont d'abord chez eux. Ils ne te voient pas Ils se singularisent dans l'immédiate et toujours constante défense de soi. Ils ont peur. Ils sont terribles, les gens Ceux que tu appelles tes amis, ce sont d'abord des gens remplis du moi qui les tient en laisse L'homme est un "self made dog" Mais il parle au centre du monde, et le monde, c'est lui Il transpire, il a une queue mais ne sourit pas avec, comme le chien. C'est tout et c'est trop L'amitié, c'est comme le ciment armé on ne sait pas comment ça vieillit. J'aime les vieilles pierres. Elles ne transpirent pas Ni dieu, ni maître, ni femme, ni amis, ni rien, ni moi, ni eux et Basta ! "L'Écluse"... fin 49... Drôles de mariniers, sur ces quais néon'cifs ! J'étais le pianiste et le chanteur. Cette " écluse " où ma galère échoua, un soir, entre barbarie et une inconnue de Londres, et deux romances à goémons, avec une guitare et un gitan, égarés là... Allez donc savoir. Et ce taulier, qui me lucarnait derrière son zoom, un zoom qu'il vous plantait là, sur le front, jamais en face, jamais dans votre zoom à vous, toujours un peu au-dessus, comme s'il regardait l'ineffable C'est pas mal, un particulier qui sue du goulot, qui transpire de l'en-dedans. Rien ne sort jamais. Un lavatory, quoi ! Qui garde tout, qui transmet, qui assume sa condition de réceptacle L'âme de certains individus m'empêchera toujours de croire tout à fait en Dieu J'ai oublié son nom. Il y a une chance pour les mauvais souvenirs - Eh ! Ferré ! Bonjour, tu te rappelles ? C'est moi, l'ordure... - Qui ça ? Ordure ? Tiens, il y en a encore dans le siècle ? Je vous demande excuse, Monsieur. Je ne connais, quant à moi, que des anges... Ni dieu, ni maître, ni anges, ni rien et Basta! Il faudra que je change de support. Écrire sur des champs de luzerne, sur des biffetons "Banque de France", des faux, sur le ventre de certaines girls in magazines. En tournant la page, on pourra voir, juste en dessous Les girls, ça se regarde ou ça s'invente. En dessous de trente ans, c'est plus lisse, et c'est, des fois, encore un peu môme. Après, ça se froisse et on les jette Il faudra que je change de support. Le papier, y en a marre ! De ce papier-xylo qui fait grincer, gémir les arbres que je porte en moi Quand on scie un arbre, j'ai mal à la jambe et à la littérature. Quelle horreur, la parlote ! Écrire partout, à l'envers de toi, sur ton cœur, sur ma loi, dans mon froc, lorsque tu me regardes précisément et que je te dis que je suis dingue de toi, pour te faire couler ton printemps court. Cours, cours, petite, n'oublie pas Sur mon cahier quadrillé, c'est la misère. J'essaie de mettre au carreau mes ailes, mon job. Rien à glander today au club des métaphores Il faut que ma plume feutrée, ma petite japonaise glissante et noire soit serve d'une certaine rigueur de gueulante Le drapeau noir, c'est encore un drapeau ! Il faudrait que je leur lance un Manifeste de la Méthode Quelque chose de concret, du style genre polyester qui aurait l'air de ne pas moisir dans les gothiques et qui psalmodierait tranquillement des lamentations tocs devant le Mur des Fédérés. Sur ma fenêtre, je pourrais mettre un vieux chiffon rouge, histoire de bien signifier mes origines. Des tambours aussi, et des crécelles à couvrir de leurs criasseries les millions de chevaux Paris, Milan, New York and so and so on Au large, hommes tergaliens, boys d'alpaga, filles jeanisées au maxi, avec vos clous dessinant les orages du Guevara Le Che crevé, crucifié, pourri déjà, même sur vos images Dépoitraillez-vous, Hommes, s'il en reste, et venez vous chauffer au bain-marie de ma métaphore, celle qui appelle chat une amphore et gouttière un vieux thème serbo-croate Au large ! Monocloez-vous l'œil de rechange et changez de basse-cour Fuyez vers les tramontanes d'Éros, puisez dans les accordéons des rythmiques plus sûres, vers les caniveaux Plongez-y en lune à becs frisants... Vous y verrez peut-être une gorgée de solitude... Quand je me regardais, en ces temps, au ras du trotte-madame, la Neuille, des fois, une image reflétée me donnait la solution du style Ma méthode est simple Mettez-vous à coucou, place de la Bastille et prenez-vous pour un serpentaire Vous verrez alors qu'il n'y a plus de métaphore possible quand on se dénature, quand on se désanalyse, quand on s'antidate et qu'on s'insectise, quand, mouche devenue, pour prendre le quart dans un hôtel fameux où la passe est sanguine ou à Bidon's City, vous pourrez sentir s'exhaler la queen, et la vrombir, et la gémir, et la voir même prendre son pied à certaines désinences. Alors, vous aurez accompli la mutation que j'attends de vous, mouches vertes des prairies du double... Je vous ai créées Je dirigeais alors des fantômes bon marché, des que j'achetais dans des économats spécialisés en bizarreries, en relativisme du tout venant J'avais une carte qu'on me tamponnait à chaque coup. L'employé me disait - Alors, ça biche, Ferré ? Vous en prenez pour votre pognon ? Un réverbère propre à décrypter les étymologies les plus perverses Un chandelier en robe du soir Un réveille-la-Mort des fois qu'on oublierait de s'actualiser Un canevas dernier modèle pour tricoter de l'affection technicolor Des ciseaux pour tailler dans le vif du sujet même si le sujet ne colle pas à la syntaxe Des hôtels barbelés au travers desquels je pisserais quand même Des mômes à comètes et à cendriers portables, histoire d'être confortable au risque de payer de leur vie Des vies punies de vide et de tambours voilés frappant tout doux ta résurrection journalière Quand je dors, je suis mort sans bière uniquement avec du Coca sur la table de chevet Je lis des sons particuliers quand Ludwig sanglote doucement les bras tendus vers la Neuvième Les épices m'ont toujours brûlé le charme J'ai du slave qui se balade quelque part entre peau et jactance La mer, chez moi, dans la rue, cela m'était facile Je l'appelais, elle arrivait le flot bouillonnant, au ras de chaussée L'eau, cette glace non posée Cet immeuble, cette mouvance Cette procédure mouillée Me fait comme un rat sa cadence Me dit de rester dans le clan À mâchonner les reverdures Sous les neiges de ce printemps À faire au froid bonne mesure Et que ferais-je, nom de Dieu ? Sinon des pull-overs de peine Sinon de l'abstrait à mes yeux Comme lorsque je rentre en scène Sous les casseroles de toc Sous les perroquets sous les caches Avec du mauve plein le froc Et la vie louche sous les taches... La mémoire et la mer... Ton corps est comme un vase clos J'y pressens parfois une jarre Comme engloutie au fond des eaux Et qui attend des nageurs rares Tes bijoux, ton blé, ton vouloir Le plan de tes folles prairies Mes chevaux qui viennent te voir Au fond des mers quand tu les pries Mon organe qui fait ta voix Mon pardessus sur ta bronchite Mon alphabet pour que tu croies Que je suis là quand tu me quittes La mémoire et la mer... Cette mer cavaleuse, propre, cynique... Ce toit tranquille, comme disait l'autre... Ce drame mouvant comme un outrage de la nature, quand j'y plonge, de mémoire, je m'y perds, et moi, et mon courage, et ma passion, et ma musique Le vent, y aidant, n'a qu'à bien se tenir. Il se prosterne, ce vent filou des bises, des frilures... Soixante-huit, soixante-huit, soixante-huit ! Noblesse du calendrier Je ne vais tout de même pas te raconter comment et pourquoi j'écris des chansons, non ? C'est comme ça ! Ma main sur le clavier de mon piano est reliée à un fil et ça marche. Je suis "dicté" J'ai un magnétophone dans le désespoir qui me ronge et qui tourne et qui tourne et qui n'arrête pas Alors je copie cette voix qui m'arrive de là-bas, je ne sais, qui m'arrive, en tout cas, et je la reconnais chaque fois. Ça fait comme un déclic et ça se déclenche Je suis le porte-parole d'un monde perdu, présent pour moi, d'un monde auquel vous n'avez pas entrée parce que si tu y entres, dans ce monde, tu perds pied et deviens inédit. Ton foie, tes poumons, ton sexe, tout ça est à toi Ta tête, non. Si tu es fou, alors viens dans mes bras. Je t'aime ! Soixante-huit, Soixante-huit, Soixante-huit, Soixante-huit ! Il y a des chiffres qui me font mal à mon dicteur. Soixante-huit... Il s'en fout mon dicteur, il le connaît ce chiffre. Il l'a fait, comme on fait une partie de cartes. Les cartes, aujourd'hui, sont mêlées. Il n'y a plus rien qu'une certaine forme de dictature sentimentale qui vous arrange et vous endort pendant que les autres veillent Vous êtes vraiment des cons et des malheureux. Ou bien alors, crève, paysan, crève et passe de l'autre côté de la rue, avec tes dieux, avec tes maîtres, avec tes pantoufles et tes clopes Soixante-huit, soixante-huit, soixante-huit, soixante-huit, Madame la Misère "Misère" c'était le nom de ma chienne qui n'avait que trois pattes... Ton style, c'est ton cul, et oui... quand il a du style ! Ça ne dure pas longtemps. Un cul, ça ne se met pas au musée des Offices. Un cul, ça se renfrogne et ça se cache un jour ou l'autre. Plutôt un jour que l'autre. Quelle connerie ! Ni dieu, ni maître, ni toi, ni eux, ni cul, ni rien Soixante-huit, soixante-treize, non-stop ! Je suis d'un autre monde et tu le savais bien Ô toi qui tant et tant me regardais et m'écoutais Tu m'apportes le fait d'un instant de malheur Je drisse tout à coup avec ma peine en l'air Vas-y, petit, les oiseaux s'en vont de côté cet hiver Soixante-huit, soixante-treize, non-stop ! La vie d'artiste... C'est dur de ne pas être, hein ? Il y avait vraiment de quoi Ça a commencé pour rien, en trombe, Rue des Écoles et à la Maube Understand ? Les drapeaux noirs et les aminches et l'été soixante-hui et puis les anarchistes Où ça ? Les purées de Nanterre et la purée des anges Tu l'envoies, ta purée ? Je signe dès ce jour avec mon double crème Je vivais dans l'ardeur de notre connerie La très haute, la très grande Et je suis seul ce soir devant le ciel brouillé Non-stop avec des bulles dans ma tête C'est difficile à raconter ce genre de bulles, même pas au neuro... Vous n'avez rien compris ni toi, ni lui, ni eux, ni rien Understand ? Quand je pense que je pensais à vous comme à une épure de chantoung Cette soie, je la pressens toujours comme un destin pavé Vous étiez de cette intelligence sûre Et qui se connaît bien Et qui drague la nuit les grands auteurs Pour être sûre d'être orthodoxe Les mains... Ah ! les mains... Ça me fait peur, ces mains tendues et renfrognées et biaiseuses Vous aviez les mains gercées de rancœur De cette rancœur qu'on promène tranquillement, sans rien devoir à personne Avec ces fautes de parler et de syntaxe qui me sont devenues insupportables Et puis cette culture qui débordait de vos calepins Oublie donc, camarade. Oublie les soirs épais comme l'encre de Chine Oublie les yeux drivés par le regard là-bas Drive-toi pénardement dans les horribles banlieues où tout est bien Où l'avenir est aux pointés pointeurs Arrache-toi doucement à la musique d'acier de ce Paris qui vous manque dès que vous le déjugez Vous n'êtes que des Parisiens, des Parisiens ! Soixante-huit, soixante-treize, non-stop ! Le grand drame des solitaires, c'est qu'ils s'arrangent toujours pour ne pas être seuls. Je l'ai dit Je l'ai écrit Je le redis Je le réécris Maintenant je fais gaffe. Je paie des gens pour les besognes élémentaires et ne mange plus avec eux J'ai gardé ma première facture de restaurant où j'ai mangé tout seul cet été Je l'ai mise sous verre et la montre à mon fils qui a trois ans et trois mois. Je la lui montre tous les jours. C'est la gravure de mon soixante-huit à moi. On a les soixante-huit qu'on peut ! Quand les gens se mettent à avoir une comptabilité derrière les yeux, ils deviennent des comptables ! Qu'est-ce que je fais ici, à cette heure, attendant je ne sais quelle sonnerie de téléphone, me rendant une voix, quelque part, quelque chose de fraternel, d'insoumis, de propre, de comme ça pour le plaisir, de rien, de larmes j'en ai trop en veux-tu ? De quoi, enfin ? Penses-tu ! Le silence, lui, ne téléphone jamais, et c'est bien comme ça, c'est bien La vie ne tient qu'à un petit vaisseau dans le cerveau, qui peut déconner à n'importe quel moment, quand tu fais l'amour, quand tu divagues, quand tu t'emmerdes, quand tu te demandes pourquoi tu t'emmerdes. Il faudra que je prenne un jour quelque distance et dire à qui voudra mon style de pensée et de vie et de mort et je m'en monterai doucement du fond de l'an dix mille... Je suis le vieux carter d'une Hispano Suiza Une première femme six ans de collage administratif Une deuxième femme dix-huit ans de collage administratif Elles ne me voient plus que publiquement, elles savent, elles me connaissent Moi je ne les vois plus publiquement Si je les rencontre, alors... alors... Les rides, ça s'apprend petit à petit. Je sais La vieillesse, c'est une façon de coup de poing dans la gueule Au-dessus de trente ans, allez... allez vous faire foutre ! Moi, j'ai cent mille ans. C'est pas pareil. Je suis un mort en instance et je vous regarde On se demande ce qu'on fout à se multiplier par deux Deux cœurs, deux foies, quatre reins... Je suis seul et je pisse quand même Le couple ? Voilà l'ennemi ! Je t'aimais bien, tu sais... Les souvenirs s'empaquettent négativement La mémoire négative, c'est une façon de se rappeler à l'envers, c'est plus commode Les ombres passent, un peu grisées On pense à des gravures pleines de roussures, sans grand talent qui dépasse de l'encre rapportée Les souvenirs n'ont pas de talent, ils végètent dans un coin du cerveau, un amas cellulaire qui s'ennuie et qui perd sa charge, comme une batterie La matrice nourricière ? Il y a urgence ! Le piment, le vrai, c'est celui qu'on rajoute Une femme inventée ne déçoit jamais. Seulement, il faut tout le temps en changer L'invention permanente, tout, les dentelles, le savoir, tout en dedans du dedans... L'érotisme, c'est vraiment dans la tête Et puis, pas tellement que ça... Une jupe, un cul de hasard et le reste... Les collants... C'est de la pure imprécation J'ai besoin de les arracher, ces cuirasses fileuses La femme en collant peut partir à la guerre, comme au Moyen-Âge... Quelle horreur, quelle défense d'entrer dans le jardin avec des fleurs... Mener un train d'enfer à une pépée maxi, le long du fleuve, une pépée tout encerclée d'idées reçues Et pas moyen de lui griffer la chatte ! C'est vraiment dégueulasse, la moralité publique ! L'enfer ? Une façon de voir et de se laisser voyant Ni dieu, ni maître, ni éros, ni collant Des bas oui, des bas avec un peu de cette blancheur qui tend à une géométrie particulière Un peu de cette blancheur des fois tirée vers le malheur et puis l'angoisse du déjà vu, du déjà pris Je sais de toute éternité que tu n'es pas à moi Rien n'est à moi que l'illusion et encore ! Je l'invente tellement, cette illusion Quand je la rencontre, l'illusion, elle m'est déjà ancienne et chiffonnée Salut ! ma petite camarade, salut ! Mes illusions, je les arrange, quand je n'ai pas envie de leur parler et de leur dire qu'elles ne sont là que parce que c'est l'usage Elles deviennent mes souvenirs controuvés Le moulin de Pescia Le papier L'odeur Ce type empaqueteur Cette machine à pointer, en bas Ce soleil de mars et cette brume en préface à la belle journée se préparant, se fardant de nuages discrets et prometteurs de belles coulées de ciel dans ce bleu d'aventure et changeant comme change ta vie à chaque instant, à chaque millième de seconde, toi vieillissant au fil de moi maintenant que je pense à toi, t'écrivant, te dictant, t'improvisant aussi comme une musique de messe noire, ce péage avec ce mec au mois, qui s'en fout Caron d'un macadam déroutant, compteur du trouble et de l'ennui Ces accidents abstraits que je m'invente au hasard des cent cinquante à l'heure Ce retour dans le bleu et cette façon de ne pas être dans le siècle tout en y roulant Cette descente vers les chiens et leurs paroles rassemblées Cette pintade mise en route et mes fureurs de cuisinier sentant mouiller la casserole et s'attacher à un désespoir ailé, à des oiseaux traqués dans des caisses avides Et tout ce néant de la merde qui monte à mes babines Ce code pénal particulier qu'on devrait pouvoir lire en petites notes en bas de page du livre des recettes Cette soirée après les autres Cette machine qui tant et tant dactylographe Ces cris perdus quelque part et que je n'entends pas et qui retrouvent un cœur saignant Ce pain de seigle qui s'éternise sous la dent dure du couteau-scie Les choses manufacturées qui souffrent à travers celui qui les a machinées Et ces choses qui souffrent dans l'idée de celui qui les regarde Ce piano, ma maison ancienne, anciennement la mienne, et cette humide honte, les touches qui s'étaient décollées et des larmes qui me venaient d'un chagrin de Czerny, de Debussy aussi Cette horrible aventure qui a désossé mon piano en attendant qu'on nous le coupe en deux pour en avoir son dû... La moitié Mais la moitié de la musique ? La moitié de ma tête ? La moitié du sentiment banni ? Le code civil distribué en bandes dessinées aux imbéciles inadaptés Ce parfum de la nuit comme une pièce de piano de Debussy jouée par Gieseking Cette passion de passionner tout ce qui se passe autour de moi Les loups promis Les gufi Les araignées dessinées avec leur toile sur ce gadget tire-lire avec son cadavre peint en vert et qui salue Cette envie de passer vite, très vite et puis quand même m'attarder sur le bestiaire de ma mie La source et le cloaque Ça dépend du contexte Les chiens, c'est comme les gens avec un os, ça grogne ! Ni dieu, ni maître, ni mie, ni bestiaire, ni gens, ni os. La solitude est une configuration particulière du mec une large tache d'ombre pour un soleil littéraire La solitude c'est encore de l'imagination C'est le bruit d'une machine à écrire J'aimerais autant écrire sur des oiseaux chantant dans les matins d'hiver J'ai rendez-vous avec les fantômes de la merde Les jours de fête, je les maudis, cette façon de sucre d'orge donné à sucer aux pauvres gens, et qui sont d'accord avec ça et on retournera lundi pointer Je vois des oranges dans ce ciel d'hiver à peine levé Le soleil, quand ça se lève, ça ne fait même pas de bruit en descendant de son lit. Ça ne va pas à son bureau, ni traîner Faubourg Saint-Honoré et quand ça y traîne, dans le Faubourg, tout le monde s'en rengorge. Tu parles ! Ni rien de ces choses banales que les hommes font qu'ils soient de la haute ou qu'ils croupissent dans le syndicat. Le soleil, quand ça se lève, ça fait drôlement chier les gens qui se couchent tôt le matin Quant à ceux qui se lèvent, ils portent leur soleil avec eux, dans leur transistor. Le chien dort sous ma machine à écrire. Son soleil, c'est moi Son soleil ne se couche jamais... Alors il ne dort que d'un œil C'est pour ça que les loups crient à la lune. Ils se trompent de jour Les plantes ? Les putes ? Les voitures ? Cette voiture aussi qui débordait... C'était terrible... Qu'est-ce qu'on riait ! Et je rêve aujourd'hui d'une voiture monoplace Et ce bois de chauffage qui s'est gelé des tas d'hivers en attendant mon incendie Je vous apporterai des animaux sauvés, l'innocence leur dégoulinant des babines ou de leurs yeux Je mangerai avec eux, de tout, de rien Je boirai avec eux le coup de l'amitié et puis partirai seul vers un pays barré aux importuns Presque tous Je suis un oiseau de la nuit qui mange des souris Je suis un bateau éventré par un hibou-Boeing Je suis un pétrolier, pétroleur de guirlandes et de marée plutôt noire comme mes habits, et un peu rouge aussi, comme mon cœur J'aime la multitude, la multitude, les chiens, les hiboux, les horreurs ! La multitude, les chiens, les hiboux, les horreurs ! Soixante-huit, soixante-treize, non-stop ! Dans la cité, il y a la fête. Allez-y. Je t'invite à y boire À mon malheur, à mes cheveux, à mes parents, à mes avions-hiboux Comme en sept cent quarante-sept En sept cent quarante-sept, je vous le dis, tous ces rampants iront brouter du fil coutil Des ténèbres et du sang mijoté dans des endroits particuliers Dans des endroits comme à la gauche du sacripant dont vous avez décidé que je sois le souteneur patenté, indécis, frivole et centenaire Les comptes à rendre ne sont jamais à prendre Je vous rends des comptes que je n'ai jamais eus Que vous m'avez comptés, dûment, précisément Les équations sur le grand huit de der, ça me fait bien rigoler Cette chanson qui tant et tant me désespère Et que je ne vous chanterai jamais Je n'ai plus de voix pour vous, plus, plus, plus ! Soixante-huit, soixante-treize, non-stop ! Comme un voilier dans les descentes vers le Sud En autoroute et des voiliers roulants Foutez-m'en vingt litres, camarade! Je descends à la proche banlieue Celle qui se défait vers le quinzième, you see ? Cette banlieue de mes défaites et de votre vertu, camarades Allez-y, le sang n'est plus de une, le sang des réverbères gauchisants Dans les aciers de cet Orly où je m'envole Vers où ? Devine ! Je sais des vagabonds pleins de sous de sonnaille et qui sonnent dans les soirs tristes de Paris Quand je m'envole et quand tu assassines ce petit enfant Cet enfant du malheur auquel je fais des signes Et puis qui me regarde, me mirant dans l'eau verte de ses beaux yeux Ah, la passion des clairs obscurs sur les minuits Quand nous allions vers les mirages et les bifs de carême ! Je suis perhaps, perhaps, peut-être Magari... Et toi, et lui, et vous, et elle Elles... Elles ont toutes une cicatrice qui nous fait des blessures Elles ont toutes un entre-deux sur lequel je dégueule Partons, partons ! Soixante-huit, cette marée rouge et moirée Le dix comme un chiffre soumis Le dix du mois de mai de cet an de soixante et huit Non-stop au carrefour. T'es dingue et je poursuis une comète Non-stop. Oh, la tendresse de ces soirs inventés, de ces soirs sans heure, sans compagne, dans le siècle un peu puant d'étoiles Non-stop sur une bulle comme une idée poignante J'ai l'invention qu'il faut pour me tirer de vos outrages L'outrage le plus absolu est cette poignée de main avec dans l'idée une potence Et le sourire, le sourire, camarade Le sourire, c'est de la peur comptée d'avance Le sourire, c'est une prescience d'outre-tombe C'est un peu la tendresse des insoumis Ce sourire, dis donc ! Qu'est-ce que le sourire en dedans de la tête, comme une ride intelligente ? Quand les rides, ça se met à être intelligent, c'est ce qui fait le monde clos Ni dieu, ni maître, ni code, ni quoi ! Pas vrai, mec ?

dans le jardin ou j aime entrer paroles