MichaelPollak. Le silence délibéré des rescapés des camps de concentration nazis est sans doute l'indicateur le plus saillant du caractère doublement limite
Afinque l’histoire ne se répète pas, il faut faire savoir à tous ce qui s’est passé dans les camps, et transmettre aux générations suivantes la mémoire des juifs morts dans les camps de concentration. Cette volonté de faire savoir au lecteur est semblable à celle des anciens combattants de la Première Guerre Mondiale qui voulaient dire la vérité sur les tranchées.
Dans« Le rapport Auschiwtz », Peter Bebjak raconte l’histoire de deux juifs slovaques déportés à Auschwitz en 1942, qui ont réussi à s’évader du
Dansce livre, il se joint aux foules qui se tiennent devant les chambres Ă gaz et qui font ensuite la queue pour manger une pizza dans les
Sic'est un homme. Primo Levi. 514 critiques 681 citations. Sans doute le témoignage le plus
Jeuneintellectuel républicain, Pere Vives i Clavé (Barcelone, 1910-Mauthausen, 1941), rejoint la France en 1939, après la chute de Barcelone aux mains des franquistes. Pris dans le flot de l'exode (la retirada), il connaît les camps
En1945, l'armée soviétique libérait le camp d'extermination d'Auschwitz où plus d'un million de personnes ont été exterminées. Anna Rosenberg a 14 ans quand elle sort d'Auschwitz-Birkenau. Aujourd’hui, elle raconte l’irruption de l’horreur qui a brisé son enfance paisible dans un village polonais. « J’avais 9 ans quand la guerre a éclaté.
AIuT8s0. Obama fait une bourde sur les camps d'exterminations nazis de Pologne C'est ce qu'on appelle un "couac". La Maison Blanche a tenté d'apaiser mardi 29 mai une bourde diplomatique avec la Pologne, après que le président Barack Obama eut évoqué dans un discours les "camps polonais de la mort", au lieu d'un camp d'extermination nazi. Ce faux-pas linguistique a assombri une cérémonie tenue en hommage posthume à Jan Karski, un ancien officier polonais qui a fourni les premiers témoignages sur la politique d'extermination des Juifs par les nazis. "Avant un voyage au travers des lignes ennemies, des résistants lui avaient raconté que les Juifs avaient été tués en masse, ils l'ont introduit en cachette dans le ghetto de Varsovie et dans un camp polonais de la mort pour qu'il voit lui-même ce qu'il en était", a déclaré Barack Obama. L'impression que la Pologne porte une responsabilité Le gouvernement polonais observe d'une manière très sourcilleuse les descriptions faites par la presse internationale des anciens camps de concentration dits "polonais", car il dit que ce terme - même s'il est utilisé simplement comme une indication géographique - peut donner l'impression que la Pologne porte une responsabilité dans le génocide perpétré par les nazis pendant la Seconde guerre mondiale. Tommy Vietor, un porte-parle de Barack Obama pour le Conseil national de sécurité, a déclaré que le président s'était "mal exprimé". "Il se référait aux camps de la mort nazis en Pologne", a-t-il expliqué. "Nous regrettons cette erreur d'expression qui ne devrait pas porter ombrage à notre intention claire d'honorer Jan Karski et ces courageux citoyens qui se sont tenus du côté de la dignité humaine face à la tyrannie", a-t-il ajouté. Jan Karski, qui est mort à Washington à l'âge de 86 ans en l'an 2000, était devenu professeur d'histoire à l'université de Georgetown.
Un documentaire sur les camps de concentration retrace l'histoire des carnets de recettes des déportés DR DR HISTOIRE - Ce sont des chuchotements. Dans ces murmures, on entend parler beurre par ci, estragon par là , chocolat et fraises aussi. Ces mots bas échangés dans le dos des tortionnaires ont été consignés par écrit dans des carnets. De curieux objets qui avaient été oubliés de la grande Histoire mais cachés et précieusement conservés par les familles des victimes des camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale. La documentariste Anne Georget leur a consacré un documentaire passionnant,Les Festins Imaginaires, diffusé ce jeudi 5 novembre sur la chaîne câblée Planète +. Ce documentaire est également disponible en DVD. Pour supporter la faim, la douleur, le désespoir, la peur, l'éloignement de la famille et la mort tout autour de soi, certains imaginaient un petit beurre qu'on trempe dans du chocolat fondu, d'autres une tarte aux fraises au sirop, d'autres encore une choucroute, un gâteau de pommes de terre ou un ragoût d'huîtres. De Birkenau à Potma Ukraine en passant par Kawazaki Japon, des hommes et des femmes vont prendre la plume pour conserver ces recettes échangées à couvert. Pourquoi? Voilà la question à laquelle Anne Georget essaie de répondre. Psychanalystes, neurologue, écrivain, chef étoilé, philosophe et historiens apportent leur éclairage sur ce "réflexe" qui semble universel. Dans les camps, les personnes qui tentent de survivre doivent faire face à un chaos qui les déshumanisent. Privés de nourriture, se voyant maigrir, ils sont dépossédés de leur corps. Carnet de Warren Stewart à Kawazaki "Il est sans doute difficile d’admettre, pour des non-initiés, écrivait Jean Baumel, résistant déporté à Auschwitz, l’importance primordiale que revêtaient dans les camps de concentration les recettes de cuisine ou de pâtisserie ; mais, lorsque nous avions digéré un canard théorique aux oranges ou un excellent cassoulet abstrait, nous avions moins faim, c’est un fait". Carnet de Marcel Letertre Floha Calmer la faim, c'était aussi résister. Résister aussi politiquement car pour écrire ces recettes, il fallait voler du papier ou du tissu et des stylos. Si ces carnets étaient trouvés, les auteurs risquaient gros. Contre ce triomphe de l'imagination, les tortionnaires ne pouvaient rien. Carnet de Vera Bekzadian au goulag de Potma Ces carnets permettaient aussi de passer un bon moment, de créer des liens d'amitiés. Comme le rappelle un philologue dans le documentaire, le mot recette vient du verbe latin recevoir. La recette est reçue de quelqu'un qui l'a lui-même reçue. C'est un cycle infini qui nous inscrit dans une lignée. Face à la destruction, à l'holocauste, à un système qui voulait détruire des personnes, leur culture et leur monde, ces recettes ont été comme des bouées de sauvetage. Une résistante française avoue, "la solidarité, l'amitié, tout cela nous a permis de revenir". Carnet d'Edith Combus Ravensbruck
Une victime des expérimentations nazies montre ses cicatrices lors du procès de Nuremberg, en 1946. DPA/AFP Lui seul pouvait écrire ce livre-là . Michel Cymes n'est pas seulement le présentateur du Magazine de la santé, sur France 5, et le chouchou du Zapping, sur Canal+. Il est aussi médecin et petit-fils de déportés. A ce titre, il portait cet ouvrage en lui depuis des années. Refusant l'idée préconçue que les bourreaux des camps étaient "des ratés, des praticiens pas très malins, influencés par leur environnement et l'idéologie", il s'interroge "Comment peut-on vouloir épouser un métier dont le but ultime est de sauver des vies, et donner la mort à ceux que l'on ne considère plus comme des êtres humains?" Des expériences menées de manière "désintéressée"[...] Nous sommes à la fin de 1946. Le procès de Nuremberg, qui s'est tenu de novembre 1945 à octobre 1946, vient à peine de s'achever que débute le procès des médecins, un des procès qui se sont aussi tenus à Nuremberg. La tâche des experts est loin d'être aisée ils doivent rendre la justice pour des actes que l'évidence et le sentiment font immédiatement basculer dans l'horreur, l'horreur inqualifiable et inimaginable des expérimentations sur l'être humain. [...] Les membres de la commission, puis l'auditoire, découvrent qu'à Dachau, Sigmund Rascher a fait agoniser des prisonniers dans des piscines glacées pour mener des recherches sur l'hypothermie; qu'à Buchenwald et Natzwiller les victimes ont été infectées sciemment avec du typhus, du choléra et d'autres maladies infectieuses; qu'à Ravensbrück, il s'agissait de casser les genoux des femmes pour mener des expériences sur les muscles; qu'à Auschwitz, Mengele a eu tout le loisir de donner libre cours à ses fantasmes sur la gémellité. [...] A mon souvenir se sont ajoutés le négationnisme, le révisionnisme, l'"humorisme" nauséabond, toutes les petites phrases entendues, sibyllines, prononcées de façon anodine "C'est pas bien ce qu'ils ont fait, mais ça a quand même fait avancer la médecine..." Et si c'était vrai? Impossible. Dans mon esprit cartésien scientifique, dans mon petit cerveau de médecin nourri à l'éthique, l'horreur n'aboutit pas à des avancées médicales. Je me persuadai que de tels tortionnaires étaient tous de petits médecins, rejetés par leurs pairs, ridiculisés par la faculté et qui avaient trouvé, enfin, les moyens de prouver qu'on se trompait sur eux. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement [...] Une autre idée préconçue est que ces expériences n'aient eu aucune utilité. Il est vrai que, d'un point de vue méthodologique, elles ne sont pas "reproductibles" et que, d'un point de vue statistique, elles ne sont pas représentatives le panel est "trop" restreint. En outre, ces expériences n'apprirent rien que l'on ne sût déjà sur l'hypothermie, la mescaline, la consommation d'eau salée, l'évolution des plaies ouvertes ou le déroulement des maladies infectieuses jusqu'à la mort. Toutefois, les résultats n'ont pas tous été inexploités, à défaut d'être inexploitables. Huit des 23 médecins ou infirmières jugés au procès de Nuremberg, le 21 novembre 1946, pour des expérimentations contraire au serment d'Hippocrate sur des prisonniers de camps de / AFPTorturer l'homme pour épargner les bêtes[...] L'élément le plus intéressant, pour comprendre, est à mes yeux les arguments que les médecins ont donnés pour leur défense lors du procès. Naturellement, je ne crois pas qu'ils soient justes, mais ils témoignent de leur vérité, de l'histoire, dont ces médecins voulaient qu'elle soit crue, à commencer peut-être par eux-mêmes. Certes, il s'agissait de sauver sa peau, mais aussi peut-être de sauver son âme. Leurs arguments sont au nombre de sept le caractère obsolète du serment d'Hippocrate, l'analogie avec les expériences menées aux Etats-Unis, la responsabilité du totalitarisme hitlérien, le caractère désintéressé des chercheurs, le souhait d'améliorer le sort de l'Humanité, la limite des modèles animaux expérimentaux et l'occasion pour les détenus de se racheter pour les crimes qu'ils ont commis. [...] Certains de ces arguments inviteraient à rire s'ils n'étaient à pleurer, de rage et de dégoût. Le pire est sans doute celui concernant l'impossibilité de mener des expériences sur les animaux. Dès 1933, dans la droite ligne de la lubie végétarienne de Hitler, une loi interdit d'infliger de mauvais traitements et de la souffrance aux animaux. Ainsi, les médecins, en torturant des hommes, épargnaient des bêtes, et respectaient la loi. Ils n'étaient que des exécutants "vous, les médecins, n'êtes que les instruments", disait Himmler. En plus, ils n'agissaient pas de manière intéressée. C'est vrai, ces expériences n'ont pas rapporté un kopeck, au moins durant la guerre. Une polonaise, issue du camp de concentration nazi de Ravensbruck, au nord de Berlin, en Allemagne, témoigne par ses cicatrices des horreurs orchestrées par des médecins, alors jugé au procès de Nuremberg, le 21 novembre / AFPLes femmes, elles aussi, bons petits soldats du ReichAu procès de Nuremberg, l'infirmière Herta Oberheuser explique "Pour une femme, en Allemagne, il était pratiquement impossible d'entrer dans un service de chirurgie. Il a fallu que j'arrive au camp de concentration de Ravensbrück pour en avoir l'occasion" [...] Ses "interventions" dépassent l'entendement. A coups de marteau, les os de la jambe sont cassés. Puis les plaies sont infectées avec des staphylocoques, des streptocoques, des morceaux de bois, des éclats de verre, tout ce qui passe entre les mains de ces médecins-bourreaux. Ce sont des morceaux d'os des jambes longs de plusieurs centimètres qui sont enlevés. Le but? Tester des médicaments. [Condamnée au procès de Nuremberg à vingt ans de prison "seulement"], elle est libérée de la prison de Landsberg [Bavière, ndlr] en 1952, sa peine ayant été réduite. Le bon petit soldat du Reich reprend du service et s'installe comme pédiatre dans un modeste village du Schleswig-Holstein, Stocksee. Elle y coule des jours paisibles, pèse, mouche, conseille et vaccine jusqu'en 1956, date à laquelle elle est reconnue par d'anciennes détenues de Ravensbrück. Il faudra l'intervention du ministre de l'Intérieur de ce Land pour qu'elle soit interdite d'exercice, en août 1958. Rien n'arrête cette femme déterminée et la volonté triomphe elle va en appel et obtient la révocation de la décision le 28 avril 1961. [Elle mourra dans une maison de retraite en 1978]. Des expérimentateurs toujours à l'oeuvre après la guerre[...] Avec la science telle qu'elle a été déformée par l'idéologie du IIIe Reich, Hippocrate est descendu aux enfers au lieu de soigner, cette anti-médecine tue. Elle ne sait pas faire autrement, en voici une ultime preuve vous souvenez-vous du scandale de la thalidomide? C'était en 2008, mais l'affaire remonte aux années 1950. Aux futures mères [...], on promettait une nouvelle libération un produit miracle permettait de supprimer les nausées de début de grossesse. Le "médicament" s'appelait Contergan, ses enfants sont nés avec des malformations si monstrueuses que je préfère ne pas les citer. La paternité de ce poison revient à Richard Kuhn [l'inventeur du gaz Soman] et à l'entreprise IGFarben [qui produisit le Zyklon B]." Hyppocrate aux enfers, les médecins des camps de la mort de Michel Cymes, aux éditions Stock, 208 pages, 18,50 Stock Les plus lus OpinionsLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris ValléeLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles Pialoux
Des idées d'autobiographies qui aient idéalement été écrites au plus près des événements de la SGM ? J'ai luTerminus auschwitz journal d'un survivant d'Eddy de Wind, un médecin juif hollandais envoyé à Auschwitz. Il fut rédigé avant sa libération par les Russes. Le commandant d'Auschwitz parle de Rudolf Höss, le commandant en charge d'Auschwitz. Il fut rédigé après sa capture, en ce soit de la main d'un soldat, d'un interné, d'un libérateur, qu'importe du moment qu'il y a un certain gage d'authenticité. Une oeuvre sur les expériences de médecine nazie pas fortement autobiographique m'intéresserait suis ouvert à l'équivalent sur les goulags de Staline ou les prisons anglaises de l'époque. Regarde du côté de Vassili Grossman, qui a contribué à l'élaboration du Livre Noir. L'Enfer de Treblinka a priori, ou le Livre Noir Höss est sauf erreur aussi le sujet de la biographie de Merle, La Mort est mon Métier. C'est une biographie fictionnelle mais plutôt fidèle. Il y a un côté essai au projet, si ça se dit, pour cerner la psychologie d'un tel gars. Message édité le 08 avril 2020 à 195744 par Everlasting Ouais j'ai eu du mal avec la personnalité de Höss, on sent qu'il se donne autant qu'il peut un beau rôle et qu'il essaye de sauver ce qu'il peut de sa postérité. Bien souvent je n'ai su dans quelle mesure je pouvais le croire quant à ses actes, ses intentions, sa marge de manœuvre. Mais la biographie de Merle est une enquête sur Höss ou n'a pour seule matière que son autobiographie, avec un vernis de psychologisation ? L'autobiographie est la source essentielle du taf de Merle, donc ça fait doublon en l'occurrence. Il ne psychologise pas par contre, au contraire il a manière tellement clinique de faire parler le personnage que ça tient presque de l'autisme ou de la dépersonnalisation. Shlomo Venezia - Sonderkommando lis de très nombreux récits d'anciens déportés qui me replongent chaque fois dans la vie du camp. Mais celui de Shlomo Venezia est particulièrement bouleversant puisqu'il est le seul témoignage complet que nous ayons d'un survivant des Sonderkommandos... La force de ce témoignage tient à l’honnêteté irréprochable de son auteur qui ne raconte que ce que lui-même a vu, sans rien omettre..." Simone Veil Par-delà le crime et le châtiment - Jean Améry Le monde de pierre - Tadeusz Borowski La Vingt-cinquième Heure - Virgil Gheorghiu Nuit - Edgar Hilsenrath Être sans destin - Imre Kertesz Prix Nobel de littérature Kaddish pour l'enfant qui ne naitra pas - Imre Kertesz Réscapé - Sam Pivnik À pas aveugles de par le monde - Leïb Rochman L'archipel du Goulag - Alexandre Soljenitsyne Prix Nobel de littérature Une journée d'Ivan Denissovitch - Alexandre Soljenitsyne Certaines recommandations sont des essais, des fictions, bercent dans l'absurde, mais il y a globalement de bons titres. Merci bien. Ouvert à d'autres suggestions si jamaisSpoilAfficherMasquerNote à moi-mêmeShlomo Venezia - Sonderkommando Leib Rochman - Et dans ton sang tu vivras Primo Levi - Si c'est un homme Elie Wiesel - La NuitSam Pivnik - RéscapéLivre NoirAlexandre Soljenitsyne - L'Archipel du Goulag Alexandre Soljenitsyne - Une journée d'Ivan Denissovitch Je veux pas polémiquer mais est-ce que tu t’interesses aussi aux travaux de Faurisson dit le négationniste révisionniste? Message édité le 10 avril 2020 à 171800 par C'est pas avec moi que tu risquer de polémiquer, je suis farouchement opposé à l'inique loi Gayssot. Mais l'étude des textes révisionnistes ne m'est pas pas une priorité. Il faut partir de l'admis avant d'envisager l'éventuel. Faurisson n'est pas historien en fait. Historiquement, ça ne vaut rien, à peu près comme les âneries de Zemmour sur l'historiographie qu'il privilégie plus ses conneries les prénoms etc.. Point. Message édité le 10 avril 2020 à 183751 par Comme déjà cité plus haut a propos des camps de concentration je recommande Si c'est un homme, de Primo Levi. L'auteur raconte son passage à Auschwitz en mettant l'accent sur le comportement des prisonniers entre eux. Ça se lit vraiment propos des goulags, j'avais commencé L'archipel du goulag, de Soljenitsyne. Bouquin hyper détaillé sur toute la période soviétique, les rafles et les goulags. Par contre c'est vraiment difficile à lire c'est très dense et le texte n'est pas vraiment travaillé. Après avoir vraiment lutté j'ai arrêté à la moitié Après concernant les goulags il y avait un très bon documentairee de 5-6h il y a quelques semaines sur Arte, tu dois pouvoir le retrouver en Replay ou sur YT. N'ayant pas trouvé celui de Rochman, j'ai en effet poursuivi avec Primo Levi qui occupe une place particulière dans le récit prends note pour l'Archipel du Goulag. Je ferai peut-être des sauts si la lecture en devient trop pénible. Les documentaires m'intéressent assez peu, je ne parviens pas à rester devant. Puisque tu fais des encarts par la fiction rajoute les Récits de la Kolyma. Ce sont des courtes nouvelles, donc on est bien plus dans le petit tableau de situations multiples que dans le gros récit où le romanesque déborde sur la peinture du cadre, c'est une approche intéressante du prisons anglaises j'ai pas grand chose mais à proximité du sujet t'as tout ce qui concerne l'hospitalier "carcéral", c'est un angle sympa sur l'enfermement également, et si tu veux taper dans du réel t'as le livre de Nellie Solje' a une manière très semblable de décrire les deux. Message édité le 12 avril 2020 à 123920 par YourHostGuru Des voix sous la cendre manuscrits des Sonderkommandos d'Auschwitz-BirkenauL'Espèce humaine, de Robert Antelme+1 Shlomo Venezia - Sonderkommando Si c'est un homme - Primo Levi Victime de harcèlement en ligne comment réagir ?
AccueilArtsFille d’un survivant des camps de concentration, Sara Davidmann confronte son histoire familiale dans un projet photo 2011, Sara Davidmann découvre que sa mère a consigné, “avec d’incroyables détails”, sa vie entière dans des journaux et carnets. La même année, l’artiste présente “My Mother’s Notebooks”, sa première exposition liée à sa famille, puis “Ken. To be destroyed”, “l’histoire d’un secret de famille” sur le coming out transgenre d’un membre de sa dix ans, l’artiste allie ainsi son travail créatif à son histoire familiale. Son dernier projet en date, Mischling1, pénètre plus loin encore dans ses racines et leurs énigmes. “Ça a commencé avec la découverte d’un album photo et de notes écrites en allemand et jamais traduites. Ma cousine Linda en avait hérité par sa mère, ma tante Susi. Susi était la sœur de mon père Manfred. Mon père et ma tante ont survécu à la Shoah en fuyant le Berlin nazi à bord du Kindertransport. Ils sont arrivés en Grande-Bretagne en 1939, mon père avait 14 ans et ma tante 17”, nous jusque bien après la mort de son père, Sara Davidmann raconte n’avoir “rien su du côté juif allemand de [sa] famille”. “Mon père n’a jamais pu parler de son expérience d’avoir grandi en tant que jeune garçon juif dans le Berlin nazi, des événements traumatiques vécus avant son évacuation, des membres de sa famille tués dans la Shoah ou de son évacuation”, “chapitre trop douloureux à revisiter”, Sara Davidmann a décidé de l’empoigner à mains nues après avoir découvert cet album photo et les notes qui l’accompagnaient. Au fil des pages, l’artiste se sentait plus ou moins liée aux traits qui apparaissaient devant ses yeux, aux sourires, aux regards de personnes qu’elle ne rencontrera jamais. Elle découvrait également avec effroi que de nombreux visages disparaissaient des images après la Seconde Guerre images d’archive et de sangEn même temps que Sara Davidmann partait en quête de “traces de vie” concernant ces anonymes intimes, elle réalisait des œuvres rassemblant “des reproductions des photos découvertes, des documents et des recherches historiques”. “Elles ne montrent pas seulement l’histoire de ma famille, elles révèlent également la profonde connexion que je ressens par rapport à cette histoire en tant que fille d’un survivant de la Shoah.”Face à ce deuil si particulier, l’artiste a réalisé des chimigrammes une technique de créations d’images à partir de procédés chimiques, sans appareil photo mêlant passé et présent “Dans la chambre noire, j’ai mélangé mon sang au révélateur photo afin que les tirages soient faits à partir de mon sang, créant une connexion directe entre moi-même, le passé tel qu’il est perçu à travers les photos et la continuité de ma lignée. Des couches de produits chimiques et de sang, de blanchiment photographique, de dessin et de rayures sur la surface ont été utilisées simultanément pour effacer et révéler l’image originale.”En plus du blanchiment photo, la photographe explique avoir “utilisé du feu”, un élément “plus extrême, plus dangereux”, qu’elle ne maîtrisait pas toujours. Une pratique importante pour elle, descendante d’une histoire livre photo résultant de ce projet, Mischling1, a permis à Sara Davidmann de découvrir que, tandis que certains membres de sa famille avaient été tués à Auschwitz et Theresienstadt, d’autres avaient survécu et fui à Shanghai, en France ou à Berlin, grâce à de faux documents. Mais plus que de simplement s’atteler à son histoire personnelle, le projet a une portée universelle conclut l’artiste “Les réactions au livre ont été très puissantes. Les lecteurs ont été très émus. Ça veut dire beaucoup, pour moi, que ce travail touche les gens.”Mischling1 de Sara Davidmann est disponible aux éditions Gost voir aussi sur Konbini
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